Les Templiers   Commanderies   Les Croisades

Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France

Tachoires   (65)

Domaine du Temple à Tachoires
Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Bordères-sur-l'Echez - 65
Ou
Tachoires: Département: Gers, Arrondissement: Auch, Canton: Saramon - 32

Les nombreux membres de la Maison du Temple de Bordères étaient disséminés dans toute l'étendue du comté de Bigorre c'étaient:
1 - Les anciennes dépendances du Temple Pintac, Gajen, Ossun, Tachoires, Guchen avec la chapelle de Notre-Dame de Boisset dans la vallée d'Aure.
2 - Aurelhan et ses membres de Sarouille, Campau, Bagnères, Peyriguière, Perroton, Bazillac, la Fitolle, Mengoi, Marquerie, Soyaux, Maubourguet, Preychac, Castelnau-Rivière-Basse.
3 - Geys et Bouchet, etc.

En 1567, le capitaine huguenot, Arnaud Guilhem, la terreur et le fléau des monastères et des abbayes de Bigorre, livra aux flammes et au pillage l'église de Pintac dépendant de la commanderie. Toutefois il semble que ces orages ne furent que passagers, car nous ne voyons pas Bordères figurer dans les réclamations présentées en 1588 par le receveur du Prieuré de Toulouse. Malgré cela la splendeur du Temple de Bordères ne survécut pas à cette lamentable période et les procès-verbaux des visites de la commanderie faites immédiatement après, nous montrent les traces encore presque fraîches de ces luttes acharnées, nous promènent des ruines de Bordères à celle d'Aurelhan et nous font voir à Tachoires « une vieille masure, où au temps passé souloit estre le chasteau du sieur commandeur et qui est fort ruynée par les guerres civiles des huguenots. »
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.

Pintac: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Bordères-sur-l'Echez - 65
Gajen peut-être Gaujan: Département: Gers, Arrondissement: Auch, Canton: Lombez - 32
Ossun: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Ossun (Chef-lieu) - 65
Guchen: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Bagnères-de-Bigorre, Canton: Arreau - 65
Aurelhan de nos jours Aureilhan: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Aureilhan (Chef-lieu) - 65
Sarouille: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Sémé - 65
Campau plutôt Campan: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Bagnères-de-Bigorre, Canton: Campan (Chef-lieu) - 65
Bagnères - Bagnères-de-Bigorre: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Bagnères-de-Bigorre, Canton: Bagnères-de-Bigorre - 65
Peyriguère: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Pouyastruc - 65
Perroton ?
Bazillac: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Rabastens-de-Bigorre - 65
La Fitolle ?
Mengoi ?
Marquerie: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Pouyastruc - 65
Soyaux ?
Maubourguet: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Maubourguet (Chef-lieu) - 65
Preychac plutôt Préchac - Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Argelès-Gazost, Canton: Argelès-Gazost - 65
Castelnau-Rivière-Basse: Département: Hautes-Pyrénées, Arrondissement: Tarbes, Canton: Castelnau-Rivière-Basse (Chef-lieu) - 65
Geys ?
Bouchet - peut-être près de Guchen (65), où il y a une chapelle Notre Dame du Bouchet


Talant   (21)

Domaine du Temple de Talant
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, Canton: Fontaine-lès-Dijon - 21


Domaine du Temple de Talant
Localisation: Domaine du Temple de Talant


— A Tallant, la rue aux Févres (forgerons), appelée aujourd'hui improprement (Orfévre). Elle porta un instant le nom de rue aux Laquereaulx, d'une famille de Talant qui y faisait sa demeure.
— Les Templiers, qui sîmmisçaient partout, y possédaient la maison (1) située derrière le jardin de la cure.
— Cette rue qui bordait le rempart à l'ouest, aboutissait au midi sur le grand meix des Perriers, dans lequel furent extraits les premiers pavés de Dijon (2).
— 1. Archives du petit Temple de Dijon Procès verbaux de perchoiement
— 2. Registres de la Chambre des comptes

Sources: Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or (Livre numérique Google)


Tallard   (05)

Domaine du Temple de Tallard
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement: Gap, Canton: Tallard - 05


Domaine du Temple de Tallard
Localisation: Domaine du Temple de Tallard


Les Templiers avaient des biens dans cette paroisse, entre autre une maison forte située à l'angle des murailles du bourg qui regarde le cimetière. Dès 1279, elle portait le nom de Temple.

A Tallard, les Templiers possédaient cette seigneurie comprenant neuf paroisses ; Le Temple avait en outre le jus-patronat des églises de Lardier, de Valença, le domaine et la chapelle de Saint-Martin, la Maison de l'Aumône et une habitation fortifiée « Le Temple. »
Sources: Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Etat ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent - par J. Roman. A. Picard (Paris) - 1887-1890

Maison du Temple de Tallard
Temple (Le), quartier de la commune de Tallard.
— Domus militie Templi de Tallardo, 1279, (Hautes-Alpes Berth).
— Al Temple, XIVe siècle (Tallard).
— In Templo sive, Temple, 1536 (Tallard cadastre).
Sources: Dictionnaire Topographique du département des Hautes-Alpes - par M. J. Roman - Paris Imprimerie Nationale - 1874.

Commandeurs du Temple
Les Maisons du Temple dans le diocèse de Gap et d'Embrun (05), sont régies au moins à une certaine période du XIIIe siècle, par un seul commandeur, sous l'autorité du Maître de Provence.

Pons Niel (Poncius Nielus) remplissait ces fonctions en 1243 et 1252.
Ozile (Ozilius) est parfois appelé « commandeur de Gap. »

Ainsi est-il impossible de dire si Roncelin (Ronsolinus) commandeur d'Embrun en 1300.
Guillaume de Ranc (Ranc d'Avenue, Ardèche, canton de Joyeuse, commune Grospierres), « commandeur des Maisons du Temple dans les environs de Gap » en 1305, exerçaient des fonctions limitées ou non.

Les territoires régis par ces deux commandeurs embrassent:
La Roche-des-Arnauds, Moysans, Tallard, Embrun, et Briançon.
— Archives des Bouches-du-Rhône, H2 57.
— Consulter J. Roma, « L'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans les Hautes-Alpes » bulletin de l'académie Delphinale, 3e série, T, XVIII 1884.
— Et, Dictionnaire Topographique du département des Hautes-Alpes - par M. J. Roman - Paris Imprimerie Nationale - 1884.

Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

Fief du Temple de Châteauvieux


Fief du Temple de Châteauvieux
Localisation: Fief du Temple de Châteauvieux


En 1308, quinze habitants de Châteauvieux, qui étaient auparavant vassaux du Commandeur des Templiers de Tallard, font serment de fidélité à l'évêque de Gap, Geoffroy de Lincel.
Sources: Histoire de Châteauvieux - Richard Duchamblo ou Père Joseph Richard - Editions des Hautes Alpes - Gap


Tallende   (63)

Domaine du Temple de Tallende
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Veyre-Monton - 63


Domaine du Temple de Tallende
Localisation: Domaine du Temple de Tallende


Les Templiers y avaient une Maison, une chapelle, terres, prés, jardin et des dimes en vin.

Elle fut ensuite nommée Saint-Jean de Tallende. Puis, elle fut adjointe à la commanderie hospitalière de Courteserre.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.

Maison du Temple de Tallende
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Veyre-Monton - 63

Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Au reste, Clément VI n'est pas le premier qui ait exploité la danse des morts des Bohémiens dans un intérêt purement matériel. Le premier, il l'a employé en faveur des prétentions de l'Eglise ; mais, auparavant, la danse des morts de Tallende, qui provient de la commanderie de Malte, avait été faite, ce me semble, dans le but de servir les intérêts du premier commandeur qui a pris possession de cet héritage des Templiers.

D'abord elle paraît avoir été sculptée sous le règne de Philippe-le-Bel les personnages qui la composent sont revêtus des costumes du treizième siècle et du commencement du quatorzième. Elle n'existait pas avant les Templiers ; car elle est figurée sur un coffre, et les chevaliers de Malte n'ont pas hérité de leur mobilier que le roi s'était réservé.

Si elle était postérieure à 1342, année de l'avènement de Clément VI, ou même à 1342, date des différents de la noblesse et du clergé, pour la distinction des deux puissances, elle porterait l'empreinte cléricale.

Toutes les danses des morts, faites après ces époques, ne sont pas jetées dans le même moule. Elles présentent des scènes plus ou moins variées, suivant le génie du peintre et sont traitées avec plus ou moins d'habileté mais toutes expriment la prééminence que réclamait le clergé. Celle de Tallende est étrangère à cette pensée elle est donc antérieure. Ainsi sa date est nécessairement placée dans les dix-neuf années qui ont suivi le renversement de l'Ordre Temple.
Les deux personnages qui terminent le panneau, à droite, ont des cotes d'armes de chevaliers, et l'artiste leur a donné les oreilles fantastiques du diable ce sont des chevaliers damnés.
N'est-ce pas là une allusion aux chevaliers du Temple, supprimés par Clément V, au concile de Vienne, et condamnés aux flammes comme hérétiques et blasphémateurs ? Je le présumerais.

Les gens de Tallende accoutumés peut-être aux bienfaits des compagnons de Jacques de Molay, auront fait éclater une vive douleur à la nouvelle de leur renversement. Ils se sont peut-être révoltés contre les décisions de Philippe-le-Bel et de Clément V ; ils ont peut-être, peu éblouis de la gloire que venait de jeter sur l'ordre de Saint-Jean la conquête récente de l'île de Rhodes traité en spoliateur, en forban, le commandeur que le grand-maître leur envoyait. Ils ont peut-être refusé de payer les rentes dues à la commanderie ; ces suppositions ne sont point invraisemblables.

Les paysans de Tallende, incultes, illettrés, par conséquent peu curieux du passé, après plus de cinq cent trente-un ans, conservent encore le souvenir des victimes de Philippe-le-Bel et, pour eux, la commanderie de l'Ordre de Malte n'a jamais cessé d'être le Temple ils ne lui ont jamais donné d'autre nom.

La Coutume d'Auvergne, mentionnant les privilèges de Tallende, fait présumer que cette population, malgré ses doubles seigneurs, avait toujours nourri un vif sentiment d'indépendance, et qu'elle était difficile à manier. Aussi, sans être regrettée, passait-elle à son gré d'un joug à l'autre, et changeait-elle de vasselage.

Avec ce caractère, n'est-il pas naturel de penser qu'elle a pris vivement parti pour les Templiers, dont l'abolition a été refusée par les évêques du concile de Vienne, et n'a été prononcée par Clément V que par voie d'expédient, et pour ne pas mécontenter son cher fils le roi faux monnayeur ; pour les Templiers, absous par le concile de Salamanque, protégés par le roi d'Angleterre, et dont les princes d'Allemagne, enrichis de leurs dépouilles, favorisaient l'évasion.

Mais le commandeur de Saint-Jean installa la danse des morts dans sa chapelle ou dans une des salles de son manoir et dans ce bon temps des excommunications, les oreilles diaboliques des Templiers réprouvés firent rentrer dans l'ordre les révoltés de Tallende. Car, avant 1790 les rentes de la commanderie étaient régulièrement servies. Clément VI connaissait peut-être cette danse magique de Tallende. Il était le parent de son puissant seigneur.
Sources: Annales scientifiques, littéraires et industrielles de l'Auvergne. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, tome XV. Clermont-Ferrand 1842. - Bnf


Tanay   (01)

Maison du Temple de Tanay
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Reyrieux, Commune: Tramoyes - 01


Maison du Temple de Tanay
Localisation: Maison du Temple de Tanay


— Ecclesia de Thaneyes ; Domus de Tanaies ; Domus Templi de Tance, Tances.
— Ancienne paroisse, supprimée depuis longtemps. L'église était déjà abandonnée et détruite (Erma, diruta), au XIIIe siècle.

— Les Templiers possédaient jadis à Tanay une maison entourée de fossés, qui leur avait été donnée, en 1200, par Guichard d'Anthon.
Les dépendances de cette maison, membre du Temple d'Ecorcheloup, s'étendaient sur les paroisses de Beynost, de la Balme-en-Viennois, de Villebois, de Saint-Sorlin, de Saint-Julien, de Chazey, de Blyes, d'Ambérieu-en-Bugey, de Loyes et de Villieu.
— Documents de Dombes, tome I, page 72.
— Cartulaire de Savigy et d'Ainay, tome II, page 972.
— Archives du Rhône, Inventaire de Malte, tome III, page 79.
— Archives de l'Ain, terrier de Tanay.

Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

Maison du Temple de Tanay
Cette maison est citée par le conservateur en chef des archives départementales du Rhône, M. Guigne. Il donne un tableau des principales Maisons ou établissements des Templiers du département de l'Ain:
Acoyeux
Crozet
Curtaringes
Ecorcheloup
Laumuse
Maconnex
Molissole
Peyzieux
Saint-Martin-le-Châtel
Tanay
Villars.

Léopold Niepce, dit que cette Maison du Temple faisait partie de la commanderie Saint-Georges de Lyon et du Temple de Vaux, elle était le membre septième et qu'il nomme: Ménitanay en Bugey, près le port de la rivière de l'Ain appelé le Loi, avec plusieurs rentes et dîmes.
Il précise: Némy et Tanay, commune de Tramoyes (Ain).
Je n'ai pas trouvé l'une ou l'autre de ces localités sur les cartes de Cassini et d'Etat-Major.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors — Bâle — Genève — 1883.


Tarascon   (13)

Maison du Temple de Tarascon
Département: Bouches-du-Rhône, Arrondissement: Arles, Canton: Tarascon - 13


Maison du Temple de Tarascon
Localisation: Maison du Temple de Tarascon


On s'imagine mal la création d'une commanderie dans la ville qu'illustra plusieurs siècles plus tard l'écrivain Alphonse Daudet avec son illustre Tartarin et pourtant.
En 1192 environ, Guillaume Barralis, de l'illustre famille provençale fort connue, fera don d'un immeuble contigüe à la maison que possédait la Milice du Temple à Tarascon. C'est le donateur lui-même qui nous apprend cette installation du Temple dans cette ville, lorsqu'au mois de janvier 1203, il confirme cette donation (1).
1. Marseille. Archives Départementales, 56 H. ancienne côte H.2, 19. Nous sommes loin des données émises par J.A. Durbec.

On peut être assez surpris de l'installation de trois commanderies à moins de dix kilomètres l'une de l'autre.
En effet, Tarascon, LansacDomaine du Temple à Lansac
Domaine du Temple à Lansac
et LauradeDomaine du Temple à Laurade
Domaine du Temple à Laurade
forment un triangle assez étroit. Laurade prévalait néanmoins sur les deux autres maisons ainsi que nous allons le voir. Bien souvent, le commandeur d'Arles était qualifié de maître d'Arles et de Tarascon, tout comme celui de Laurade.

Au début du XIIIe siècle, il y avait un bailli de la maison du Temple de Tarascon en la personne de Catalan, Devenu membre de l'Ordre, on peut le qualifier de frère donné, sans qu'il soit membre à part entière. Malgré cela, il enrichit le domaine utile de la maison de Tarascon et jusqu'en 1215, année où nous ne le voyons plus apparaître dans les actes, les Templiers de Tarascon acquirent des biens à GourganDomaine du Temple à Gourgan
Domaine du Temple à Gourgan
, Saint-Georges, Violes et TrébonDomaine du Temple à Trébon
Domaine du Temple à Trébon
. Ces dernières possessions passeront par la suite sous la juridiction de Laurade, Tarascon devant une simple maison de ville. Nous n'avons trouvé aucune trace de chapelle pour Tarascon, mais seulement le nom de deux commandeurs.

Commandeurs de Tarascon
Catalan, 1201-1210 bailli de Tarascon
Raimond, 1245
Isnard, 1247
Sources: Laurent Dailliez - Les Templiers en Provence - Alpes-Méditerranée - Editions - Nice 1977.

Maison du Temple de Tarascon
La documentation révèle que le précepteur Jean Catalan, est attesté Tarascon entre 1193 et 1215. La petite maison templière ne dut son développement qu'à l'énergie déployée entre 1200 et 1215 par le chevalier Catalan.

Isnart Audeguier (1187-1219), prestigieux légiste entré au service de la commune, puis du comte de Toulouse. Il est, dans les années 1220, un fidèle partisan de Raimon VII. Il fréquente la Maison en 1188 et en janvier 1205, avec son épouse, il vend au Temple tous ses biens à Tarascon. En 1209, il encourage encore son épouse Mabile, visiblement pressée par la nécessité, à vendre deux terres à Tarascon.

En janvier 1203 est reconnue au commandeur d'Arles une donation à Tarascon, faite dix ans auparavant et confrontant la maison du Temple. Le rôle de la maison d'Arles dans l'investissement de la région de Tarascon est démontré par l'intervention de ses dirigeants tout au long de l'existence de la commanderie de Tarascon et de ses dépendances. Dès 1203 cependant, cette nouvelle unité est gérée par un commandeur qui n'est apparemment pas établi à Tarascon même, mais à Laurade, une villa située à une dizaine de kilomètres.

La Maison de Tarascon est tout comme à Orange fortifiée, close de murs. La Maison possédait un jardin. Il est bien évident que les Templiers de Tarascon avaient une chapelle et qu'elle existait à la fin du XIIe siècle.

La chapelle du Temple apparaît détruite en 1373, peut-être à la suite des ravages causés par les routiers de Du Guesclin.
En juin 1373, la maison, ruinée par les guerres, est inhabitée par les Hospitaliers.

A Tarascon, la chapelle templière fut donnée aux Trinitaires, mais à une date mal fixée.
Sources: Damien Carraz, L'ordre du Temple dans la Basse vallée du Rhone (1124-1312) - Presses Universitaires de Lyon - 2005


Tatre (Le Tâtre)   (16)

Maison du Temple le Tâtre
Département: Charente, Arrondissement: Cognac, Canton: Charente-Sud - 16


Maison du Temple le Tâtre
Localisation: Maison du Temple le Tâtre


Les quelques documents médiévaux que nous possédons sur le Tâtre sont trop tardifs pour permettre de connaître l'origine de cet établissement. La proximité des maisons templières du Deffend (ne reste plus aucune trace, impossible à localiser), de Saint-Jean-d'Auvignac, de La LandeDomaine du Temple à La Lande
Domaine du Temple à La Lande
, incite cependant à en attribuer la création au Temple.

Sa chapelle ayant été construite, nous le verrons plus loin, à l'extrême fin du XIIe siècle, on peut avancer la même période pour la fondation de la maison.

Assez curieusement, l'enquête de 1373 ne parle pas du Tâtre, alors qu'elle donne des informations sur toutes les maisons voisines et notamment sur la commanderie du Deffend située sur la commune actuelle du Tâtre.

La maison du Tâtre fut par la suite rattachée, vraisemblablement dès le XVe siècle, à la commanderie des Epeaux (Le Tâtre dépendait des Epeaux en 1479).
Elle figurait, comme membre des Epeaux, dans la visite prieurale effectuée en 1565, mais le feuillet qui la concernait fait aujourd'hui défaut dans le procès-verbal.


Le Tâtre, chevet et mur sud - Image A-M Legras
Localisation: Chapelle de la commanderie Le Tâtre


La chapelle, devenue église paroissiale, était dédiée à Notre-Dame. En 1673, les visiteurs la trouvèrent, dans l'ensemble, en bon état « et vitrée à la rézerve de cinq vitreaux. » Elle était convenablement pourvue d'ornements sacerdotaux, linge et vases sacrés. On pouvait y voir deux tableaux, l'un représentant « la Passion de Nostre Seigneur » et l'autre Notre-Dame. Toutes les pièces composant le logis nécessitaient de nombreuses réparations, notamment « les chambres servant de cellier et de prison. » Les murs de la grange étaient « crevassés en plusieurs endroits » et si la fuye (colombier) était bien couverte « partye des trous d'icelle, qui sont de bricques [étaient] desmolis et rompus. » Près du logis se trouvait un petit lopin de pré, seule possession de la maison. Les revenus provenaient de cens, rentes et terrages, en argent, grain,chapons et poules.

En 1690, l'église était toujours en bon état, pavée de briques, avec des vitraux neufs, et le logis avait été complètement restauré extérieurement comme intérieurement. Les visiteurs mentionnent que la maison « est bastie à l'uzage du pays, partie des murailles sont de bois de cherpante, de sable, de bricque et de chaux » et « qu'elle conciste en un corps de logis dans lequel il y a trois estages, sçavoir deux chambres basse carrelée à neuf, une descharge à costé qui sert de cellier, deux chambres hautes avesque cheminées dont les planchers ont esté rejoinz et, au dessus, les greniers ont esté pareillemant rejoinz. » La maison du Tâtre était alors affermée, avec celle de Viville, pour 650 livres par an.

En 1718, les bâtiments paraissent bien entretenus aux visiteurs, même la grange « où les murailles sont de terres, soutenues par six pilliers de bois, la cherpante étant apuyée sur lesdiz pilliers. » Le pigeonnier avait été transformé en endroit « à faire le vin. » Le logis était habité par le curé qui percevait à son bénéfice les dîmes. L'ordre de Malte avait, au Tâtre, droit de haute, moyenne et basse justice qu'il faisait régulièrement exercer. La maison du Tâtre, où il n'y avait pas de terre labourable, était affermée, en 1718, 450 livres par an.

La visite de 1733 ne fournit guère de précisions nouvelles. Elle rapporte que « laditte églize est esclairée par huit fenestre de peu de largeur, mais longue, aus-quelles presque tous les vitreaux manque... le sentuaire et le coeur sont bien vouttés et le reste sans voutte... le canpanié est un mur eslevé environ huit à dix pieds qui contient deux cloche de moyenne grandeur. »

En 1755, des vitraux neufs avaient été posés et l'église apparut en bon état aux visiteurs. La ferme se montait alors à 520 livres.

Si la voûte, la charpente et la couverture de l'église sont jugées bonnes en 1769, le tabernacle et le retable de l'autel sont dits « de toutes indécences » et leur remplacement est estimé à 120 livres.

On est enclin à penser, au vu de ses proportions, que l'église du Tâtre, aujourd'hui composée de deux travées originelles augmentées au XIXe siècle d'une travée à l'ouest, était primitivement dotée de trois travées, la partie disparue qui englobait la façade ayant pu être le pendant de là travée de choeur quant à son ordonnance et à ses percements. Les deux travées mesurent 13,80 m de long sur 9,10 m de large. Elles ont été édifiées probablement à l'extrême fin du XIIe siècle, en même temps que le chantier voisin de Notre-Dame de Barbezieux, aujourd'hui Saint-Mathias, certains détails, notamment aux fenêtres, étant communs aux deux édifices.

La travée de choeur, voûtée d'ogives aux moulures toriques retombant sur des groupes de colonnes, est un témoignage relativement précoce de ce type de voûtement dans la région, qui fut appliqué à la nef principale de Saint-Mathias à peu près dans le même temps.

Cette travée se termine par un mur plat - le chevet de Saint-Mathias était ainsi - percé d'une fenêtre aux proportions élégantes que l'on retrouve dans les deux fenêtres du même type ouvertes dans les murs nord et sud de cette travée. Ces fenêtres font un décrochement dans l'épaisseur du mur, l'archivolte étant à l'aplomb de la maçonnerie. Elle repose sur des colonnettes aux fûts tournés coiffées de chapiteaux élégamment épannelés, sans tailloir, logés dans ce décrochement. Les bases de ces colonnettes forment un socle surmonté de deux tores séparés par une scotie. Un cordon sculpté surmonte l'archivolte, prolongé par une amorce de cordon horizontal au niveau des premiers claveaux.

L'ensemble de la maçonnerie est fait d'un bel appareil isodome.

Des contreforts rectangulaires, dont les glacis culminent à mi-hauteur du mur, épaulaient l'édifice. On peut en voir quatre: deux à l'est, un au nord et un autre au sud, épaulant le chevet. A l'époque moderne, au XVIIe ou au XVIIIe siècle, on a noyé les contreforts de la travée ouest dans de gros contreforts à haut glacis et à base moulurée qui altèrent l'élégance de cet édifice élancé et d'exécution très soignée.
Sur l'église du Tâtre, voir aussi J. George, Les Eglises de France. La Charente, Paris, 1933, page 269.
Charles Connoué, Les Eglises de Saintonge, tome IV, Saintes, 1959, page 90.
Charles Daras. Les Templiers en Charente. Les commanderies et leurs chapelles, Poitiers, 1981, page 88-90.

Sources: Les commanderies des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem - Anne-Maris Legras - Editions du CNRS - 1983

Maison du Temple du Tâtre ou du Tastre - Charles Daras


Chapelle le Tâtre Img Jacques Filhol
Localisation: Chapelle le Tâtre Img Jacques Filhol


Le pèlerin poursuivant sa route vers l'Espagne, par la voie secondaire dont nous nous efforçons de découvrir le tracé, rencontrait non loin de Condéon, (de curieuses réminiscences orientales se voient au portail de cette église) la commanderie du Tâtre se trouve sur la route de Reignac à Baignes, La chapelle Saint-Jean, d'apparence assez fruste, présente la forme habituelle des édifices de Templiers.

Une longue fenêtre, sans décoration ajoure le choeur plus allongé que la nef, celle-ci couverte en lambris à des ouvertures plus réduites, mais accompagnées de colonnettes. (Des colonnettes existent à l'extérieur de la fenêtre.)

La façade et le pignon avec le clocher-arcade, ont été entièrement refaits. Ce monument, malgré tout, ne peut laisser indifférent, car il prouve qu'au XIIIe siècle, époque de sa construction, les Templiers, tout en conservant le plan rectangulaire des édifices de l'ordre, en avaient déjà, sensiblement, modifié la disposition intérieure et l'éclairage.

Au XIVe siècle, la couverture romane du choeur fut remplacée par des croisées d'ogives. Afin de renforcer les gouttereaux, de gros contreforts les épaulent; ceux de la construction du XIIIe siècle, peu élevés et terminés en glacis, sont encore en place au chevet.

A la clef, apparaît une croix de Malte. Cette maison du Tastre, en effet, était passée, comme tous les établissements des Templiers de la région, sous la dépendance des Hospitaliers du Temple des Epaux.

Sa chapelle est utilisée, de nos jours, pour les cérémonies du culte. Au nord-est du chevet, une terre appelée « champ du gouverneur », rappelle l'existence de cette commanderie.
Sources: Les Templiers en Charente les Commanderies et leurs Chapelles - Charles Daras - S.A.H.C.


Teline   (08)

Domaine du Temple à Teline
Département: Ardennes, Arrondissement et Canton: Vouziers - 08


Domaine du Temple à Teline
Localisation: Domaine du Temple à Teline


Pierre, abbé du couvent de Saint-Remi, par ses lettres du mois de juin 1215, céda aux frères de la chevalerie du Temple, tout ce que lui et ses religieux possédaient dans l'alleu de Condé, « in alodio de Condeto », tant en bois, prés, qu'en cens et revenus seigneuriaux à Claire-Fontaine, « in villa que Clarus Fons nuncupatur », à la charge par les dits frères de rendre chaque année à l'abbé de Saint-Remi, 54 setiers de grains à la mesure de Machault (Ardennes), « ad mensuram de Machaudio », moitié froment, moitié avoine, avec vingt sols remois, à recevoir dans la maison du Temple à Tellines, « in domo Templi apud Telines », le lendemain de la saint Remi, sauf pour les vingt sols qui devaient être payés à la saint Jean-Baptiste, sous peine de cinq sols d'amende.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Temniac   (24)

Domaine du Temple à Temniac
Département: Dordogne, Arrondissement: Sarlat-la-Canéda, Canton et Commune: Sarlat-la-Canéda - 24


Domaine du Temple à Temniac
Localisation: Domaine du Temple à Temniac


L'église (MH) romane du XIIe siècle avec abside en cul-de-four, jouxte un château médiéval ayant appartenu aux templiers: « preceptoribus Templi et demorum Tempnhacum » 1180 (PVM). Relevait de l'évêché de Sarlat.


Château et Eglise de Temniac
Château et Eglise de Temniac - Sources: Jack Bocar


Publié sur le site avec l'aimable autorisation des Editions Pilote 24
Sources: André Goineaud-Bérard, Templiers et Hospitaliers en Périgord - Editions Pilote 24, février 2002


Tempel   (15)

Domaine du Temple à Tempel
Département: Cantal, Arrondissement: Saint-Flour, Canton: Massiac, Commune: Bonnac - 15


Domaine du Temple à Tempel
Localisation: Domaine du Temple à Tempel


Tempel, village et château ruiné sur la commune de Bonnac.
— Tempel; Tempelz, 1558 (Terrier de Tempel)
— Tempels; le membre de Templex; Tempez, 1581 (Terrier de la commanderie de Celles)
— Tenpel, 1640 (Etat civil)
— Tempel (Carte de Cassini)
Sources: Dictionnaire topographique du département du Cantal, par M. Emile Amé. Paris Imprimerie de Nationale M DCCC XCVII.


Temple (Le) (Saint-Romain-la-Motte)   (42)

Le Temple de Saint-Romain-la-Motte
Département: Loire, Arrondissement: Roanne, Canton: Saint-Haon-le-Châtel, Commun: Saint-Romain-la-Motte - 42


Le Temple de Saint-Romain-la-Motte
Localisation: Le Temple de Saint-Romain-la-Motte


La commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Verrières-en-Forez, avait reçu, pour sa part des biens confisqués sur les Templiers, la maison ou Temple de Saint-Jean, commune de Saint-Romain-la-Motte, avec une chapelle, but d'un pèlerinage assez fréquenté.
Et la grange de Chastre, commune de Saint-Etienne-le-Molard (Département: Loire, Arrondissement: Montbrison, Canton: Boën - 42)
Sources: Bulletin de La Diana, Juillet-Décembre 1898. Montbrison - Commanderie de la Verrières


Temple (Le) Ain   (01)

Lieux Le Temple dans le département de l'Ain, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Attignat - 01
Temple (Le), lieu-dit, sur la commune d'Attignat.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Meximieux, Commune: Pérouges - 01
Temple (Le), sur la commune de Pérouges.
— Ancienne Maison du Temple, puis des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— Iter publicum tendens de Perogiis versus Templum, 1376 (Archives de la Côte-d'Or, B 687, folio 31 rº)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Replonges, Commune: Pont-de-Vaux - 01


Le Temple de Reyssouze
Localisation: Le Temple de Reyssouze


Temple (Le), maison isolée et triage, sur la commune de Reyssouse.

Le Temple d'Acoyeu
Département: Ain, Arrondissement: Belley, Canton: Belley, Commune: Brens - 01


Le Temple d'Acoyeu
Localisation: Le Temple d'Acoyeu


Temple et commanderie (d'Acoyeu), sur la commune de Brens.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— Maison des Templiers, fondée vers 1149.
— Ecclesia de Cohiaco, 1149 (Guigue, Topographie, page 2)
— Après la suppression de l'Ordre des Templiers, cette Maison arriva aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui l'unirent aux biens de Chambéry.

Le Temple-de-Condamine
Département: Ain, Arrondissement: Nantua, Canton: Hauteville-Lompnes, Commune: Condamine - 01
Temple (de-Condamine),
— Ancienne Maison du Temple, construite par les Templiers de Mollisole, vers 1232, sur le territoire de Condamine-La-Doye, fut démolie sur les réclamations des chartreux de Meyriat.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Temple d'Ecorcheloup ou Corcheloup
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Meximieux, Commune: Dagneux - 01


Temple d'Ecorcheloup
Localisation: Temple d'Ecorcheloup


Temple (Ecorcheloup d'), sur la commune de Dagneux.
— Ancienne Maison des Templiers.
— Dévolue aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem après 1312.
— Domus Milicie Templi d'Escorchilou, 1271 (Gugue, Topographie, page 139)
— En 1652, le Temple d'Ecorcheloup était en ruines et ses possessions formèrent un membre de la Commanderie des Feuillées.
Il existe un lieu-dit près de Montluel qui se nomme les Ecorchats, au-dessus de Dagneux

Le Temple de Laumusse
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Vonnas, Commune Crottet - 01


Le Temple de Laumusse
Localisation: Le Temple de Laumusse


Temple-de-Laumusse (Le),
— Ancienne Maison des Templiers, passée aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
— Domus Templi de la Muscia, 1203 (Cartulaire lyonnais, tome I, nº 91)
— Templum de la Muce, 1219 (archives du Rhône, titres de Laumusse, chapitre II, nº 3)
— La mayson de la chavalleri del Temple de la Muce, 1265 (Cartulaire lyonnais, tome II nº 663)

Le Temple de Mollisole
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Ceyzériat, Commune: Druillat - 01


Le Temple de Mollisole
Localisation: Le Temple de Mollisole


Le Temple de Mollisole, sur la commune de Druillat
— Ancienne Maison des Templiers passée aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
— Domus Templi de Molisola, 1232 (Cartulaire lyonnais, tome I, nº 276)
— Josta in chimin tendent de la Rua al Trenplo, 1341 environ (terrier du temple de Mollissole, folio 1 rº)
— Li maisons de Maillisola, 1341 environ (Documents linguistiques de l'Ain, page 55)
— Le temple de Molissole, 1555 (archives de l'Ain, H 913, folio 84 vº)
— Le Temple de Mollissolle, membre de la Commanderie des Feuillez, 1642 (archives de l'Ain, H 801)
— Preceptor des Feuilles, cum Templo de Molissoles, 1671 (Beneficia dioc. lugd., page 252)
Commanderie des Feuillets: Le Temple de Molisolle, membre cinquième, 1674 (archives du Rhône, les Feuillées, titres communs, nº 18)
— Le Temple de Molissol consistant en une chapelle, des bâtiments ruraux, un moulin appelé de Rossette et des fonds, 1788 (ibid., nº 1)
— Le Temple de Mollissole, XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
— Le Temple (Etat-Major)

Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Attignat, Commune: Saint-Martin-Le-Châtel - 01


Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel
Localisation: Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel


Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel, dans la commune.
— Ancienne Maison des Templiers passée à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, commanderie de Laumusse.
— Domus templi Sancti Martini Castri, 1345 (archives du Rhône, terrier de Saint-Martin, tome I, folio 5 rº)
— Preceptor domus Mucie, ad causam domus Templi Sancti Martini Castri, 1410 environ (terrier de Saint-Martin, folio 22 rº)
— Domus templi Sancti Martini Castri, unius membrorum ex membris domus Mussie, 1496 (archives, de l'Ain, H 856, folio 1 rº)
— En champt du Tremploz, 1496 (ibid., H 850, folio 488 rº)
— Le Temple de Saint Martin le Chastel, 1763 (ibid., H 899, folio 411 vº)

Le Temple de Tanay
Temple-de-Tanay (Le), sur la commune de Tramoyes.
— Ancienne Maison des Templiers, membre du Temple d'Ecorcheloup. Fondée en 1200 par Guichard d'Anthon.
— Cette maison passa par la suite à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
— Vichardus de Anton dédit fratribus milicie Templi, domum de Tanaies, 1200 (Guigue, Documents de Dombes, page 72)
— La leva del Templo, 1285 (Polyptique de Saint-Paul, page 131).
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple de Villars
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Villars-les-Dombes - 01


Le Temple de Villars
Localisation: Le Temple de Villars


Le Temple de Villars, sur la commune de Villars-les-Dombes.
— Ancienne Maison des Templiers fondée avant 1201.
— Passée, en 1312, aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui l'annexèrent à leur commanderie des Feuillées.
— Templum du Vilariis, 1250 environ (pouillé du diocèse de Lyon, folio 11 vº)
— Domus milicie Templi de Vilars, 1274 (Guigue, Documents de Dombes, page 189)
— Tremplum de Vilars, 1299-1369 (archives de la Côte-d'Or, B 10455, folio 3 rº).
— Perlo comandour dou Tremplo de Vilars, 7337 (Documents linguistiques de l'Ain, page 93)
— Commanderie des Feuillets: Villards, membre sixième, 1674 (archives du Rhône, les Feuillées, titres communs, nº 18).
— Le membre de Villard, sans aucun bâtiment, 1783 (ibidem, nº 1).
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


Temple (Le) Aisne   (02)

Lieux Le Temple dans le département de l'Aisne, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Aisne, Arrondissement: Laon, Canton: Guignicourt, Commune: Pontavert - 02


Le Temple de Pontavert
Localisation: Le Temple de Pontavert


Temple (Le), ferme sur la commune de Pontavert. Son nom lui vient de ce qu'elle fut bâtie par les Templiers à qui son terroir avait été donné vers 1150.
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Aisne, par M. Auguste Matton, Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXI

Templiers
— Cet ordre avait été fondé en 1128 pour l'escorte et la défense des pèlerins dans la Terre-Sainte. Les chevaliers du Temple tiraient leur nom d'un palais attenant au temple de Jérusalem, qui leur avait été donné par Godefroy de Bouillon. Barthélemi, évêqué de Laon, les introduisit dans cette ville vers 1129. Ils s'établirent ensuite successivement à Bertaignemont, Chailvet, le Temple, dépendance de Pontavert, et Saint-Quentin vers 1150; à Braie-en-Laonnois 3 ans après, à Puisieux et Câtillon en 1154, à Boncourt en 1157, à Oulchy en 1177, à Maupas près Soissons et Viviers vers 1220, et au Mont-de-Soissons quelques années après. Ils eurent encore des établissemens à Rocourt et Séry-Mézières, près de Saint-Quentin, à la Moufflaie, dépendance de Saint-Christophe-à-Berry, à Mortefontaine, à Château-Thierry , etc.; mais la date de leur fondation est incertaine.
— La suppression de l'Ordre des Templiers ayant été prononcée en 1307, tous leurs biens furent donnés aux frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui avaient été institués à la même époque qu'eux, et dans un but à peu près semblable.
Sources: Dictionnaire Historique du département de l'Aisne, tome II, par Melleville. Laon 1865


Temple (Le) Aube   (10)

Lieux Le Temple dans le département de l'Aube, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

L'Etang du Temple
Département: Aube, Arrondissement: Bar-sur-Aube, Canton: Vendeuvre-sur-Barse - 10


Temple de La Loge-aux-Chèvres
Localisation: Temple de La Loge-aux-Chèvres


Temple (L'étang du), commune de La Loge-aux-Chèvres.

La Forêt du Temple
Département: Aube, Arrondissement: Bar-sur-Aube, Canton: Vendeuvre-sur-Barse - 10


Temple Forêt du Temple
Localisation: Temple Forêt du Temple


Temple (Forêt du), partie de la forêt du Der et de celle d'Orient, commune d'Amance.
— La Forêt du Temple, 1255 (Cartulaire du Temple)
— Ancien siège de la Maison du Temple d'Orient.

Le Temple
Département: Aube, Arrondissement: Nogent-sur-Seine, Canton: Saint-Lyé - 10


Le Temple de Saint-Flavy
Localisation: Le Temple de Saint-Flavy


Temple (Le), commanderie, près de Saint-Flavy, dépendant de celle de Coulours.
— Paeceptoria Templariorum, XVIIe siècle (Pouillé)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple ou commanderie

Le Temple
Département: Aube, Arrondissement et Canton Troyes, Commune: Saint-Julien-les-Villas - 10


Le Temple Saint-Julien-les-Villas
Localisation: Le Temple Saint-Julien-les-Villas


— Temple (Le), commanderie sur le territoire de Saint-Julien, le presbytère en occupe une partie.
— Templarii, 1208 (charte du prieuré de Foicy)
— Frates Militie Templi, 1210 (charte du prieuré de Foicy)
— Domus Templi, 1254 (Cartulaire de la léproserie de Troyes)
Le Temple était dans la commune, de nos jours à disparu

Le Temple
Département: Aube, Arrondissement: Troyes, Canton: Vendeuvre-sur-Barse, Commune: Verrières - 10


Le Temple de Verrières
Localisation: Le Temple de Verrières


Temple (Le), Préceptorie, aujourd'hui ferme sur la commune de Verrières, autrefois Villiers.
— Vilers, 1154 (charte de l'abbaye de Saint-Loup)
— Villare secus Verrrias, 1195 (charte de l'abbaye de Montiéramey)
— Viler, 1197 (charte de l'abbaye de Montiéramey)
— Grangia de Villari, 1199 (charte de l'abbaye de Montiéramey)
— Vilers juxta Verrerias, 1231 (charte de l'abbaye de Montier-La-Celle)
— Villers, 1209 (Cartulaire du Temple)
— Militia Templi de Villaribus, 1253 (Cartulaire du Temple)
— Villiers, XIVe siècle (Procès des Templiers)
— Villiers lez Verrières, Le Temple de Verrières, 1328 (prisie de Villemor)
— Le Temple, 1336 (charte du Prieuré de Notre-Dame-en-l'Ile)
— Le Temple de Villiers, de la seigneurie d'Isle (Aumont), 1503 (Bibliothèque nationale collection de Champagne, tome XVII)
— Le Temple (Le prieuré du), commune des Riceys.
— Tradition de l'existence d'un ancien prieuré dans la contrée nommé Sous le Temple.
— 192, (concession de Milon, comte de Bar-sur-Seine)

Le Temple
Temple (Préceptorie du)
— Buxières, Saint-Flavit, Villiers, près de Verrières, Villiers-Herbice.
— Les Templiers possédaient des biens dans un grand nombre de paroisses. Les contrées où ces biens étaient situés ont conservé généralement le nom de Temple, et aussi celui de Loges.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple ou commanderie
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.


Temple (Le) Aude   (11)

Lieux Le Temple dans le département de l'Aude, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Aude, Arrondissement et Canton: Narbonne - 11
Temple (Le), sur la commune de Narbonne.
— Ancien hôpital des Templiers.
— Domus Militie Templi, in parrochia Sancti Sebastiani, 1263 (Doat, 56, folio 80)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple, était dans la ville de Narbonne

Les Templiers
Département: Aude, Arrondissement: Carcassonne, Canton: Bram, Commune: Fanjeaux - 11
Templiers (Les), sur la commune de Fanjeaux.
— Ancien fief de l'Ordre du Temple, au décimaire de Saint-Martin.
— Terra des Templiers, 1217 (Archives de l'Aude, H 340)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Aude, rédigé par L'Abbé Sabarthès. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXII.


Temple (Le) Boulogne-sur-Mer   (62)

Lieux Le Temple dans le département du Pas-de-Calais, arrondissement de Boulogne-sur-Mer, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Boulogne-sur-Mer, Canton: Desvres, Commune: Ferques - 62
Temple (Le), Mouni sur la commune de Ferques.
— Emericus de Templo (Cartulaire de Beaulieu)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Boulogne-sur-Mer, Canton: Desvres, Commune: Wissant - 62
Temple (Le), Lieu-dit, ou Les Templiers, commune de Wissant.
— Le Temple de Wissant XIIIe siècle (Charte d'Artois, A 47, nº7)
— Domus Templariorum de Wissancq, 1543 (Tassard)
— Ou plutôt lisez, Domus Militie Templi de Wistant, 1513 (Tassard)
— Rue qui maisne du marché au Temple, 1523 (Cueil. Notre Dame de B.)
— Aujourd'hui enseveli sous les sables.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
Sources: Dictionnaire Topographique de l'Arrondissement de Boulogne-sur-Mer, département du Pas-de-Calais, par M. l'Abbé D. Haigneré. Boulogne-sur-Mer 1881


Temple (Le) Côte-d'Or   (21)

Lieux Le Temple dans le département la Côte-d'Or, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, Canton: Genlis - 21


Le Temple de Fauverney
Localisation: Le Temple de Fauverney


Temple (Le), sur la commune de Fauverney.
— Maison du Temple, Chapelle, Moulin et Métairie.
— La mason dou Temple de Fauverné, 1298 (Bure 1256)
— Le Temple de Fauvernier, vers 1450 (Bure1158, folio 46 vº)
— La maison du Temple du dit Fauverney, la maison du Temple, 1469 (Bure 1159)
— Fauverney..., la maison et son molin du Temple, 1610 (C 4733, folio 232 rº)
— Le moulin du Temple, et la maison inhabitée, 1657 (C 5208 folio 8 vº)
— Chapelle Notre Dame, qui est encore appellée le Temple, 1696 (Fyot, page 285)
— Le Temple, XVIIIe siècle (Carte de Cassini)
— Après 1312, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem ont réunie la Maison du temple de Fauverney à leur biens de Dijon (La Madeleine) (Courtépée, tome II, page 188)

Le Temple
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Montbard, Canton: Châtillon-sur-Seine - 21
Moulin du Temple, commune de Thoires.
— Molendinum Templi, de Toyre, 1220 (Epailly, H 1187)
— Milendinum de Thoyra, quod est fratrum milicie Templi, 1233 (Ibidem)
— Les moullins du Temple, de Thoires, 1635 (Ibidem)
— Le moulin du Temple lès Thoires, 1672 (Bure 10814)
— Ce moulin appartenait aux Templiers d'Epailly.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Les Templières
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, Canton: Fontaine-lès-Dijon, Commune: Ruffey-les-Echirey - 21


Les Templières de Fontaine-lès-Dijon
Localisation: Les Templières de Fontaine-lès-Dijon


Templières (Les), lieu-dit, commune de Fontaines-les-Dijon.

Les Templiers
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, canton: Is-sur-Tille - 21


Les Templiers de Gemeaux
Localisation: Les Templiers de Gemeaux


Templiers (Les), lieu-dit, commune de Gemeaux (Huguenin, Gemeaux, 167-168)
Ce doit être la ferme des Templiers de Fontenotte
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.


Temple (Le) Calvados   (14)

Lieux Le Temple dans le département du Calvados, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Calvados, Arrondissement: Vire, Canton: Aunay-sur-Odon - 14


Le Temple de Cahagnes
Localisation: Le Temple de Cahagnes


Temple (Le), hameau sur la commune de Cahagnes.

La Templerie
Département: Calvados, Arrondissement et : Vire, Commune: Courson - 14


La Templerie de Courson
Localisation: La Templerie de Courson


Templerie (La), hameau sur la commune de Courson.
Sur la carte de Cassini, ce lieu-dit est nommé la Chevallerie

Les Templeries
Département: Calvados, Arrondissement: Vire, Canton: Condé-sur-Noireau, Commune: Viessoix - 14


Les Templeries de Viessoix
Localisation: Les Templeries de Viessoix


Templeries (Les), hameau sur la commune de Viessoix.
Sources: Dictionnaire Topographique du département du Calvados, par C. Hippeau. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCC. LXXXIII


Temple (Le) Cantal   (15)

Lieux Le Temple dans le département du Cantal, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Cantal, Arrondissement et Canton: Mauriac, Commune: Drugéac - 15
Temple (Le), maison ruinée sur la commune de Drugéac.
— La Maison du Temple, 1787 (Chabrol, tome IV)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Moulin du Temple
Département: Cantal, Arrondissement: Saint-Flour, Canton: Neuvéglise, Commune: Jabrun - 15


Moulin du Temple de Jabrun
Localisation: Moulin du Temple de Jabrun


Temple (Moulin du), hameau et moulin détruit sur la commune de Jabrun.
— Molin appellé del Templi, 1508;
— Le Moulin del Temple, 1686 (Terrier de la Garde-Roussillon).
— Le moulin du Temple avait appartenu autrefois à l'Ordre du Temple, puis avait été réuni à la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem de Montchamp.

Tempel, village et château ruiné, commune de Bonnac.
Département: Cantal, Arrondissement et Canton: Saint-Flour, Commune: Bonnac - 15


Le Temple de Bonnac
Localisation: Le Temple de Bonnac


— Tempel; Tempelz, 1558 (Terrier de Tempel)
— Tempels; le membre de Templex; Tempez, 1581 (Terrier de la commanderie de Celles)
— Tenpel, 1640 (Etat civil)
— Tempel (Carte de Cassini)
— Tempel était un membre de la Maison du temple de Celles.
Sources: Dictionnaire topographique du département du Cantal, par M. Emile Amé. Paris Imprimerie de Nationale M DCCC XCVII.


Temple (Le) Deux-Sèvres   (79)

Lieux Le Temple dans le département des Deux-Sèvres, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple de Mauléon
Département: Deux-Sèvres, Arrondissement: Bressuire, Canton: Mauléon - 79


Le Temple de Mauléon
Localisation: Le Temple de Mauléon


Temple (Le), canton de Châtillon-sur-Sèvre.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— Domus Templariorum Sancti Salvatoris de nemone Malleonii, 1215 (Archives historiques du Poitou, tome I, Fonts LII)
— Templum Sancti Salvatoris prope Malleonem, 1234 (Ibidem)
— Le Temple de Mauléon, 1262 (Archives V. H. 3, 721)
— Lopital d'auprès Moléon, jadis du Temple, 1330 (Ibidem, 723)
— Lospitau de Mauléon, jadis do Temple, 1334 (Ibidem, 725)
— Domus de Temple prope Malleneansi, 1384 (Archives de Saint-Loup)
— Chapelle Saint-Sébastien fondée au Temple, vers 1486, par Guyon Guerry (Archives V. H. 3, 721)
— Le Temple dépendait de la sénéchaussée de Poitiers, de l'élection et du duché de Châtillon-sur-Sèvre, jadis Mauléon.

Le Temple
Département: Deux-Sèvres, Arrondissement et Canton: Bressuire, Commune: Boismé - 79


Le Temple de Boismé
Localisation: Le Temple de Boismé


Temple (Le), ferme sur la commune de Boismé.

Le Temple
Département: Deux-Sèvres, Arrondissement et Canton: Parthenay, Commune: Parthenay - 79


Le Temple de Parthenay
Localisation: Le Temple de Parthenay


Temple (Le), Moulin, sur le Thoué, commune de Parthenay.
— Relevait de la Maison du Temple de La Lande de Courgé, 1543 (Archives V. H. 3)
— Moulin du Temple, 1579 (ma collection)

La Templerie
Département: Deux-Sèvres, Arrondissement: Bressuire, Canton: Mauléon, Commune: Saint-Pierre-des-Echaubrognes - 79


La Templerie d'Echaubrognes
Localisation: La Templerie d'Echaubrognes


Templerie (La), hameau sur la commune des Saint-Pierre-des-Echaubrognes.
Templerie (La), village sur la commne de Loublande.
— Relevait de la Maison du Temple de Mauléon, 1664 (Archives, V. H. 3, 725)

Le Temple
Département: Deux-Sèvres, Arrondissement: Niort, Canton: Autize-Egray - 79
Temple (Le), ferme sur la commune de Scillé.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple, il y a un lieu-dit nommé Le Temps
Sources: Dictionnaire Topographique du Département des Deux-Sèvres, par Bélisaire Ledain. Poitiers M. DCCCC. II


Temple (Le) Drôme   (26)

Lieux Le Temple dans le département de la Drôme, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Drôme, Arrondissement: Valence, Canton: Saint-Vallier, Commune: Albon - 26


Le Temple d'Albon
Localisation: Le Temple d'Albon


Temple (Le), quatier de la commune d'Albon.
— Templum de Albba (pour Albo, XIVe siècle (Pouillé de Vienne)
— Le Temple d'Albon, 1645 (Archives de la Drôme, E 2198)
— Ancienne Maison du Temple, unie sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à la commanderie de Lachal, après 1312.

Le Temple
Département: Drôme, Arrondissement: Nyons, Canton: Nyons et Baronnies, Commune: Lachau - 26
Le Temple, ruiné, commune de Lachau.
— Templum de Calvia, 1308 (Archives des Bouches-sur-Rhône, B 155)
— Restes ou ruines d'une Maison du Temple, qui avait des dépendances à Séderon (Drôme) et à Sainte-Colombe (Hautes-Alpes), et qui fut supprimée en 1308.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Drôme, Arrondissement et Canton: Valence - 26
Le Temple, lieu détruit, sur la commune de Valence ou du Bourg-des-Valences, dans lequel se trouvait une Maison du Temple.
— Fratres Templi Salomonis, 1183 (Cartulaire du Bourg-lès-Valences)
— Domus Templi de Valencia, 1201 (Cartulaire Durbon)
— Ecclesia Templi Valentinensis, (1371 (Archives de la Drôme, E 2465)
— La Coste du Temple, 1611 (Terrier de Ruynat)
— Après 1312, et la suppression de l'Ordre du Temple, cette Maison du Temple fut unie aux biens des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qu'ils avaient à Valence.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Les Temples
Département: Drôme, Arrondissement: Die, Canton: Dieulefit, Commune: Puy-Saint-Martin - 26


Les Temples de Puy-Saint-Martin
Localisation: Les Temples de Puy-Saint-Martin


Temples (Les), quartier de la commune de Puy-Saint-Martin
— La Terre du Temple, 1529 (Archives de la Drôme, E 569)
— Le Temple, 1636 (parcelle)
— Les Temple furent sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, des dépendances de la ferme la Dromette, puis de la commanderie de Montélimar.
Sur la carte de Cassini, le lieu Les Temples est nommé commanderie


Les Temples de Puy-Saint-Martin
Localisation: Les Temples de Puy-Saint-Martin



Les Temples
Département: Drôme, Arrondissement: Nyons, Canton: Nyons et Baronnies - 26
Temple (Les), quatier de la commune de Montbrun-les-Bains.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Dromette
Département: Drôme, Arrondissement: Nyons, Canton: Montélimar - 26


Le Temple de Dromette
Localisation: Le Temple de Dromette


Dromette, quartier de la commune de Montélimar
— Dromella (sic), 1371 (Archives de la Drôme E 2465)
— Ancienne ferme de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dépendance de la commanderie de Montélimar et ansuite dépendance de la commanderie de Valence.
Sources: Dictionnaire topographique du dépatement de la Drôme, par J. Brun-Durand. Paris Imprimerie Nationale M DCCC XCI


Temple (Le) Eure   (27)

Lieux Le Temple dans le département de l'Eure, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Les Templiers
Département: Eure, Arrondissement: Les Andelys, Canton: Val-de-Reuil - 27
Templiers (Les), lieu-dit conservé au Vaudreuil (Paul Goujon, Histoire du Vaudreuil.)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Eure, rédigé par M. Le Marquis de Blosseville. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXVIII.


Temple (Le) Eure-et-Loir   (28)

Lieux Le Temple dans le département d'Eure-et-Loir, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple, village sur la commune de La Bourdinière-Saint-Loup
Département: Eure-et-Loir, Arrondissement et Canton: Chartres - 28


Le Temple de la Bourdinière-Saint-Loup
Localisation: Le Temple de la Bourdinière-Saint-Loup


— Templum, 1191 (charte du prieuré de la Bourdinière)
— Le Temple-de-Beauvoir, 1382 (Aveu de Pierre-Coupe)
— Après 1312, la commanderie de Sours, ressortissait pour la justice au bailliage de Chartres.

Le Temple, ferme sur la commune de la Chapelle-Fortin.
Département: Eure-et-Loir, Arrondissement: Dreux, Canton: Saint-Lubin-des-Joncherets, Commune: la Chapelle-Fortin - 28


Le Temple de la Chapelle-Fortin
Localisation: Le Temple de la Chapelle-Fortin


— Le Temple-soubz-Bouessi-le-Secq, 1406 (Charte de la seigneurie de la Ferté-Vidame)

Le Temple, hameau sur la commune de Saucelle, aujourd'hui détruit.
Département: Eure-et-Loir, Arrondissement: Dreux, Canton: Saint-Lubin-des-Joncherets, Commune: Brézolles - 28
Probablement que le nom Temple ? été remplacé par cellui de commanderie


Temple de La Saucelle
Localisation: Temple de La Saucelle


— Abandonné vers 1720, devait son nom à la commanderie, sur la commune de la Saucelle.
— Chemin Templier, 1728 (paln)
— Il y a la commanderie d'Olivet.

La Saucelle, canton de Senonches, commune de Brézolles
— Salcetula, vers 1115 (Cartulaire de Saint-Père-en-Vallée)
— Saucelle, vers 1250 (Pouillé)
— Saucella, 1626 (Pouillé)
— La Saucelle, 1701 (Charte de la seigneurie de la Ferté-Vidame)
— Sainte-Anne de la Saucelle, 1736 (Pouillé)
— Le fief de la Saucelle ressortissait pour la justice au comté de Senonches.

La Commanderie, hameau, commune de La Saucelle, près de Brézolles
— Sous le nom de Commanderie d'Olivet

La Ville-Dieu-en-Drugesin
Département: Eure-et-Loir, Arrondissement: Dreux, Canton: Saint-Lubin-des-Joncherets, Commune: Laons - 28


Commanderie de La Villedieu
Localisation: Commanderie de La Villedieu


— Tirait son nom de la commanderie de Ville-Dieu-en-Drugesin, de laquelle il dépendait.

La Commanderie, écart sur la commune de Morvilliers.
Département: Eure-et-Loir, Arrondissement: Dreux, Canton: Saint-Lubin-des-Joncherets, Commune: Morvilliers - 28


Commanderie de Morvilliers
Localisation: Commanderie de Morvilliers


La Commanderie, écart commune de Morvilliers
Sources: Dictionnaire Topographique du département d'Eure-et-Loir, par M. Lucien Merlet. Paris Imprimerie Impériale M. DCCC. LXI


Temple (Le) Hérault   (34)

Lieux Le Temple dans le département de l'Hérault, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple, ferme sur la commune de Vailhan.
Département: Hérault, Arrondissement: Béziers, Canton: Cazouls-lès-Béziers, Commune: Vailhan - 34


Le Temple de Vailhan
Localisation: Le Temple de Vailhan


— Le Temple (Cartes du diocèse de Béziers et de Cassini)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Hérault. Par M. Eugène Thomas. Paris Imprimerie Nationale, M DCCC LXV.


Temple (Le) Haut-Rhin   (68)

Lieux Le Temple ou Templehof dans le département du Haut-Rhin, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Templehof
Département: Haut-Rhin, Arrondissement: Colmar-Ribeauvillé, Canton: Sainte-Marie-aux-Mines, Commune: Bergheim - 68


Le Temple de Bergheim
Localisation: Le Temple de Bergheim


Templehof, ferme sur la commune de Bergheim.
— Templhoff, 1475 (Registre des Dominiquains de Colmar)
— Commanderie (Carte de Cassini)
— Ancienne Maison du Temple.
— Après 1312, fut réuni à la préceptorie Joannite de Shlestadt (Baquol)
Sources: Dictionnaire Topographique du Haut-Rhin, par M. Georges Stoffel. Paris, Imprimerie Impériale M. DCCC. LXVIII


Temple (Le) Haute-Loire   (43)

Lieux Le Temple ou Templehof dans le département de la Haute-Loire, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Haute-Loire, Arrondissement: Puy-en-Velay, Canton: Velay volcanique - 43
Temple (Les Prés du), prairies à Solignac-sur-Loire.
— Pratum voc, del Temple, aux Pratz del Temple, 1424 (Archives du Rhône, H. 2233)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Haute-Loire, Arrondissement: Puy-en-Velay, Canton: Velay volcanique - 43
Temple (Moulin du), à Solignac-sur-Loire.
— Molendinum domus Templi, 1233 (Archives du Rhône, Chantouin)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Haute-Loire, par M. Auguste Chassaing. Paris Imprimerie Nationale MDCCCCVII


Temple (Le) Haute-Marne   (52)

Lieux Le Temple ou Templehof dans le département de la Haute-Marne, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Haute-Marne, Arrondissement: Chaumont, Canton: Châteauvillain - 52
Temple (Le), contrée, commune d'Autreville-sur-la-Renne.
— Cette contrée devait un cens au commandeur de Corgebin.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Haute-Marne, rédigé par Alphonse Roserot. Paris M. DCCCC. III.


Temple (Le) Hautes-Alpes   (05)

Lieux Le Temple ou Templehof dans le département des Hautes-Alpes, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement et Cancon: Briançon - 05
Temple (Le), quatier de la ville de Briançon.
— Ce nom indique une ancienne propriété des Chevaliers de l'Ordre du Temple.
— Templum, 1344 (Briançon)
— Le Temple, 1539, (Cadastre de Briançon)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
— Quartier de la commune de Crottes ?
— In Templo, 1458 (Crottes, cadastre)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement et Canton: Gap - 05
— Quartier de la commune de Gap.
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement: Gap, Canton: Serres - 05
Temple (Le), quartier de la commune de Moydans.
— Templum de Moydans, 1309 (Is. Châtel)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement: Gap, Canton: Veynes - 05
Temple (Le), quartier de la commune de La Roche-des-Arnauds.
— Domus Militie de Rocha, 1243 (H.-A. Berthier)
— Domus Militie Templi de Rocha, 1257 (H.-A. Berthier)
— Campum Templariorum, 1270 (H.-A. Berthier)
— Crosum Templi, vers 1300 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Gap)
— Crosum dal Temple, 1422 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Gap)
— Crosum de Templo, 1478 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Gap)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

Le Temple
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement: Gap, Canton: Tallard - 05
Temple (Le), quartier de la commune de Tallard.
— Domus Militie Templi de Tallardo, 1279 (H.-A. Berthier)
— Al Temple, XIVe siècle (Tallard)
— In Templo sive Temple, 1536 (Cadastre Tallard)
Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
Sources: Dictionnaire topographie du département des Hautes-Alpes rédigé par M. J. Roman. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCC. LXXXIV.


Temple (Le) Indre-et-Loire   (37)

Lieux Le Temple ou Templehof dans le département d'Indre-et-Loire, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37


Commanderie du Temple d'Amboise
Localisation: Commanderie du Temple d'Amboise


Temple (commanderie du), à Amboise.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes - 37


Le Temple de Balesme
Localisation: Le Temple de Balesme


Temple (moulin du), commune de Balesme (réunie à Descartes), sur l'Esves.
— Ancienne propriété de la commanderie de La Haye, puis de celle de l'Ile-Bouchard. (Archives de la Vienne, prieuré d'Aquitaine. - Archive d'Indre-et-Loire, biens nationaux)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine, Commune: Braye-sous-Faye - 37


Le Temple de Braye-sous-Faye
Localisation: Le Temple de Braye-sous-Faye


Temple (Le), ferme sur la commune de Braye-sous-Faye.
— Temple-de-Braye, 1440.
— En 1677, il appartenait à François de Bonchamp, prévôt provincial de Touraine.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Chinon - 37


Le Temple de Cheillé
Localisation: Le Temple de Cheillé


Temple (le), commune de Cheillé.
— Ancienne dépendance de la commanderie del'Ile-Bouchard. (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux.)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine - 37


Le Temple de Courcoué
Localisation: Le Temple de Courcoué


Temple (le), ferme, commune de Courcoué.
— Ancien fief.
— En 1525, il appartenait à la famille de Chergé.
— En 1765, à la famille Le Brun.
— (Archives d'Indre-et-Loire, Rôle des 20e.)
— Beauchet-Filleau, Dictionnaire, des familles de l'ancien Poitou, tome I, page 645)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Dolus-le-Sec - 37


Le Temple de Dolus-le-Sec
Localisation: Le Temple de Dolus-le-Sec


Temple (Le), hameau, commune de Dolus-le-Sec.
— Ancienne dépendance de la commanderie de Dolus, puis de celle de Ballan.
— (Archives d'Indre-et-Loire, Titres de la commanderie de Ballan. — Archives de la Vienne, Prieuré d'Aquitaine)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Bléré, Commune: Francueil - 37


Le Temple de Francueil
Localisation: Le Temple de Francueil


Temple (Le), village, commune de Francueil.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine, Commune: l'Ile-Bouchard - 37


Le Temple de l'Ile-Bouchard
Localisation: Le Temple de l'Ile-Bouchard


Temple (Le), près de la ville de l'Ile-Bouchard.
— Ancienne propriété de la commanderie de l'Ile-Bouchard.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Bléré, Commune: Luzillé - 37


Le Temple de Luzillé
Localisation: Le Temple de Luzillé


Temple (Le), commune de Luzillé.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes, Commune: Manthelan - 37


Le Temple de Manthelan
Localisation: Le Temple de Manthelan


Temple (Le), commune de Manthelan.
— Il relevait censivemeat du fief du Grand-Clos.
— (Archives d'Indre-et-Loire, C, 615)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Monts - 37
Temple (le lieu du), dans le bourg de Monts.
Il est cité dans un acte du 13 septembre 1736.
— (Archives d'Indre-et-Loire, Terrier de la commanderie de Ballan)
Le nom Temple à disparu dans ce canton

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine, Commune: Nouâtre - 37


Le Temple de Nouâtre
Localisation: Le Temple de Nouâtre


Temple (le moulin du), sur le ruisseau de Maillé, commune de Nouâtre.
— Ancienne propriété de la commanderie de Nouâtre, puis de celle de l'Ile-Bouchard.
— (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Orbigny - 37
Temple (la maison du), paroisse d'Orbigny.
— Anciene propriété de la commanderie de Ballan.
(Archives de la Vienne, Prieuré d'Aquitaine)
Le nom Temple à disparu dans cette ville

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Reignac-sur-Indre - 37


Le Temple de Reignac-sur-Indre
Localisation: Le Temple de Reignac-sur-Indre


Temple (Le), village, commune de Reignac-sur-Indre.

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chinon, Commune: Rivarennes - 37


Le Temple de Rivarennes
Localisation: Le Temple de Rivarennes


Temple (La maison du), commune de Rivarennes.
— Ancienne propriété de la commanderie d'Amboise, (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux)

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Saint-Cyr-sur-Loire - 37
Temple (Le), ferme, commune de Saint-Cyr-sur-Loire.
— Le Temple, l'Ormeau ou Hommeau-des-Huit-Hommes, 1619.
— Ancien fief.
— C'était une des dépendances de la commanderie de Ballan.
— (Archives d'Indre-et-Loire, Commanderie de Ballan)
Le nom Temple à disparu dans cette ville

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37
Temple (Le moulin du), sur l'Amasse, commune de Saint-Denis-Hors.
— Ancienne propriété de la commanderie d'Amboise.
— Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux.
Le nom Moulin du Temple à disparu dans cette ville

Le Temple
Temple (Lieu du), poroisse de Saint-Mars, près de la route de Nantes à Paris.
Cette commune est inconnue

Le Temple
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine - 37
Temple (Le), ferme, commune de Theneuil.
Est-ce Le Temple près de l'Ile-Bouchard ?
Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome VI. Tours 1881


Temple (Le) Isère   (38)

Lieux Le Temple ou Templehof dans le département de l'Isère, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

La Vigne des Templiers
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Haut-Grésivaudan - 38
Templariorium (Vinca), XIIIe siècle.
— La Vigne des Templiers, quartier sur la commune de Saint-Vincent-du-Mercuze
Le nom Temple à disparu dans cette commune

Bois du Temple
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Le Pont-de-Claix - 38
Temple (Bois), commune de Jarrie.
Le nom Temple à disparu dans cette commune

Jons
Département: Rhône, Arrondissement: Villefranche-sur-Saône, Canton: Genas - 69
— Quartier sur la commune Jons.
Le nom Temple à disparu dans cette commune

Mas
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Matheysine-Trièves - 38
— Mas, commune Saint-Jean-d'Herans.
Le nom Mas à disparu dans cette commune

Mas
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Matheysine-Trièves - 38
— Mas, commune de La Valette.
Le nom Mas à disparu dans cette commune

Templi Avalonis
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Haut-Grésivaudan - 38
Templi Avalonis (magistral), XIIIe siècle.
— Templum subz Avalonem, XIVe siècle.
— Templo (domaine de)
— Le Templier, écart sur la commune de Pontcharra, ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.
Le nom Templiers à disparu dans cette commune

Temple de Bressieux
Département: Isère, Arrondissement Grenoble, Canton: Bièvre - 38


Temple de Bressieux
Localisation: Temple de Bressieux


Templi Breyssinel (preceptorie) XIVe siècle.
— Le Temple, village sur la commune de Saint-Simon-de-Bressieux.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Temple
Templi et Hospital Saint-Johan. Jherusal. (Domaine), XIVe siècle.
— Les Temple, mont., et Chal., sur la commune Le Perier.

Temple de Vaulx
Département: Isère, Arrondissement: La Tour-du-Pin, Canton: L'Isle-d'Abeau, Commune: Saint-Alban-de-Roche - 38


Temple de Vaulx
Localisation: Temple de Vaulx


Templi de Valt (domaine), XIIe siècle.
— Templum Valla de Vaux, XIIIe siècle.
— Templi de Vallibus (domaine), XIIIe siècle.
— Templos de Vaulx (le), XVe siècle.
— Templi Villium (domaine), XVe siècle.
— Le Temple-de-Vaulx, hameau sur la commune de Saint-Alban-de-Roche.
— Vaulx-Milieu et l'Isle-d'Abeau.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Temple
Templi ?, XIVe siècle.
— Le Temple, lieu disparu sur la commune de Mure.
Commune inconnue en Isère

Le Temple
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Tullins, Commune: Saint-Blaise-du-Buis - 38


Le Temple de Saint-Blaise-du-Buis
Localisation: Le Temple de Saint-Blaise-du-Buis


Templi (porta), XIVe siècle.
— Le Temple, mas sur la commune de Saint-Blaise-du-Buis.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.

Ruisseau du Temple
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Chartreuse-Guiers - 38
Templi (prat., de), XIIIe siècle.
— Temple (Risseau, du), ruisseau sur la commune de Saint-Laurent-du-Pont.
Ruisseau du Temple inconnu dans cette commune

Le Temple
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Matheysine-Trièves, Commune: Saint-Martin-de-la-Cluz - 38
Templi villa, XIVe siècle.
— Le Temple, écart sur la commune de La Cluze-et-Pâquier, de nos jours Saint-Martin-de-la-Cluz.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.
Probablement le nom Temple ? été remplacé par Les Chevaliers

Le Temple des Ecrins
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Oisans-Romanche, Commune: Saint-Christophe-en-Oisans - 38


Le Temple des Ecrins
Localisation: Le Temple des Ecrins


Templo (col, de), XVe siècle
— Le Temple, col et glacier, commune de Saint-Christophe-en-Oisans (de nos jours Temple Ecrins).

Le Temple
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Le Sud Grésivaudan, Commune: Chevrières


Le Temple de Chevrières
Localisation: Le Temple de Chevrières


Templum (camp ad), XIIIe siècle.
— L'Hôpital, ferme sur la commune de Chevrières.

Le Temple
Département: Isère, Arrondissement: La Tour-du-Pin, Canton: Morestel, Commune: Courtenay - 38


Le Temple de Courtenay
Localisation: Le Temple de Courtenay


Templum de Treux, XIIIe siècle.
— Le Temple-de-Tirieu, hameau sur la commune de Courtenay.
— Cartulaire du Temple de Vaulx: mandement de Serrières, faisait partie de la Maison du Temple de Lyon sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Temple
Département: Isère, Arrondissement et Canton: La Tour-du-Pin, Commune: Rochetoirin - 38
Templum Violleti (ad), XVIe siècle.
— Le Temple Violet, sur la commune de Rochetoirin.
Le nom Temple à disparu dans cette commune
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Isère comprenant des noms de lieu anciens et modernes, rédigé d'après les manuscrits d'Emmanuel Pilot de Thorey et publié par le chanoine Ulysse Chevalier. Romans imprimerie Jeanne d'Arc 1921.


Temple (Le) Larodde   (63)

Maison du Temple de Larodde
Département Puy-de-Dôme, Arrondissement d'Issoire, Canton: Tauves, Commune: Larodde - 63


Maison du Temple de Larodde
Localisation: Maison du Temple de Larodde


Cette Maison du Temple est connue car elle était un membre de la Commanderie de Pontvieux (Pontviel 1740), sur la commune de Saint-Gal, près de Larodde (63).
Je pense qu'elle pouvait être templière. A la vue de la liste des commandeurs de l'Ordre de Malte, le premier cité est: Hugues de Chambon en 1327.

Léopold Niepce cite aussi cette Maison du Temple, et lui aussi dit qu'elle était un membre de Pontvieux.
Sources: Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne et Ambroise Tardieu, Dictionnaire Historique du Puy de Dôme


Temple (Le) Loire   (42)

Lieux Le Temple dans le département de la Loire, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Les Templiers avaient dans ce hameau (Le Temple) une Maison, avec chapelle et des biens en terres, un bois nommé Le Bois du Temple. C'était une petite Maison avec le rang de commanderie.

Le Temple
Département: Loire, Arrondissement: Roanne, Canton: Renaison, Commune: Saint-Romain-la-Motte - 42


Le Temple de Saint-Romain-la-Motte
Localisation: Le Temple de Saint-Romain-la-Motte


Temple (Le), hameau, commune de Saint-Romain-la-Motte.
Domus Templi, 1370 (sources: B 2002, folio 118 Vº).
Iter quo itur de Sancto Romano ad Templum, 1412 (Sources: B 1887, folio 156 Vº).

Apud Oudam juxta iter quo itur de Chavagniaco versus lo Templo, 1416 (Sources: B 1899 folio 47).

Capella du Temploz, 1435 (Sources: B 1736 folio 61).
Terra de Tremploz, 1436 (sources: B 1899 folio 73).
Ire in voto seu romipetagio Beati Johannis du Temploz die decolationis beati Johannis Baptiste, 1438 (Sources: B 1899 folio 109).

In parochia Nabliaci... juxta iter tendems de les Places de la Foret ad ecclesiam de Templou, 1447 (Sources: terrier Decani, folio 21).

El Templo, 1447 (Sources: terrier Decani, folio 22).

Pélerinage du Temple, 1704, Inventaire sommaire, tome I, page 415).
Le Temple, XVIIIe siècle (Cassini).

La Maison de l'Ordre des Templiers de Saint-Romain-La-Motte fut rattachée à la commanderie de Verrière de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1313. La Chapelle de cet établissement était sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste et, en 1438, on y allait en pèlerinage le jour de la décollation de ce saint.

Le Bois-du-Temple était traversé par la voie romaine de Roanne à Vorogio.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Loire. Par J-E Dufour. Publications de l'Université de Saint-Etienne - 2003.


Temple (Le) Loiret 45   (45)

Le Temple
Département: Loiret, Arrondissement: Montargis, Canton: Courtenay, Commune: Mignères - 45


Le Temple de Mignères
Localisation: Le Temple de Mignères






Le Temple
Département: Loiret, Arrondissement: Montargis, Canton: Gien - 45
Il y avait près de Gien une ferme qui portait le nom de Temple. Il n'y a plus aucun vestiges de nos jours.

Villiers-le-Temple
Département: Loiret, Arrondissement: Orléans, Canton: Meung-sur-Loire, Commune: Epieds-en-Beauce - 45


Villiers-le-Temple
Localisation: Villiers-le-Temple




Tous ces lieux rappellent des domaines appartenant à l'ordre des Templiers.
Sources: Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, page 168, tome XXI, n° 228, Orléans 1929 - Bnf


Temple (Le) Maine-et-Loire   (49)

Lieux Le Temple dans le département de la Maine-et-Loire, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple du Puy-Notre-Dame, près le village de Chavannes.
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Saumur, Canton: Doué-la-Fontaine, Commune: Puy-Notre-Dame - 49


Le Temple de Chavannes
Localisation: Le Temple de Chavannes


— Ancien domaine et vignoble dépendant primitivement de la Maison du Temple de La Lande, puis de la commanderie de La Lande.


commanderie de La Lande
Localisation: commanderie de La Lande


— En 1535, Antoine de Beauvau, qui le vend le 6 décembre à la fabrique paroissiale.
— En est sieur par acquêt ou par arrentement Pierre Caulin en 1606.

Le Temple, village sur la commune de La Tessoualle.
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Cholet, Commune: La Tessoualle - 49


Le Temple de La Tessoualle
Localisation: Le Temple de La Tessoualle


— Ancien domaine du Temple de Moléon, autrefois avec maison fortifiée dite « La Cour », sur un haut coteau, et dont dépendait bois, jardin, garenne, étang (encore aujourd'hui de 62 ares).

Le Temple, quartier du bourg de Trémentines.
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Cholet, Commune: Trémentines - 49
— Ancienne dépendance de la commanderie de Villedieu.
Le Temple est ou était situé dans la commune

La Templerie, commune d'Angers, près de Saint-Léonard.
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Angers, Commune: Saint-Barthélemy-d'Anjou - 49
— Domaine du Temple d'Angers en 1208, qui payait un cens au prieuré de Balée (Voir Huynes, manuscrtits, folio 184 vº)
Le quartier Saint-Léonard à Angers, il y a une rue La Templerie

Le Temple, (Maison du), commune d'Etriché, à la sortie du bourg vers le sud, avant le cimetière.
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Tiercé, Commune: Etriché - 49
— Ancienne maison avec viel enclos dont les murs montrent des traces de portes bouchées, à baies plein cintre, à claveaux réguliers. Probablement ancien domaine des Templiers.
Le nom Temple à disparu dans cette commune
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.


Temple (Le) Marne   (51)

Lieux Le Temple dans le département de la Marne, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Marne, Arrondissement: Epernay, Canton: Sézanne-Brie et Champagne, Commune: Le Gault-Soigny - 51
Temple (Le), ancien écart, commune Le Gault-la-Forêt de nos jours Le Gault-Soigny.
— Le Temple-lèz-Gault, 1488 (Terrier de Montmirail, folio 163 rº)
Le nom Temple à disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Marne, Arrondissement: Sainte-Menehould, Canton: Suippe, Commune: Somme-Yèvre - 51
Temple (Le), fief détruit, commune de Norlieu.
— Domus eorum [Fratrum militie Templi] que dicitur Niger Locus, 1177 (Cartulaire de La Neuville-au-Temple c9)
— Une Maison appellée Le Temple Lez Noirlieu, 1372 (Ibidem)
— Le Temple assis lez la ville de Nerlieu, 1438 (Cartulaire de Montier, 10946, folio 80 vº)
Le nom Temple à disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Marne, Arrondissement: Reims, Canton: Dormans, Commune: Sainte-Gemme - 51


Le Temple de Passy-Grigny
Localisation: Le Temple de Passy-Grigny


Temple (Le), fief sur la commune de Passy-Grigny.

Le Temple
Département: Marne, Arrondissement: Vitry-le-François, Canton: Sermaize-les-Bains, Commune: Vroil - 51


Le Temple de Vroil
Localisation: Le Temple de Vroil


Temple (Le), hameau disparu sur la commune de Vroil.
— 1633 (Lieu régis par la coutume de Vitry)
Il reste en souvenir, la Vallée du Temple entre Vroil (Marne) et Nettancourt (Meuse)
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Meuse, rédigé par M. Félix Liénard. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXII.


Temple (Le) Mayenne   (53)

Lieux Le Temple dans le département de la Mayenne, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Mayenne, Arrondissement: Mayenne, Canton: Lassay-les-Châteaux, Commune: Baroche-Goudouin - 53


Le Temple de Baroche-Goudouin
Localisation: Le Temple de Baroche-Goudouin


Temple (Le), ferme, sur la commune de la Baroche-Goudouin.
— Fief vassal du marquisat de Lassay.
— Ancien domaine des Templiers, comme tous ceux qui suivent.

Le Temple
Département: Mayenne, Arrondissement: Laval, Canton: Meslay-du-Maine, Commune: Saint-Denis-du-Maine - 53


Le Temple de Saint-Denis-du-Maine
Localisation: Le Temple de Saint-Denis-du-Maine


Temple (Le), ferme, sur la commune de Saint-Denis-du-Maine.

Le Temple
Département: Mayenne, Arrondissement: Laval, Canton: Evron, Commune: Voutré - 53
Temple (Le Grand et le Petit), hameau, sur la commune de Voutré.
Le nom Temple a disparu de cette commune

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Château-Gontier, Canton: Azé, Commune: Chemazé - 53


La Templerie de Chemazé
Localisation: La Templerie de Chemazé


Templerie (La), ferme, sur la commune de Chemazé.

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Laval, Canton: Meslay-du-Maine, Commune: Gesnes - 53


La Templerie de Gesnes
Localisation: La Templerie de Gesnes


Templerie (La), ferme, sur la commune de Gesnes.

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Mayenne, Canton: Gorron, Commune: Lesbois - 53


La Templerie de Lesbois
Localisation: La Templerie de Lesbois


Templerie (La), village, sur la commune de Lesbois.

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Château-Gontier, Canton: Azé, Commune: Longuefuye - 53


La petite et la grande Templerie de Longuefuye
Localisation: La petite et la grande Templerie de Longuefuye


Templerie (La), ferme, sur la commune de Longuefuye.

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Laval, Canton: Meslay-du-Maine, Commune: Saint-Céneré - 53
Templerie (La), ferme, sur la commune de Saint-Céneré.
Le nom Templerie a disparu de cette commune

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Laval, Canton: Ernée, Commune: Saint-Hilaire-des-Landes - 53
Templerie (La), village, sur la commune de Saint-Hilaire-des-Landes.
— Donne sont nom à un ruisseau, affluant de celui de Villeneuve.
Le nom Templerie a disparu de cette commune

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Laval, Canton: Evron, Commune: Voutré - 53


La Templerie de Voutré
Localisation: La Templerie de Voutré


Templerie (La), hameau, sur la commune de Voutré.
Il y a dans cette commune: Les Templerie et La Templerie

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Château-Gontier, Canton: Meslay-du-Maine, Commune: Préaux - 53


La Templerie de Préaux
Localisation: La Templerie de Préaux


Templerie (La Grand et la Petite), village, sur la commune de Préaux.

La Templerie
Département: Mayenne, Arrondissement: Château-Gontier, Canton: Azé, Commune: Chemazé - 53


La Templerie-de-Molière
Localisation: La Templerie-de-Molière


Templerie-de-Molière (La), ferme, sur la commune de Chemazé.
Se trouve près du village Menil en Mayenne
Sources: Dictionnaire Topographique du département de la Mayenne, par Léon Maître. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXVIII


Temple (Le) Meurthe-et-Moselle   (54)

Lieux Le Temple dans le département de la Meurthe-et-Moselle, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Bois des Templiers
Département: Meurthe-et-Moselle, Arrondissement: Nancy, Canton: Grand Couronné, Commune: Lenoncourt - 54
Templiers (Bois des), sur la commune de Lenoncourt.
— Ancien bois appartenant au Templiers, puis à l'Ordre de Malte
Le nom Templiers a disparu de cette commune

Les Templiers
Templiers (Les), canton des territoires de Foulcrey et de Barisey-la-Côte.
Le nom Templiers a disparu de ces deux lieux

Les Templiers
Département: Meurthe-et-Moselle, Arrondissement: Nancy, Canton: Meine au Saintois, Commune: Mangonville - 54
Champs-des-Templiers, commune du territoire de Mangonville.
— Voyez Champ-des-Templiers.
— 1403, (Charte de l'Ordre de Malte)
Le nom Templiers a disparu de cette commune
Sources: Dictionnaire Topographique du département de la Meurthe-et-Moselle, par M. Henri Lepage. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXII


Temple (Le) Morbihan   (56)

Lieux Le Temple dans le département du Morbihan, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Guer, Commune: Saint-Jean-la-Poterie - 56


Le Temple de Saint-Jean-la-Poterie
Localisation: Le Temple de Saint-Jean-la-Poterie


Temple (Le), village en partit sur la commune de Saint-Jean-la-Poterie et l'autre partie sur la commune d'Allaire.
— Ancienne dépendance de l'Ordre du Temple qui existe dès le XIe siècle, et elle fait alors partie de la paroisse d'Allaire.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Pontivy, Canton: Ploërmel, Commune: Guillac - 56


Le Temple de Guillac
Localisation: Le Temple de Guillac


Temple (Le), hameau et moulin, commune de Guillac.
— Possession des Templiers de Carentoir.
— 1574, Une tenue d'héritages nommés le temple de Guillac, en la paroisse de Guillac.
— Il y avait: maisons, rues, jardins, pastures, terres labourables et communs environ quarante journaulx.
— 1667, Le commandeur René Chevrier trouve, pour mémoire, que de l'hôpital de Saint-Jan de Villenart dépendent un lieu appelé le temple de Guillac, en la paroisse de Saint-Servan.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Lorient, Canton: Guidel, Commune: Inzinzac-Lochrist - 56


Le Temple d'Inzinzac
Localisation: Le Temple d'Inzinzac


Temple (Le), hameau et moulin à eau.
— Dit Bas-Temple, sur le ruisseau de ce nom, commune d'Inzinzac, ruisseau du Moulin-du-Temple.
— Ancienne possession de l'Ordre du Temple.
— Après 1312, dévolue aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Moréac, Commune: Lizio - 56


Le Temple de Lizio
Localisation: Le Temple de Lizio


Temple (Le), village sur la commune de Lizio.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Muzillac, Commune: Péaule - 56


Le Temple de Péaule
Localisation: Le Temple de Péaule


Temple (Le), hameau sur la commune de Péaule.
— Dépendance de la Maison du Temple de Carentoir.
— 1574, le commandeur Hospitaliers, le mentionne seulement en disant que le commandeur de Carentoir jouit du tiers des oblations.
— 1644 le commandeur Hospitalier en parle un peu plus longuement en ces termes: En la paroisse de Peaulle y a un temple fondé de aint-Jan Baptiste, appelé le Temple-de-Fescal.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Lorient, Canton: Guidel, Commune: Pont-Scorff - 56


Le Temple de Pont-Scorff
Localisation: Le Temple de Pont-Scorff


Temple (Le), hameau sur la commune de Pont-Scorff.
— Ancienne possession de l'Ordre du Temple.
— Vers 1160, les Templiers construisent une chapelle: la chapelle Saint-Jean-de-Jérusalem.
— La paroisse de Pont-Scorff est mentionnée pour la première fois en 1235.
— Après 1312, dévolue aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— Devenue ensuite une annexe de la commanderie des Hospitaliers du Croisty en Saint-Tugdual.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Lorient, Canton: Guidel, Commune: Quistinic - 56
Temple (Le), hameau sur la commune de Quistinic.
C'était jadis le siège d'une aumônerie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mentionnée dès 1160 par le duc Conan IV: Eleemosina de Kistinic.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Moréac, Commune: Saint-Congard - 56
Temple (Le), écart sur la commune de Saint-Congard.
— Dépendance de la Maison du Temple de Carentoir.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Muzillac, Commune: Saint-Dolay - 56


Le Temple de Saint-Dolay
Localisation: Le Temple de Saint-Dolay


Temple (Le), village sur la commune de Saint-Dolay.
— Dépendance de la Maison du Temple de Carentoir.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Guer, Commune: Saint-Jacut-les-Pins - 56


Le Temple de Saint-Jacut-les-Pins
Localisation: Le Temple de Saint-Jacut-les-Pins


Temple (Le), village sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins.
— Dépendance de la Maison du Temple de Carentoir.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Pontivy, Canton: Ploërmel, Commune: Saint-Servant - 56


Le Temple de Saint-Servant
Localisation: Le Temple de Saint-Servant


Temple (Le), village sur la commune de Saint-Servant.
— Dépendance de la Maison du Temple de Carentoir.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Questembert, Commune: Sulniac - 56


Le Temple de Sulniac
Localisation: Le Temple de Sulniac


Temple (Le), village sur la commune de Sulniac.
— Etablissement de l'Ordre du Temple.
— Après 1312, dévolu aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Questembert, Commune: Limerzel - 56


Le Temple de Limerzel
Localisation: Le Temple de Limerzel


Temple de BasLe Temple de Limerzel
Le Temple de Limerzel
, village et bois sur la commune de Limerzel.
— Etablissement de l'Ordre du Temple.
— Après 1312, dévolu aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Pontivy, Canton: Gourin, Commune: Saint-Tugdual - 56
Temple (Moulin du), moulin à eau sur le Pont-Rouge, commune de Saint-Tugdual.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Lorient, Canton: Guidel, Commune: Pont-Scorff - 56


Rue du Temple à Pont-Scorff
Localisation: Rue du Temple à Pont-Scorff


Temple (Rue du), à Pont-Scorff.

Le Temple
Département: Morbihan, Arrondissement: Vannes, Canton: Guer, Commune: Carentoir - 56


Le Temple de Carentoir
Localisation: Le Temple de Carentoir


Temple de Carentoir (Le), village et moulin à vent, commune de Carentoir.
— Maison du Temple.
— Après 1312, dévolue aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Sources: Dictionnaire Topographique du Morbihan, par M. Rosenzweig. Paris, Imprimerie Impériale M. DCCC. LXX
Et
Sources: Guillotin de Corson (Abbé) - Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bretagne - Nantes - Librairie Ancienne et Moderne L. Durange - 1902


Temple (Le) Périgord   (24)

Lieux Le Temple dans le département du Périgord, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Ribérac, Commune: Bertric-Burée, Hameau: Lusignac - 24


Le Temple de Bertric-Burée
Localisation: Le Temple de Bertric-Burée


— Le Temple près de Lusignac (O.S.J.)
— Ce hameau était possession de l'Ordre du Temple.
— Cette possession fut adjointe sous les Hospitaliers de Saint-Jean à la commanderie de Combérenche.

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Ribérac, Commune: Champagne-et-Fontaine - 24
— Terra vocable del Temple, 1463 (O.S.J.)
— Probablement uniquement des terres.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Brantôme, Commune: Grand-Brassac - 24


Le Temple de Grand-Brassac
Localisation: Le Temple de Grand-Brassac


— Ecart, commune du Grand-Brassac.

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Bergerac, Canton: Sud-Bergeracois, Commune: Pomport - 24


Le Temple de Pomport
Localisation: Le Temple de Pomport


— Domaine et Pièces de terres nº 710, commune de Pomport (Annonces judiciaires)

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Brantôme, Commune: La Rochebeaucourt-et-Argentine - 24


Le Temple de La Rochebeaucourt
Localisation: Le Temple de La Rochebeaucourt


— Ruines du Temple dans la forêt de la Rochebeaucourt (Atlas du Périgord par Belleyme)

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Bergerac, Canton: Sud-Bergeracois, Commune: Eymet - 24
— Hameau, commune de la Rouquete ou Eymet.
— Le hameau Le Temple est introuvable sur les cartes de Cassini et sur Ign.
Le nom Temple a disparu de ces communes

Le Temple
Département: Gironde, Arrondissement: Libourne, Canton: Le Réolais et Les Bastides, Commune: Saint-Avit-Saint-Nazaire - 33


Le Temple de Saint-Avit-Saint-Nazaire
Localisation: Le Temple de Saint-Avit-Saint-Nazaire


— Hameau Le Temple, près de Saint-Avit-Saint-Nazaire.

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Nontron, Canton: Thiviers, Commune: Saint-Jean-de-Côle - 24
— Commune de Saint-Jean-de-Côle, le Temple était dans le village (cadastre).
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Ribérac, Commune: Saint-Martial-Viveyrol - 24
— Hameau, commune de Saint-Martial-Viveyrol (Le Temple était dans le village).
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Ribérac, Commune: Chassaignes - 24
— Peut-être: Commanderie de Condat, membre commanderie de Comberanche qui à pour membre (Chassagnes) de nos jours Chassaignes - Dordogne
Peut-être est-ce le même que celui de Saint-Paul-la-Roche, l'ancien nom était Saint-Paul-Chassaigne

Forêt du Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Nontron, Canton: Thiviers, Commune: Saint-Paul-la-Roche - 24


Le Temple de Saint-Paul-la-Roche
Localisation: Le Temple de Saint-Paul-la-Roche


— commune de Saint-Paul-la-Roche.
— 1494 (O.S.J.)
— Hameau, commune de Saint-Paul-la-Roche.
— Praeceptaria de rupe Sancti-Pauli, 1373 (Abbé de Lespine et O.S.J.)

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Brantôme, Commune: Sencenac-Puy-de-Fourches - 24


Le Temple de Sencenac
Localisation: Le Temple de Sencenac


— Le Temple, écart, commune de Sencenac.

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Sarlat-la-Canéda, Canton: Vallée de l'Homme, Commune: Sergeac - 24


Le Temple de Sergeac
Localisation: Le Temple de Sergeac


— Commune de Sergeac.
— Fasio Templi, 1304 (O.S.J.)
— Une des limites de la commanderie de Sergeac.
— Le Temple a été remplacé par commanderie de Sergeac

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Ribérac, Commune: Siorac-de-Ribérac - 24


Le Temple de Siorac
Localisation: Le Temple de Siorac


— Le Temple, écart, commune de Siorac-de-Ribérac, dans la Double (Statistiques Postales)

Le Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Ribérac - 24


Le Temple de Verteillac
Localisation: Le Temple de Verteillac


— Le Temple, hameau près de Coutures, commune de Verteillac.

Mas du Temple
Département: Dordogne, Arrondissement: Nontron, Canton: Thiviers, Commune: Saint-Pierre-de-Côle - 24
— Commune de Saint-Pierre-de-Côle.
— 1460 (O.S.J.)
— Le Temple, était probablement une maison dans la ville de Saint-Pierre-de-Côle.
— Ne figure pas sur les Cartes de cassini, pas plus sur celles de l'Ign.
Le nom Temple a disparu de cette commune
— Il y a une ancienne Maison du Temple à Puymartin et une autre à Lampzours.

Le Temple-la-Guyon
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Haut-Périgord noir, Commune: Hautefort - 24


Temple-Layguyon
Localisation: Le Temple d'Hautefort dit Temple-Layguyon


— Domus de Lagueos, 1252 (Abbé de Lespine 25, Tourtoirac)
— Preceptoria Templi de Laqueo, 1373 (Abbé de Lespine et O.S.J.)
— Le Temple de Layguyon, autrement appelé Temple-le-Secq, 1662 (O.S.J.)
— Maison de l'ordre du Temple, dépendant de la Maison du Temple d'Arsins, en Bordelais sous les Hospitaliers de Saint-Jean, 1551 (archives de la Gironde inventaire 1640)
— Vocable Saint-Jean-Baptiste, sous les Hospitaliers

Le Temple-de-l'Eau
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Isle-Loue-Auvézère: Commune: Cherveix-Cubas - 24


Le Temple de Cherveix
Localisation: Le Temple de Cherveix


— Le Temple de l'aygue-Saint-Martial, 1551.
— Saint-Blaise-du-Temple-de-Laygue, 1662 (O.S.J.)
— Le Petit Temple (Pau, Châtellenie d'Hautefort)
— Eglise annexe du Temple-la-Guyon.
— Le Vignou-du-Temple
— Pièce de terre, commune de Cherveix (Annonces judiciaires)
Sources: M. Le Vicomte de Gourgues - Dictionnaire Topographique du Département de la Dordogne - Paris Imprimerie Nationale - M DCCC LXXIII.


Temple (Le) Pas-de-Calais   (62)

Lieux Le Temple dans le département du Pas-de-Calais, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Saint-Omer, Canton: Aire-sur-la-Lys - 62
Temple (Le), fief, commune d'Aire-sur-la-Lys.
— Tenu du roi à cause du château dudit lieu.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement et Canton: Arras - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune d'Arras.
— Ancienne Maison du Temple.
— Domus militae Templi juxta Atrebatum, 1160 (Taillar, Recherches, page 447)
— Le Temple d'Arras, 1264 (Colbert, Flandre, tome CXCV, folio 2)
— Le Temple-lès-Arras, 1424 (Archives Nationales, S. 5702)
Le Temple était dans la ville d'Arras, il n'en reste rien, seul le nom Temple est donné à une rue

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Montreuil, Canton: Lumbres, Commune: Beussent - 62
Temple (Le), château, commune de Beussent.
— La maison et cense nommé Le Temple, 1546 (Colbert, Flandre, tome CXCV, folio 45 rº)
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Montreuil, Canton: Auxi-le-Château, Commune: Blangy-sur-Ternoise - 62


Le Temple de Blangy-sur-Ternoise
Localisation: Le Temple de Blangy-sur-Ternoise


— Temple (Le), lieu-dit commune de Blangy-sur-Ternoise.

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Montreuil, Canton: Auxi-le-Château - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Cavron-Saint-Martin.
Le nom Temple a disparu dans cette commune
— Il y a à quelques kilomètres en la commune de Loison-sur-Crétoise, une commanderie.

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Montreuil, Canton: Berck, Commune: Conchil-le-Temple - 62


Temple de Conchil-le-Temple
Localisation: Temple de Conchil-le-Temple


Temple (Le), Son de la commune de Conchil-le-Temple.
— Templum, 1222, (Cartulaire de Saint-Josse-sur-Mer, folio 8 vº)
— Domus de Wabenc, 1228 (Moreau, tome CLX, folio 75 rº)
— Le Temple delez Waben, 1464, (Cueilloir pap. Hôtel-Dieu de Montreuil)

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Lens, Canton: Hénin-Beaumont, Commune: Dourges - 62
Temple (Le), lieu-dit commune de Dourges.
— Ancien bien de l'Ordre du Temple.
— Membre de la Maison du Temple d'Arras (Laurent Dailliez)
— Emplacement d'une maison de Chavaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, fut une dépendance de la commanderie de Haute-Avesnes (Archives National, S. 5207)
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Arras, Canton: Avesnes-le-Comte - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Famechon.
— Les Templiers y eurent un manoir au XIIIe siècle. (Histoire du canton de Pas)
— Un lieu-dit du village s'appelle le Temple. (Histoire du canton de Pas)
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Boulogne-sur-Mer, Canton: Desvres - 62
Temple (Le), Maison isolée, commune de Ferques.
— Templum, 1157 (Charte de Beaulieu).
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Arras, Canton: Liévin - 62
Temple (Le), bois, commune de Givenchy-en-Gohelle.
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Saint-Omer, Canton: Lumbres - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Quelmes (Abbaye de Saint-Bert, registre 406)
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Boulogne-sur-Mer, Canton: Desvres - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Wissant.
— Ancienne Maison du Temple.
— Le Temple de Wyssant, 1340 (Mémoires de la Socité Académique de Boulogne, tome IX, page 374)
— Domus militie Templi de Witsant, vers 1512 (Tessart, pouillé, folio 202 vº)
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Béthune, Canton: Bruay-la-Buissière - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Houdain.
Le nom Temple a disparu dans cette commune

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Arras, Canton: Avesnes-le-Comte - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Gouy-en-Artois.
Le nom Temple a disparu dans cette commune
Sources: Dictionnaire Topographique du Pas-de-Calais, par Le Comte de Loisne. Paris Imprimerie Nationale MDCCCCCVII.

Lieux Le Temple dans le Pas de Calais par la Commission Départementale des Moniments Historiques.
Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Arras, Canton: Saint-Pol-sur-Ternoise - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune de Saint-Pol-sur-Ternoise.
— D'après le cadastre de 1837, le territoire contient 789 hectares 10-65 (1) dont 403 hectares 81-80 en terres labourables, 8 hectares 71-20 en pâtures, 345 hectares 96-05 en bois (en partie défrichés); 13 hectares 83-00 en jardins. Il y avait alors 4 moulins, 5 brasseries, 1 tannerie, 2 forges, 2 fours à chaux et 1 fabrique de pannes. On comptait 676 maisons (1); actuellement il y a 929 maisons et 7 usines. Quatre hameaux dépendaient de Saint-Pol: Rosemond, Canteraine, Calimont, la Forêt. Il y a 4 faubourgs: d'Aire, de Béthune, d'Arras et d'Hesdin. La ville possède 41 ares de pâtures, 153 hectares 06 de bois, 11 hectares 17 de terres labourables, le tout d'un revenu de 6,726 francs et d'un capital de 240,000 francs en 1863. Saint-Pol paya en 1474 pour aides extraordinaires 373 livres
1. Au moyen-âge, le territoire de Saint-Pol était plus considérableque de nos jours: en effet, le comte Hugues IV, accorda une banlieue, confirmée par Elisabeth de Châtillon, et dont voici les limites: « des hayes de Jean, fils de Herlin, jusqu'à l'espine dePronay; item, au creux de Bevelet, à l'espine devant Croix; item, aux quatre arbres plantés devant le temple de Wavrans à !a croix devant Belval; item, à 1 espine de Belval et au frêne d'Ostreville et au cauvelet d'Espenchain, etc. »
Sources: Dictionaire Historique et Archéologique du Pas-de-Calais, arrondissement de Saint-Pol, publié par la Commission Départementale des Moniments Historiques. Tome III. Arras 1884.

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Arras, Canton: Saint-Pol-sur-Ternoise - 62
Temple (Le), lieu-dit, commune d'Herlincourt
— A l'ouest d'Herlincourt, dit M. Lambert, existait avant la Révolution un vaste espace de terrain ordinairement appelé le terroir à part provenant d'un monastère de templiers qui disparut avec cet ordre en 1307 (1). Le terrain au milieu duquel s'élevaient la maison et la métairie de ces religieux militaires, contenait environ 257 hectares (600 mesures) limités par les territoires d'Hauteclocque, Ecoivres, Fiers, Héricourt, Croisettes et Herlincourt. Ce domaine ne faisait partie d'aucun village environnant, ne dépendait d'aucune seigneurie et il n'était sujet à aucune charge; était-ce à cause de l'anathême qui frappa cet ordre ? Toutefois, en vertu de la maxime de droit féodal; nulle terre sana seigneur, celle-ci était censée relever immédiatement de la couronne, ce qui obligeait les propriétaires à payer en cas de décès une somme modique au roi. Quant à la dîme, elle ne se percevait qu'à raison d'une gerbe sur 110. Pendant une longue suite d'années, les fermiers qui cultivaient le champ des Templiers, s'apercevaient qu'à certains endroits du terrain, sur des lignes formant des parallélogrammes, les récoltes ne parvenaient jamais à la hauteur ordinaire, que souvent même les feuilles se desséchaient avant la moisson; ils eurent l'idée d'y faire des fouilles. On découvrit bientôt à quelques centimètres de profondeur, les fondations des bâtiments et enclos du monastère; on s'empressa de les faire disparaître.
— Il y a quelques années, un laboureur heurta du soc de sa charrue un corps dur; c'était un vase de terre renfermant une grande quantité de petites pièces, monnaies de billon, fort oxydées qui remontaient aux XIVe et XVe siècles. En exécution de la loi de 1770 sur le cadastre, le district de Saint-Pol, envoya des commissaires pour diviser le terroir à part entre les six (1) L'opinion de M. Lambert nous paraît contestable: il n'en donne pas de preuve certaine, et une habitation aurait pu exister sans qu'elle provint d'une maison de templiers. Pourtant le heu où on a trouve les restes de constructions s'appelle encore les templeries.
1. L'opinion de M. Lambert nous paraît contestable: il n'en donne pas de preuve certaine, et une habitation aurait pu exister sans qu'elle provienne d'une maison de templiers. Pourtant le lieu où on a trouve les restes de constructions s'appelle encore les templeries.
Sources: Dictionaire Historique et Archéologique du Pas-de-Calais, arrondissement de Saint-Pol, publié par la Commission Départementale des Moniments Historiques. Tome III. Arras 1884.

Le Temple
Département: Pas-de-Calais, Arrondissement: Arras, Canton: Saint-Pol-sur-Ternoise - 62
Temple (Le), lieu dit, commune de Saint-Michel-sur-Ternoise.
— Saint-Michel avait 78 feux en 1469 et 94 maisons en 1881.
— Nous voyons parmi les lieux-dits: le champ Verrin, les Merlettes, la Plaine de la Fosse aux Loups, les Fosses à cailloux, le Watimez, la. Justice, l'Epinette, la Temperie ou Templerie (1).
1 Cet endroit est situé à mi-chemin de Saint-Michel et d'Herlin. Dans une pièce de terre appartenant à M. Bonnière, on a trouvé les fondations d'une ancienne construction, longue de 20 à 25 mètres et large de 8 à 10 mètres. Il y a une centaine d'années, Nicolas Dufour, en retira non seulement une quantité de grés et de cailloux, mais des blocs équarris de 70 à 90 centimètres cubes, composés de pierres et de ciment d'une telle solidité, que le temps ni les intempéries n'ont pu les désagréger; ils entourent la mare de M. Bonnière, à Herlin. L'endroit où étaient ces constructions était très-bien placé comme point de défense. On dominait toute la vallée de la Ternoise dans la direction d'Anvin sur une étendue de 8 à 10 kilomètres, et on pouvait parfaitement la surveiller ainsi que les hauteurs avoisinantes. Etait-ce un couvent de Templiers, ou un de leurs postes militaires, ou un château-fort ? Ce qui est certain, c'est qu'il fut détruit pendant les guerres du XVI0 siècle. Sa position stratégique près de Saint-Pol, dont il n'était distant que de 15 à 1800 mètres, en rendait la possession importante. (Renseignements fournis par M. Bonnière).
Sources: Dictionaire Historique et Archéologique du Pas-de-Calais, arrondissement de Saint-Pol, publié par la Commission Départementale des Moniments Historiques. Tome III. Arras 1884.


Temple (Le) Puy-de-Dôme   (63)

Lieux Le Temple dans le département du Puy-de-Dôme, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Temple (Le) Puy-de-Dôme
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Issoire, Canton: Le Sancy, Commune: Larodde - 63


Le Temple de Larodde
Localisation: Le Temple de Larodde


Le Temple, hameau sur la commune de Larodde.
— Les Templiers le possédèrent jusqu'à l'abolition de leur Ordre en 1309 et lui donèrent son nom.
— Il passa ensuite aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui le conservèrent jusqu'en 1789. Il était une dépendance de leur commanderie de Pontvieux.
Sources: Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire du Département du Puy-de-Dôme - Moulins, 1877


Temple (Le) Savoie   (73)

Lieux Le Temple dans le département de Savoie, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Savoie, Arrondissement: Saint-Jean-de-Maurienne, Canton: Modane, Commune: Saint-Michel-de-Maurienne - 73


Le Temple de Saint-Michel-de-Maurienne
Localisation: Le Temple de Saint-Michel-de-Maurienne


Temple (Le), hameau sur la commune de Saint-Michel-de-Maurienne
— Maison du Temple de Saint-Michel
Sources: Dictionnaire Topographique du département de la Savoie, par J.-J. Vernier. Chambéry 1896

Temple (Le), hameau sur la commune de Saint-Michel-de-Maurienne
— Un Frère Michel Cochonis, de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem était recteur du Temple de Saint-Michel vers 1450 (Terrier de 1475)
— La Maison du Temple de Saint-Michel-de-Maurienne, portait aussi le nom d'Hôpital, comme le prouve le texte suivant: « Rector sacre domus Dei hospitalis Sancti Michaelis. » (Terrier 1475)
Sources: Dictionnaire étymologique des noms de lieux de la Savoie d'Adolphe Gros Imprimeries Réunies, Chambéry, 1973, volume I, page 516

Temple (Le), hameau sur la commune de Saint-Michel-de-Maurienne
— Zone Industrielle de Saint-Michel-de-Morienne. Rien, dans ses origines, ne désignait cet établissement pour exercer un jour un rôle de pionnier en matière de reconversion. Comme tous ses homologues savoyards, il est né de la houille blanche; plus précisément il appartient à cette deuxième génération qui naquit avec la Première Guerre mondiale et en reçut une vigoureuse impulsion. Le choix de Louis Renault se porta sur le site du Temple (1).
1. Appelé ainsi parce que les Templiers y possédaient une maison fermière dont la plus ancienne mention remonte à 1181.
Sources: Les nouvelles orientations industrielles des Grandes Alpes de Savoie. Louis Chabert, Revue de géographie alpine. Année 1975. Volume 63. Numéro 63-1.


Temple (Le) Vienne   (86)

Lieux Le Temple dans le département de la Vienne, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

La Templerie
Département: Vienne, Arrondissement et Canton: Chàtellerault, Commune: Vellèche - 86
Lieu détruit de nos jours, situé près de Rivau, commune de Vellèche, (seigneurie de Mondion).
Le nom Temple ou Templerie a disparu de cette commune

Le Temple
Département: Vienne, Arrondissement: Chàtellerault, Canton: Loudun, Commune: Saint-Léger-de-Montbrillais - 86


Temple de Saint-Léger-de-Montbrillais
Localisation: Temple de Saint-Léger-de-Montbrillais


Village sur la commune de Saint-Léger-de-Montbrillais, il se composait d'une maison, de jardins, de treille, de moulins. Il était un membre de la commanderie de Loudun.

Le Temple
Département: Vienne, Arrondissement: Chàtellerault, Canton: Loudun, Commune: Maulay - 86
Près de Ronday sur la commune de Maulay, c'était une maison rurale, dépendante de la commanderie de Loudun.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Le Ronday, lieu détruit, près de Barre, commune de Maulay.
— 1406, (Chapitre de Saint-Hilaire, 427)
— 1732, (Commanderie de Loudun, 31)
— Rondé, (Cartes de Cassini)
— Ancienne seigneurie.

Le Temple
Département: Vienne, Arrondissement: Chàtellerault, Canton: Chauvigny, Commune: Cenon-sur-Vienne - 86


Le Temple de Cenon-sur-Vienne
Localisation: Le Temple de Cenon-sur-Vienne


Ferme ou métairie sur la commune de Cenon, dépendance de la commanderie d'Auzon.

Temple du Bourg
Département: Vienne, Arrondissement et Canton: Chàtellerault - 86
A Châtellerault, situé au faubourg Sainte-Catherine, membre de la commanderie d'Auzon.
Etait dans la ville, ne reste rien du nom Temple

Le Temple
Département: Vienne, Arrondissement et Canton: Chàtellerault, Commune: Saint-Gervais-les-Trois-Clochers - 86


Le Temple de Saint-Gervais
Localisation: Le Temple de Saint-Gervais


Hameau sur la commune de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, c'était un fief sur la (seigneurie de Varenne), en 1552, sous les Hospitaliers il était appelé Hostel noble du Temple.
Il dépendait de l'ancien Temple de Faye-la-Vineuse. Il fut uni à la commanderie de L'Isle-Bouchard (Indre-et-Loire) par les Hospitaliers.

Carroi du Temple
Département: Vienne, Arrondissement et Canton: Chàtellerault, Commune: Antran - 86
Lieu-dit détruit, il était situé sur la commune d'Antran: Maison du Carroy du Temple, tenant au chemin allant de Vallancay à la rivière de Vienne.
Le nom Temple a disparu de cette commune

Moulin du Temple
Département: Vienne, Arrondissement: Poitiers, Canton: Vouneuil-sous-Biard, Commune: Béruges - 86


Le Temple de Béruges
Localisation: Le Temple de Béruges


Sur la rivière de la Boive, commune de Béruges ; dépendant de la commanderie des Templiers de l'Epine. (Source: Abbaye du Pin).

Moulin du Temple
Département: Vienne, Arrondissement: Montmorillon, Canton et Commune: Civray - 86
— Sur la rivière la Charente, à Civray, dépendant des Templiers de Civray.
— En 1404, Le Pay du Temple est mentionné (sources: Gauthier).
— En 1498, il est appelé l'Isle du Temple.
Le nom Temple a disparu de la commune de Civray


Temple (Le) Yonne   (89)

Lieux Le Temple dans le département de l'Yonne, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

Le Temple
Département: Yonne, Arrondissement: Auxerre, Canton: Charny, Communes: Les Ormes et Sommecaise - 89


Le Temple de Sommecaise
Localisation: Le Temple de Sommecaise


Le TempleDomaine du Temple à Sommecaise
Domaine du Temple à Sommecaise
, (Le Grand et Le Petit Temple), hameaux sur la commune des Ormes et Sommecaise
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Yonne, rédigé par M. Max. Quantin. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXII.


Temple de Beddes   (18)

Maison du Temple de Beddes
Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Châteaumeillant, Commune: Beddes - 18


Maison du Temple de Beddes
Localisation: Maison du Temple de Beddes


1° La paroisse « Saint-Mathurin » dépendant du chapitre de Neuvy-Saint-Sépulcre, puis du roi. Il semble qu'il y a eu jadis un autre centre de population dont le souvenir se trouve dans l'appellation de Vieille Beddes en 1517.
La nef de l'église est du XIIe siècle, le chœur du XVe.
Belle crédence dans le chœur. Avant la révolution, l'église possédait deux cloches. Autel de saint Jean dans la nef.

Temple de Beddes
— Maison du Temple.
— Il a passé des Templiers à l'ordre de Malte et il dépendait de la commanderie de Farges.
— Il n'en reste aucun vestige.
Sources: Bulletin de la Société académique du Centre, page 22, 6e année, N° 1 - Janvier-Mars 1900. Châteauroux 1900 - Bnp


Temple de Blosne   (35)

Domaine du Temple de Blosne
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement et Canton: Commune: Saint-Jacques-de-la-Lande - 35


Domaine du Temple de Blosne
Localisation: Domaine du Temple de Blosne


Les propriétés des Templiers en Saint-Jacques-de-la-Lande dépendaient de la commanderie de la Guerche ainsi qu'il appert du registre où les actes sont passés au nom de messire Henri de Béchillon, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur des commanderies de la Guerche et de Lanouex et membres indépendants au membre de Rennes, fief et bailliage de Saint-Jacques-de-la-Lande.

Les vassaux des Templiers s'obligent tous sans exception à placer sur la partie la plus élevée de leur maison une croix, et ce, sous peine d'amende (page 143).

Ce sont honorable homme Charles Dauphin, marchand, frère et héritier de M. M. Guillaume Dauphin, S. de Chêneday, qui déclare tenir roturièrement portion de maison audit lieu du Temple de Blosne, maison, cour, jardin, à l'Est, autres maisons (20 décembre 1703).

Pierre Gentilhomme, Jeanne Hil, sa femme, et son frère René indivis tiennent une maison près le pâtis du Temple.

Joseph Delessart et Perrine Jean, deux aîtres de maison et 12 cordes de terre joignant le S. de la Guihommeraye, plus 10 cordes joignant Fontaine.

Guillaume Dauphin-Einaut, Sr du Chêne, maison à cheminée en bas et premier étage, l'enclos de montée couvert d'ardoise en forme de pavillon ou impériale, cinquante-quatre cordes de terre et trois journaux, Barthelemy, Dibon le pré de la croix Jouitée, près Bréquigny.

Pierre Poignant, mari d'Olive des Salles, veuve de Michel Poitevin, Michel et No?l Coupi : deux aîtres de maison avec le four commun du paty (1704).

Jacques Largneau, S. de la Laire, et Anne Frican deux corps de logis, avec cheminée, jardin ; terre jadis en futaie, la vignette, moitié de la vigne de la Croix... de Blosne.

Françoise Jouault, veuve de Guillaume Guymont, quatre aîtres de maison au bas village, partie d'une pièce dont le reste est à la Fabrique de Saint-Jacques, près le lieu et terre de la commanderie, appartenant aux héritiers Savin, joint d'un côté le chemin de Rennes à Pont-Pian et, de l'autre, le chemin Jean Bertrand (1706).

Jeanne Morel et François Bouget, le pré dit Blanche à l'Oiseau.
Julien Dalignon deux aîtres de maison et terre.
Michelle Hitte, veuve Julien Oridel, une étable.
Pierre Guiheneu, près la Croix verte, deux aîtres de maison.

En Toussaints, Julien Louail et Perrine Metayer (baronnie de Fontenay), entre le Temple et la Pilade, joignant M. de Guihommeraye Grezillonais, propriétaire du Haut-Blosne.

La partie du village de Blosne en Saint-Jacques dépendait des Templiers et la partie en Rennes des regaires du Chapitre comme le village de la Croix-Verte.

La pièce de la Justice était sur le vieux grand chemin de Nantes, passant par la Croix-Verte et auprès de la Marre Maudite comblée avant 1716 ; la ferme de la Couarandière était adroite et le Petit Blosne à gauche de ce chemin, nommé vieille route de Rennes au Pontpain, du village de Blosne partait un autre chemin qui passait aux Petites-Fontaines et de là à la Maltière.

Voici ce que j'ai trouvé de renseignements
Retenue de Blosne à Jeanne-de-Choux, veuve Surlève de Basse Touche (Baudouin, 4 mai 1747).

Maison de Blosne à Charles le Neveu des Rivières (Tirel, 29 juillet 1694).

Ancienne maison du Temple à Etienne Vaugeois, aveu de 1776.

Retenue du Temple à Julienne Marqué, veuve François Vaugeois. (Courtil au Pape, pré des mares maudites, du Haut-Blosne, Boiscolin. (Tirel, 9 janv. 1736.)

Domaine du Temple du Cerisier
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement et Canton: Commune: Saint-Jacques-de-la-Lande - 35


Domaine du Temple du Cerisier
Localisation: Domaine du Temple du Cerisier


Situé à deux kilomètres de Saint-Jacques et non loin de la Vilaine, il se compose d'un village dont il est difficile de suivre l'histoire de chaque maison.

D'après B. Vaugiraud dans son Essai sur l'histoire des églises réformées en Bretagne, page 241, tome 1er, on lit « la maison du Cerisier, aujourd'hui détruite, mais dont on montre l'emplacement servit de lieu de réunion aux huguenots en 1579, l'église de Rennes s'y réunissait en 1582, au mois de septembre, il y eut un colloque (page 244). »

La maison du Temple est ancienne, mais sans caractère, elle relevait de la commanderie du Temple de la Guerche et avait jadis une chapelle (1), elle appartenait aux Delagrée (Gohier, 4 janvier 1659), la métairie noble aux Legros de Champeignerie (Bretin, 21 mars 1671) passe par alliance, en 1696, aux Le Tort du Val qui le vendent 2,620 Livres à François Pouilleau des Planches, avocat à la cour (Gohier, 20 novembre 1707), à X. du Rocher Tabrin (Tetiot, 29 septembre 1720).
1. Pouillé, VI, 87.

Les Kermasson en rendent aveu aux Templiers en 1776 (2).
2. Archives départementales H. J.

La maison de retenue appartenait aux Porquet en 1717, puis à la famille Amiral vers 1739 ; par achats successifs, Julienne Amiral, de 1769 à 1793 (Pocquet et Trochu, Jolivet et Duclos), racheta nombre de parcelles voisines.

Le village dépendait des regaires de l'évêché et relevait des Templiers.
On trouve figurant au rolle :
Pierre Robin et Perrine Boulé de la Basse-Calvenais pour deux aîtres de maisons ; son grand-père était André Gautier, Sr du Cerisier.
Jean Mallart et Gilette Dodier : deux aîtres de maison, champ de la vigne.
Hélène Tudal, veuve de René Gautier, Sr du Plessis et du Cerisier, fils d'André Gautier et de demoiselle Fournier :
Noblement et sans rachapt deux corps de logis, la salle et la métairie qui n'est plus que mazière, portail couvert, pièces de terre près la croix aux Croixelles, plus trois emplacements de maisons.
Pierre Verger de la Calvenais, terre près la même croix.
Dupont du village du Temple maison, terres bordant Melle du Plessis-Renaut et Robin,prêtre (3).
3. Archives départemcntales, H, 7.

Jean Trochu, maison et terre.
Claude Geslin et Pierre Durand des Ormeaux, mari de Michelle Geslin, moitié de la prée, du Cerisier et un Courtil.

Fabrique
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement et Canton: Commune: Saint-Jacques-de-la-Lande - 35

Jean Trochu du Temple et Mauny Jagu du Pas-Hubert, comme trésorier en charge, faisant pour le général, reconnaissant tenir « une pièce de terre dite pré de Brette, de 30 sillons, plus une pièce anciennement vigne en pessau (échalas) de 20 sillons bordant la route de Nantes et le chemin Jean Bertrand (4).
4. Aveu rendu aux Templiers, 1776.

Domaine du Temple de Blosne
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement et Canton: Commune: Saint-Jacques-de-la-Lande - 35


Domaine du Temple de Blosne
Localisation: Domaine du Temple de Blosne


Les propriétés des Templiers en Saint-Jacques-de-la-Lande dépendaient de la commanderie de la Guerche ainsi qu'il appert du registre où les actes sont passés au nom de messire Henri de Béchillon, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur des commanderies de la Guerche et de Lanouex et membres indépendants au membre de Rennes, fief et bailliage de Saint-Jacques-de-la-Lande.

Les vassaux des Templiers s'obligent tous sans exception à placer sur la partie la plus élevée de leur maison une croix, et ce, sous peine d'amende (page 143).
Bien que situé en Rennes, je mentionne cette terre parce qu'elle est presque enclavée en Saint-Jacques.

L'ancienne maison noble du Haut-Blosne, route de Nantes, est aujourd'hui méconnaissable, elle se composait de trois constructions d'inégales hauteurs, la plus à l'Est séparée des autres par une tourelle carrée entièrement recouverte d'ardoises et surmontée d'un toit élevé. Le bâtiment central possédait au Nord une large fenêtre ogivale.

Quelques terres : Courtil au Pape, pré des mares maudites, du Haut-Blosne, Boiscolin.

Elle a pris son nom du ruisseau de Blosne, cité dans le Cartulaire de Saint-Georges (5).
5. XL Bleon flaviolus.

La famille de Blosne est ancienne, mais est restée dans l'obscurité (6).
6. La reformation de 1425 mentionne Jean du Temple, ce nom ne reparaît plus dans les autres reformations.

On trouve Julienne Garnier, dame de Blosne, en 1637, de Blosne en 1655, François Desguets et Anne de Blosne, 1696, Jean de la Grezillonnais, époux de Marie Jacquette, dame de Blosne, 1695. Cette terre appartenait aux des Déserts en 1513, aux Legal en 1612 (7), en 1643, à Françoise Légal, veuve de Pierre Foureau de la Ville-Neuve, vendue par les Guérin à Pierre de Lemperrière du Désert qui la possède en 1750. Ce même Pierre, époux de dame Bonnevatar, rend aveu aux Templiers en 1776. D'après la déclaration du recteur en 1790, elle était encore à la même famille.
7. Archives municipales, 216.

Les Templiers possédaient aussi des vassaux à la Basse-Maltière, au Bois-Teilleul, la Rablais.

Domaine du Temple de La Rablais
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement: Redon, Canton: Guichen - 35


La Rablais
Localisation:


Existait en 1645 et se composait d'un rez-de-chaussée et d'un étage ; appartenait, en 1718, à messire Jacques Berthou, S. de Kerverzio, achetée par Pierre Cornille de la Rue et, Maitre le Breton, à Charles le Badier et Charlotte Cornille en 1782. Une des pièces de terre est dénommée Pire que Chien ; en 1776 la Rablais devait 7 sous 35 de rente aux Templiers (8).
8. Aveu du 19 mars 1776.

Domaine du Temple de La Maltière
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement et Canton: Commune: Saint-Jacques-de-la-Lande - 35


Domaine du Temple La Maltière
Localisation: Domaine du Temple La Maltière


La Maltière possédait autrefois une chapelle fondée en 1678 (9).

En 1674, Jacques Favarz, S. de la Teillais, et François Judéaulx vendirent à dame Marguerite Chaunel, dame de la Hurlaye, des maisons et terres sises à la Basse-Maltière et relevant des Templiers ; elles furent données en 1678 pour fonder deux messes.
9. Pouillé, VI, 87. Archives départementales égl., par., G, 563 ; aveu (Barbier, 3 juin 1722).

Domaine du Temple de Le Bois-Teilleul
Département: Ille-et-Vilaine, Arrondissement et Canton: Commune: Saint-Jacques-de-la-Lande - 35


Domaine du Temple Le Bois-Teilleul
Localisation: Domaine du Temple Le Bois-Teilleul


C'est une grande maison composée d'un rez-de-chaussée et d'un étage avec quatre ouvertures par étage, elle occupe le fond d'une cour à l'entrée de laquelle se trouve un portail-couvert en ardoises.

Cette terre appartenait en 1653 aux Drouet du Tertre (Bertelot) qui la vendirent en 1658 à François le Marchand des Tulois, recteur de Parcé (Bertelot), vendue par les Tranchant du Trait à François Gouin, auditeur-rapporteur des Comptes, à Nantes, 11.500 livres en 1720.
Relève de la Prévalaye et de la commanderie de la Guerche (Rabier, 19 septembre 1720), elle était, en 1749, à Pierre Desguées, maître chirurgien, qui l'habitait (Beaudouin, 16 septembre 1749).
D'après l'aveu rendu aux Templiers en 1776, Julienne Gouin, veuve de Léonard Drouet, S. de Montgermont, en était encore propriétaire comme héritier de son père François Gouin.
Sources: J. Harscouet de Keravel - Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, page 135 et suivantes, tome XXXIX, Rennes 1910 - Bnf


Temple de L'Eau   (24)

Le Temple de l'Eau
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Hautefort, Commune: Cherveix-Cubas - 24


Le Temple de l'Eau
Localisation: Le Temple de l'Eau



La commanderie templière de Temple-de-l'Eau (de L'Aygo) ou de Saint-Martial « Sanctus Marcialis inter aqua » existait au XIIe siècle. On relève (1): « le 2 des Ides de Septembre 1274, Géraud de Faye, seigneur d'Hautefort et de Thenon, confirma les donations, aumône et une rente de 10 sols (ou livres ?); faite par madame Marguerite de Born, la mère en faveur de la maison des templiers du Pont Saint-Martial... et approuva et valida en même temps toutes les acquisitions que cette maison avait faite dans les terres et domaines. »
1. Bibliothèque Nationale, collection Périgord, page 35.

Les hospitaliers quand ils en héritèrent (en payant) lui conservèrent son titre de Commanderie, rattachée à Condat. Les chevaliers jouissaient des mêmes droits que pour le Temple-Le-Sec, mais à la fin de XVe siècle le commandeur Jean de Léoncel dut interposer son autorité pour protéger ses vassaux du temple de Laygo contre les vexations des seigneurs du voisinage, qui, malgré les privilèges concédés par les rois de France et ceux d'Angleterre, voulaient les forcer à venir porter leurs blés à leurs propres moulins (1487) (2).
2. Archives Laugo, L. XII

Par la suite les commanderies de la région eurent à subir les troubles des guerres de religion et l'occupation des huguenots de Turenne qui dévastèrent les possessions hospitalières.

En 1551 à Cherveix, les hospitaliers possédaient la maison d'habitation Monneix, dite l'ancienne chapelle, Mosnier (OSJ).

— Temple de l'Aygue San Martial

En 1662 on relève que l'église est dédiée à saint-Blaise du temple de Laygo (OSJ), ensuite est appelée « Le petit temple » (Pau, châtellenie d'Hautefort).

De nos jours il ne reste plus rien de cette commanderie qu'un tas de pierres dans les broussailles et l'indication du lieu sur les cartes de l'I.G.N.
Publié sur le site avec l'aimable autorisation des Editions Pilote 24
Sources: André Goineaud-Bérard, Templiers et Hospitaliers en Périgord - Editions Pilote 24, février 2002


Le Temple-de-l'Eau (Le)
— Temple-de-l'Eau (Le), Secteur de la commune de Cherveix-Cubas.
— Le Temple de l'aygue-Saint-Martial, 1551.
— Saint-Blaise-du-Temple-de-Laygue, 1662 (O.S.J.)
— Le Petit Temple (Pau, Châtellenie d'Hautefort).
— Eglise annexe du Temple-la-Guyon.
Sources: M. Le Vicomte de Gourgues - Dictionnaire Topographique du Département de la Dordogne - Paris Imprimerie Nationale - M DCCC LXXIII.


Temple de Saint-Jean (Le)   (37)

Domaine du Temple à Chinon
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chinon - 37
Connue par une charte de bail à cens dès 1213, indépendante sans doute à ce moment-là, elle a appartenu à Brizay dès 1352.
C'était une simple maison de ville où de temps à autres le commandeur de l'Ile Bouchard y venait.
Le nom Temple a disparu de la ville de Chinon
Sources: Alain Jacquet - Templiers et Hospitaliers en Touraine - 1193-2001 - Edition Alan Sutton - 2002


Temple du Mont   (19)

Domaine du Temple du Mont
Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Malemort-sur-Corrèze, Commune: Varetz - 19


Domaine du Temple du Mont
Localisation: Domaine du Temple du Mont


Il y avait à Varetz une vicairie, en 1497, à l'autel de la Sainte-Vierge.
Le Temple-du-Mont était une chapelle des Templiers, à la commanderie du Temple d'Ayen.

Donation de Castel-Nouvel par Jean de Bretagne, comte de Périgord, à Jean Beaupoil, son écuyer, à l'occasion du mariage, de celui-ci avec Marie, dame de la Force (12 octobre 1440).

« Jehan de Bretaigne, conte de Penthièvre et de Pierregort, viconte de Limoges, seigneur d'Avesnes, à tous ceulx qui ces présentes lectres verront, salut. Savoir faisons que aujourd'uy, pour considération de plusieurs grans, notables et honnorables services et plaisirs que nous a faiz, le temps passé, nostre très-cher et amé escuier et conseillier Jehan Beaupoil, et espérons que encores face pour le temps avenir, et aussi en faveur de l'accomplissement du mariage qui par nous a esté tractié et conclud entre luy et noble damoiselle Marie, dame de la Forsse, a icelluy Jehan Beaupoil, avons donné et octroyé, donnons et octroyons par ces présentes nostre chastel et place de Chasteau Nouvel avecques toutes et chascunes les rentes et revenues d'iceluy chastel, c'est assavoir des parroisses de Varestz, compris le Temple de Mons (1) de Saint Viance et de Alassac, ce qui puet estre en nostre seigneurie comme Saint Laurens, avecques toutes et chascunes rentes, autres rentes et revenues quelconques deppendans d'iceluy Chastel et parroisses, et avec toute justice haulte, moyanne et basse, et tout le droit qui y avons et povons avoir, excepté seulement le ressort et hommaige a luy retenu pour en joir luy ou ses commis et depputés, le cours de sa vie durant. Et promectons et jurons en tiltre de bonne foy et à ce obligeons, nous et nos successeurs, de non jamais pervenir à l'encontre, le cours de sa vie durant en manière quelxconque. »
1. Mons fut en effet une quasi-paroisse. Par cette donation le vicomte abandonnait non point ces paroisses entières, qu'il n'avait certes pas, mais ses propres rentes disséminées dans ces divers périmètres paroissiaux. On remarquera aussi qu'il donne là, sur la limite extrême de ses possessions, ce poste militaire à un vaillant soldat, pour se mieux garder aussi de ce côté.
Sources: Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, tome XV, page 42. Brive 1893. - Bnf


Temple en Mèdoc (Le)   (33)

Le Temple en Médoc
Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Castelnau-de-Médoc, commune: Le Porge - 33


Le Temple en Médoc
Localisation: Le Temple en Médoc


Les dépendances du Temple de Bodeaux étaient très nombreuses, soit dans le Bordelais, soit dans les contrées limitrophes. Diminué dans le principe par la création de la commanderie d'Arceins, leur nombre s'accrût peu à peu dans la suite par la suppression de plusieurs petites circonscriptions qui vinrent se fondre successivement dans leur importante voisine. Ses principaux membres étaient:
Le Vigean, Blanquefort, Eysine, Martignas, Salles, Billos, Cunctis, Parentis, la Grave d'Ambarès, Arbeyre, avec son annexe Saint-Pierre-de-Vaux, Cadarsac, la Lande, Pomeyrols et Chalauze près de Libourne ;
Marcenays, Queynac, Mayrigne, dans le Fronsadois ;
Salebruneau, Puch, Mauriac, Frontenac, Buch, Saint-Léger, en Bazadais ;
Bénon en Médoc et ses dépendances La Grayanès, Pellecahut, Saint-Germain d'Esteuil, Mingot, Marcithan, Castelnau-de-Médoc, Saint-Sauveur, Verteuil, etc.
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.

Ordres Militaires en Médoc
Ils ont été très présents en Médoc: les Templiers d'abord qui ont laissé leur souvenir à Saint-Sauveur-du-Temple ou Temple-de-Sautuges, actuellement Le Temple, mais aussi au Temple de Planquetorte, près de Saint-Vivien.
Sources: Association L'Appel du Chemin - Soulac


Temple Laguyon ou Le Sec   (24)

Le Temple-Laguyon ou Temple Le Sec
Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Hautefort, Commune: Chourgnac - 24


Le Temple Laguyon
Localisation: Le Temple Laguyon


Bâtie sur une hauteur la commanderie des templiers de « Temple-le-Sec » ou Temple « Laguyon » devait son nom à l'absence d'eau, et pour la différencier de celle de « Temple-de-l'Eau » située sur les bords de L'Auvézère. Il ne reste plus de la commanderie que la chapelle templière dédiée à saint Jean-Baptiste depuis que les hospitaliers occupèrent les lieux.

Le plafond de la chapelle est décoré d'un oeil inscrit dans un triangle, signe du savoir ésotérique d'un compagnon maçon ?


Temple Laguyon ou Temple Le Sec
Temple Laguyon ou Temple-le-Sec - Sources: Jack Bocar


— « Domus Templi de Lagueos » 1252. (Aire d'influence du vicomte de Limoges).
— « Praeceptoria Templi de Laqueo » 1373 (OSJ).
— Hameau de Maumont « Prepositura de Malo Monte » 1621 (OSJ).
— Domaine de Pendude, 1621 (OSJ).
— Le temple de Layguion, (autrement le secq) 1662 (OSJ).

Après la disparition des templiers la commanderie revint aux hospitaliers dont les chevaliers jouissaient de la seigneurie spirituelle, des droits de Viguerie, de taxe sur la viande, le pain et le vin, de leyde et de plaçage pour les denrées portées au marché les jours de fêtes votives; tous ces droits appartenaient aux seigneurs d'Hautefort, mais où les vassaux de l'Ordre étaient exempts de guet et de garde au château de leur suzerain.
Publié sur le site avec l'aimable autorisation des Editions Pilote 24
Sources: André Goineaud-Bérard, Templiers et Hospitaliers en Périgord - Editions Pilote 24, février 2002


Temple Laguyon ou Temple Le Sec
Temple Laguyon ou Temple-le-Sec - Sources: Jack Bocar


Maison du Temple-la-Guyon
Temple-la-Guyon (Le), commune, canton d'Hautefort.
— Domus de Lagueos, 1252 (Abbé de Lespine 25, Tourtoirac).
— Preceptoria Templi de Laqueo, 1373 (Abbé de Lespine et O.S.J.)
— Le Temple de Layguion, autrement appelé Temple-le-Secq, 1662 (O.S.J.)
— Maison de l'ordre du Temple.
— Dépendant de la Maison du Temple d'Arsins, en Bordelais sous les Hospitaliers de Saint-Jean, 1551 (archives de la Gironde inventaire 1640)
— Vocable Saint-Jean-Baptiste, sous les Hospitaliers

Saint-Jean
— Chapelle ruinée près du pont d'Exideuil.
— Capella Sancti Johannis de la Reclusa, 1490 (O.S.J.)
— Dépendant de la Maison du Temple de la Guyon.
Sources: M. Le Vicomte de Gourgues - Dictionnaire Topographique du Département de la Dordogne - Paris Imprimerie Nationale - M DCCC LXXIII.


Temple-au-Jard (Le)   (22)

Le Temple du Jard ou de Pléneuf
Département: Côtes-d'Armor, Arrondissement: Saint-Brieuc, Canton: Pléneuf-Val-André - 22


Le Temple de Pléneuf
Localisation: Le Temple de Pléneuf


En Pléneuf (Pléneuf-Val-André) se trouve le Temple-au-Jard qui peut bien être ce Temple-Rugeart que la déclaration de la commanderie de La Nouée de 1424 met en Hénansal.
Sources: Guillotin de Corson (Abbé) - Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bretagne - Nantes - Librairie Ancienne et Moderne L. Durange - 1902


Temple-sur-Lot (Brulhes)   (47)

Maison du Temple de Brulhes ou Le Temple-sur-Lot.
Département: Lot-et-Garonne, Arrondissement: Villeneuve-sur-Lot, Canton: Sainte-Livrade-sur-Lot - 47.


Le Temple-sur-Lot
Localisation: Le Temple-sur-Lot


Brulhes de nos jours le Temple-sur-Lot, portait jadis le nom de Temple-de-Brulhes, de Bruillhes ou de Breuil (les trois termes signifiant garenne ou petit bois).

Dans la portion de la vicomté de Brulhois, comprise entre le Lot et la Garonne, les Templiers possédaient dès les premiers temps de leur établissement dans le Midi, un vaste territoire, situé dans les environs de la place de Montpezat. Ce fut au centre de ce fief, sur les bords de la rivière du Lot, qu'ils jetèrent les fondements d'un formidable donjon, qui prit le nom de Temple de BrulhesTemple-sur-Lot
Temple-sur-Lot
et où les Maîtres des maisons de l'Ordre dans l'Agenais s'empressèrent de transporter leur résidence. Comme nous avons pu déjà le voir ailleurs, une conséquence toute naturelle suivit de près l'érection du château; autour des murailles du Temple de Brulhes vinrent se ranger petit à petit les maisons des habitants des campagnes voisines; peu de temps après, une ville se trouva tout naturellement formée et prit le nom du château qui la protégeait.

Les Templiers, dans la dernière partie du XIIIe siècle, résolurent de favoriser ce mouvement de formation, en construisant une bastide, ou plutôt, en fortifiant la ville déjà existante. Un extrait de charte non daté nous apprend qu'un traité de paréage fut conclu en cette occasion entre le Roi et le commandeur. Le premier se chargea des frais de fortifications de la nouvelle bastide, moyennant la cession par les Templiers de la moitié de leur basse juridiction sur ce territoire, des oblies qu'ils y percevaient, des droits de four, de boucherie, de leude et de péage. Bientôt après la bastide s'éleva entourée de sa muraille et commandée par le fort du Temple, malgré les protestations du seigneur de Montpezat, qui prétendait sa juridiction sur ces lieux.

Les archives du Temple de BrulhesTemple-sur-Lot
Temple-sur-Lot
contiennent une charte très intéressante que nous ne pouvons passer sous silence, quoiqu'elle ne rentre pas précisément dans le cadre de cette étude. C'est le traité de paix, « d'amor e paria », conclu entre les habitants de Lectoure, représentés par leurs consuls, d'une part, et, de l'autre, par l'archiprêtre de la Plume et le bailli de Brulhois, agissant au nom des habitants de toute la vicomté; traité, qui devait mettre fin à quelqu'une de ces guerres interminables, si fréquentes à cette époque non seulement de royaume à royaume, mais encore de province à province et de ville à ville. Les consuls de Lectoure promettent que, si un de leurs concitoyens faisait à l'avenir du tort à quelque habitant du pays du Brulhois, ils le feraient loyalement réparer dans le délai de 15 jours, serment que répétent les représentants du parti opposé. A cette charte sont encore suspendues les attaches des sceaux du consulat de Lectoure, du Prieur de Lairac et du bailli du Brulhois, (les sceaux ont malheureusement disparu).

Rentrant dans l'histoire proprement dite de la Commanderie, nous signalerons une importante donation, qui vint vers la fin du XIIIe siècle augmenter considérablement l'importance du domaine et surtout des revenus des Templiers.

Chapelle de Saint-Avit
Département: Lot-et-Garonne, Arrondissement: Marmande, Canton: Seyches - 47


Chapelle de Saint-Avit
Chapelle de saint-Avit, XIIIe siècle - Sources: Lieux d'Energies


Le 5 mai de l'année 1288, le seigneur Guillaume Amanieu de Castelmauron, damoiseau, s'était rendu au Temple de Brulhes pour se dessaisir en faveur du commandeur, Bernard de la Selve, de la seigneurie qu'il avait sur quelques parties du territoire des Templiers, de tout droit de péage qu'il prélevait tant sur terre que sur eau, de l'impôt du passage, qu'il percevait de moitié avec le monastère de Fontgrave, sur la rivière du Lot, des dîmes des chapelles de Saint-Gervais et de Saint-Avit, etc. Le généreux seigneur fut reçu, à sa demande donat de la maison et les Templiers lui promirent la sépulture, après sa mort dans leur église, « plus 5 messes par an, pour le repos de son âme en l'honneur des 5 plaies de Nôtre-Seigneur. »

Pour ce qui est de la chapelle de Saint-GervaisDomaine du Temple à Saint-Gervais
Domaine du Temple à Saint-Gervais
, elle se trouvait près de Casteljaloux, il faut dire qu'a Casteljaloux existait une commanderie de Saint-Jean de Jérusalem.

La commanderie de Casteljaloux. Bien avant le XIIIe siècle, les chevaliers de Saint-Jean étaient établis à Casteljaloux. En 1241 Amanieu d'Albret signa dans cette ville une charte par laquelle il confirmait les donations faites par ses ancêtres à l'hôpital de Jérusalem des dimes du moulin de Casteljaloux, etc. Decimas molendini Castrigelosi... (DUBOURG, Grand-Prieuré, page 407)

Liste des Magister du Temple de Brulhes ou d'Agen
xxxx-1161. Jourdain de la Contraria.
xxxx-1256. Pierre Boyer.
xxxx-1281. Raymond de Cantamerle.
1288-1290. Bertrand de la Selve.
xxxx-1298. Guillaume de Bernard.
Sources: Grand-Prieuré de Toulouse, M.A. Du Bourg (1883)

Le Temple-sur-Lot
Le Temple sur Lot, commanderie des Templiers puis des Hospitaliers, dite Temple du Breuil
La fondation de la commanderie des Templiers semble dater de la fin du 12e siècle, en relation avec une donation de Rainfroid Ier de Montpezat.

A. du Bourg cite Jourdain de Contraria comme premier commandeur en 1161.
En 1288, une donation Guillaume Amanieu de Castemoron, reçu au Temple, accroit le temporel avec les péages sur la route et sur le Lot (de moitié avec le prieuré de Fontgrave) et les dîmes de Saint-Gervais et Saint-Avit.
Le premier bâtiment était rectangulaire, en pierre de taille, divisé par un mur de refend longitudinal, selon une étude archéologique de J. Pons et M. Daynes : des éléments en élévation subsistent dans le mur est, les pièces sud du logis et le mur nord de l'église.
La commanderie est détruite par un incendie dans les dernières décénies de la guerre de Cent Ans (traces sur le mur est).
Un nouvel édifice est bâti en brique entre 1485 et 1510, selon les datations affinées par les céramiques et la dendrochonologie : les commanditaires sont Bertrand de Gros (1475-1496) et Tannequin de Busset (1498-1506).
Une première campagne comporte un logis avec une tour d'angle à l'est. Ce logis est ensuite doublé en profondeur côté ouest et pouvu d'une tour d'escalier en vis hors oeuvre (module de brique moins épais) ; les fenêtres à moulures prismatiques ou à double cavet, les portes à montants arrondis et les cheminées adossées au mur de refend datent du tournant des 15e et 18e siècle.
Les travaux importants du logis précèdent sans doute le rattachement de Brulhe à la Cavalerie en 1508.
Le Temple de Brulhe est rétabl en 1850.
Une enceinte fortiffiée par des tours et munie de cannonières ferme la cour et protège les dépendances (16e, 17e siècle).
Le quartier dit du Fort complétait la commanderie au sud.
Les armoiries ont été bûchées à la Révolution.
L'ensemble a été restauré récemment pour créer un centre d'accueil et d'hébergement sportif.


Temple-sur-Lot, vue Nord-Est. Image Dudau
Temple-sur-Lot, vue Nord-Est. Image Dudau


Temple du Breuil (Temple-sur-Lot)
Droits seigneuriaux
Seigneur spirituel de la paroisse du Temple et de ses annexes de Saint-Germain et Saint-Caprais (11), nomme à la vicairie perpétuelle et perçoit seul la dîme.
1/4 de dîme à Roubillon (12).
1/2 de dôme au chapitre Saint-Sernin de Toulouse.
1/4 de dîme au curé de Roubillon sauf à la tierce où le commandeur ne prend que le tier du bled et du vin.
1/4 de dîme à Saint-Gervais (13).
1/4 de dîme à l'évêque d'Agen.
1/4 de dîme à l'Abbé de Clairac.
1/4 de dîme au curé de Saint-Gervais avec les novales, le carnelage et la dîme du linet et du chanvre.

Seigneur justicier haut, moyen et bas, nomme les officiers de justice et 2 consuls sur 4 présentés par les sortants de charge.
Seigneur foncier et directe avec fourage, lods et ventes, prélations, accaptes et arrières captes et doubles rentes.
Droit de Fouage.
Droit de boucherie.
Droit de péage (14).
Droit de passage sur le Lot usurpé par les religieuses de Fongraves.
Rentes à fief sur les maisons du Fort.
Rente sur le moulin d'Automne appelé « Le Moulin Pouchut. »

Bâtiments, biens et revenus domaniaux
Eglise paroissiale.
Eglise annexe dédiée à Saint-Germain.
Eglise annexe dédiée à Saint-Caprais.
Château segeurial (15) à 5 étages avec tour carrée qui sert de pigeognier, chambre de justice, prison et dépendances (34 cétérées, 6 picotins)


Le Temple-sur-Lot, lithographie de Gintrac 1842
Le Temple-sur-Lot, lithographie de Gintrac 1842


Terres
Le Camp du Lot ?
Le Camp de Bouigou : 9 cétérées ; 7 cartonats ; 4 picotins.
Dessous le Bois du Commandeur : 8 carterées.
Griffoul : 3 carterées ; 4 cartonats ; 7 picotins.
Saint-Germain : 3 cartonats ; 3 picotins.
La Pièce du Lot : 5 carterées ; 6 cartonats ; 5 picotins.
Pré Bourianes : 6 cartonats ; 5 picotins.
Pré et terre : Le Grand Chemin Ferrat : 41 carteréés ; 1 cartonat ; 7 Picotins.
Bois : 68 carterées.
5 pièces de terre : 25 carterées.
Friche : 29 carterées ; 3 cartonats ; 6 picotins.
2 maisons dans l'enceite du fort, laissées au vicaire et à son secondaire, mais dont l'entretien revient à la commanderie (14).
Masures d'un ancien moulin.
9. Acquise pour la commodité du meunier par le Commandeur de Lussan-Carbonneau.
10. La paroisse contient 147 carterées et s'étand dans les consulats d'Agen et de Bajamont.
11. Paroisse annexe de Saint-Capris, juridiction de Montpezat.
12. Juridiction de Castelmoron.
13. Juridiction de Castelmoron.
14. Droit supprimé par arrêt du Conseil d'Etat le 21 février 1741.
« Un des plus anciens et des plus beaux des Commanderies appelle dans les anciens titres Castrum metuendissimi Magui Magistri ultra maris et Rhodii. » AD 31. H Malte registre 421, folio 114 (1705).
15. AD 31. H Malte registre 426, page 321 (1730).

Sources: Pierre Vidal : Le Grand Prieuré de Toulouse de l'Ordre de Malte. Toulouse CNRS-Les amis des archives de la Haute-Garonne, 2002, page 123-124. - Temple-sur-Lot


Templiers en Quercy   (46)

Les Templiers en Quercy

Les chevaliers du Temple à Cahors, au Bastit et à Lacapelle-Livron
La même année (1196), sous le pape Célestin III et sous l'évêque Géraud Hector, la maison des Templiers fut fondée à Cahors. C'est ce qu'on lit dans un ancien mémoire manuscrit de la bibliothèque des Dominicains de Cahors, qui ne fait que mentionner cette fondation. Elle est due aux seigneurs de Vayrols, qui étaient alors très puissants dans le pays, et dont le fief comprenait, outre Vayrols, les terres d'Aujols, de Flaujac, d'Hauteserre, de Lalbenque et les autres intermédiaires (1).
Ils donnèrent aux Templiers, pour s'établir dans Cahors, une vaste maison appelée de nos jours,« maison d'Amis et d'Izarn », située dans la rue, qui va de la grande-rue à la Porte-Neuve, et qui prit depuis le nom de rue du Temple, tandis qu'auparavant elle était appelée rue de Vayrols. Ils dotèrent le nouvel établissement en y affectant des domaines et des rentes. Comme la maison des Templiers n'était qu'un hospice en faveur des pèlerins qui remplissaient continuellement les chemins, que la plupart y arrivaient malades, et beaucoup y mouraient, on comprit qu'il serait dangereux de tolérer un pareil établissement dans le coeur de la ville. C'est pourquoi on le transféra hors des murs, dans le lieu où est présentement la Chartreuse (2). Il paraît que les seigneurs de Vayrols firent les frais de cette translation. Pour reconnaître les bienfaits de leurs fondateurs, les chevaliers du Temple leur accordèrent le droit de sépulture, dans les deux églises qu'ils bâtirent dans leur nouvelle maison. C'est ce qui est prouvé par les épitaphes qu'on lit sur des pierres sépulcrales, dont l'une était placée devant la chapelle des Morts de la Chartreuse, et par les vitraux de cette chapelle, où l'on voit les armes de la maison de Vayrols, qui sont d'azur à une aigle éployée d'or, membrée et becquée de même, parti d'or à quatre bandes ou cottices de gueules.

Nous croyons que la maison des Templiers du Bastit, près de Gramat, était déjà fondée ou bien qu'elle le fut pour le plus tard vers ce temps-là. Nous savons du moins qu'elle était florissante au commencement du XIIIe siècle. Elle,fut établie et dotée par les seigneurs de Béduer, de Gramat et de Gourdon. Celle de Lacapelle-Livron, fondée nous ne savons par qui, nous paraît remonter à la même époque (3).

Ainsi les Templiers eurent en Quercy, à la fin du XIIe siècle, trois maisons principales. On montre encore dans le Haut et le Bas-Querçy, beaucoup d'anciens édifices, que l'on dit avoir été autrefois des maisons de Templiers, mais elles ne nous paraissent pas avoir eu le titre d'hôpital ou commanderie. Ce n'était que des domaines ou des fiefs appartenant à ces chevaliers.

1. Dom Malvezin, Histoire manuscrite de la Chartreuse de Cahors, livre 1.
2. Le chapitre retirait de l'ancienne maison un cens de 7 sous, que les Templiers furent obligés de lui payer tous les ans; c'est ce qu'on voit par une quittance de l'an 1273, où il est dit que Dalmace, vice-commandeur de la maison du Temple de Cahors, paya au chapitre 7 sous,« pro censu domus Templi, oratorii et ecclesiae. » Foulhiac.
3. Elle devait son nom à la chapelle de Notre-Dame, voisine de ce bourg, et qui, après celle de Rocamadour, était un des plus célèbres pèlerinages de tous les diocèses voisins. Sous l'autel de la chapelle coule une source abondante qui forme ensuite un ruisseau sur lequel on voit plusieurs moulins. Ses eaux vont grossir celles de la Bonette, près Caylus.
Guillaume Lacoste - Histoire générale de la province de Quercy. Tome 2, Cahors M. DCCC. LXXXIV.

Testament de Dorde de Barasc, seigneur de Montbrun sur Lot
Montbrun - Département: Lot, Arrondissement: Figeac, Canton: Cajarc - 46

Le même mois de septembre, 1286, Dorde de Barasc, seigneur de Montbrun sur Lot, fils de Dieudonné, fit son testament, dont une courte analyse mérite de trouver place dans cette histoire. Ce seigneur, qui appartenait à une branche cadette de l'ancienne et illustre maison de Barasc-Béduer, fonde par ses dernières dispositions un prieuré conventuel de religieuses de l'ordre de Citeaux dans sa terre de Lissac, dont il lui donne le repaire (1) avec les rentes et le droit de patronat, ainsi que le lieu du Poujoulat, tant la portion qui lui est échue de l'hérédité paternelle que celles qu'il a acquises d'Arnaud, son frère, et des héritiers de son autre frère Raymond. Il soumet le monastère de Lissac à l'abbaye de Leyme, à laquelle la prieure sera tenue de payer tous les ans deux marbotins d'or en signe de dépendance. Il veut que la prieure soit prise, s'il est possible dans la maison de Barasc, autrement ce sera parmi les religieuses de Lissac, et, à défaut de celles-ci, parmi celles de Leyme.

Il désire que Lombarde, son épouse, soit mise à la tête de la nouvelle communauté, et, en cas qu'elle ne se détermine pas à prendre le voile, il désigne à sa place Guillelmette de Montaigut, sa cousine, religieuse de Leyme. Dorde veut être inhumé au Poujoulat dans le tombeau de son père, et ordonne que la translation de leurs cendres dans l'église de Lissac soit faite avec la plus grande pompe. Il laisse 30,000 sols caorcens pour réparer les injustices que son père aurait pu commettre, et autant pour les siennes s'ils'en est rendu coupable, avec ordre d'en employer l'excédant à la construction du monastère de Lissac, ou à des oeuvres pies dans la ville de Figeac. Il donne à sa femme tous les revenus de ses biens dotaux, 30,000 sols caorcens de rente, sa vie durant, avec l'usufruit de ses terres de Cambolan et de Balaguier, et tous les vases d'or et d'argent qui appartiennent à lui et à elle. Il constitue ses héritiers universels Hugues d'Arpajon et Raymond Amelly qu'il charge de payer ses dettes et celles de son père, obligeant pour cela l'universalité de ses biens. En cas que ses héritiers répudient sa succession, il la laisse à la maison de Lissac et subsidiairement à l'ordre des Templiers. Il fait des legs considérables à ces chevaliers, dont deux, qu'il choisit pour ses exécuteurs testamentaires, seront obligés de faire pour lui le service d'Outre-mer, à Bernard d'Arpajon, son neveu, à Aygline, fille de Guibert, seigneur de Montmurat, à Aygline, sa cousine, fille d'Arnaud de Barasc, à Hélène, sa nièce, femme de Guillaume de Cardaillac, et à Aygline, sa soeur, à laquelle il donne 10,000 livres caorcens pour son mariage, à Hugues de Maureling, son bien-aimé, etc.

1. Rifiarium, on nommait ainsi dans le moyen-âge les vallons qu'ils fussent arrosés ou non par des rivières ou des ruisseaux, puisqu'on trouve dans un titre de la maison de Thémines: Riparium de Quissac. C'est de ce mot que quelques lieux sont appelés repaires et que Ton appelle rivière ou pays de rivière les vallées du Quercy, par exemple: les rivières de Montcuq, Lauzerte, Molières, Gramat, Gatus, etc. On donne également ce nom aux prairies.
Guillaume Lacoste - Histoire générale de la province de Quercy. Tome 2, Cahors M. DCCC. LXXXIV.

Arrestation des Templiers et suppression de l'ordre en Quercy
L'évènement le plus remarquable de l'année 1307, non seulement en Quercy, mais même en France, fut l'arrestation des Templiers. Elle se fit, dans tout le royaume, un vendredi, 13 octobre, par ordre de Philippe le Bel. Ce prince, dans la circulaire qu'il avait auparavant envoyée à ses sénéchaux, accuse les chevaliers du Temple des crimes les plus horribles. Il veut, qu'après que l'on se sera saisi de leurs personnes, on les mette chacun dans des prisons séparées, qu'on les interroge, qu'on emploie la torture, s'il est nécessaire, pour arracher de leur bouche la vérité, qu'on promette le pardon à ceux qui feront un aveu sincère de leurs fautes, et qu'on menace des plus grands supplices tous ceux qui ne voudraient pas les confesser. Enfin, il indique les divers articles sur lesquels on doit les interroger, et qui se réduisent à deux principaux: l'idolâtrie et la sodomie.
Le pape Clément V, après la conférence qu'il avait déjà eue, au mois de mai de la même année, dans la ville de Poitiers, avec le roi touchant cette affaire, écrivit à l'évêque de Cahors pour lui ordonner de faire saisir les biens et les personnes des Templiers, qu'il traite d'idolâtres, de sodomistes, d'hérétiques et de corrupteurs des Saintes Ecritures. Ce sont les propres expressions dont il se sert dans sa lettre qui était déposée dans les archives de l'évêchè et dont l'abbé de Foulhiac nous a conservé la substance. En vertu des ordres du roi Philippe, Jean d'Arreblay, sénéchal de Périgord et de Quercy, fit arrêter les Templiers des commanderies du Bastit, Cahors, Montricoux et Lacapelle-Lieuron, et confisquer en même temps tous leurs biens, meubles et immeubles. C'est ce que nous apprend le livre de l'hôtel de ville de Cahors, appelé « Te igitur. » Mais le rédacteur de cette note a été malheureusement trop laconique sur un fait si important; car, de tous les chevaliers qu'il pouvait y avoir dans les quatre maisons du Quercy, il ne nomme que frère Aton de Salvanhac, commandeur de Lacapelle-Lievron. Quelques fragments de la procédure suppléent au silence de cet écrivain. Il y est fait mention de Raymond ou Raynaud et de Pierre de Tayac (1), de Bernard de Gazals (2), Etienne Gaucelin, Gui Cocha, Bernard de Valafasc et Guillaume Arnaud (3). On peut ajouter à cette nomenclature Géraud Béraldi ou de Labèraudie, qui ne figure pas dans le procès-verbal de l'interrogatoire, non plus qu'Aton de Salvanhac, et cela, sans doute, parce qu'appartenant aux premières familles de Cahors, on eut quelques égards pour eux. Ces chevaliers, vaincus par les instances de leurs parents et de leurs amis, s'avouèrent coupables, plutôt que de s'exposer à la rigueur de la justice. Ces égards durent s'étendre à d'autres Templiers du Quercy, car on ne peut pas croire qu'ils n'y fussent plus nombreux. Quant aux autres, qui sont aux nombres de sept, le sénéchal les interrogea le 2 et le 5 janvier 1308, en présence de deux notaires. Comme ils niaient tout ce qui était contenu dans l'acte d'accusation, ils furent livrés aux tortures. Ne pouvant, après quelques épreuves, résister à la douleur violente qu'ils ressentaient, ils firent le triste aveu des crimes dont l'ordre était accusé.

Raynaud de Tayac qui était, ainsi que ses autres confrères, d'une ancienne noblesse du pays, avoua que, lors de sa réception, il avait satisfait la passion brutale de son supérieur; que celui-ci lui avait ordonné de cracher sur la croix et de renoncer pour toujours aux femmes, lui disant qu'il pourrait satisfaire ses désirs avec ses confrères; que telle était la pratique de l'ordre et que pour y être reçu il fallait l'observer fidèlement. Les autres firent une semblable déposition.

Pierre de Tayac, frère de Raynaud, ajouta que lorsqu'on le reçut chevalier on lui passa un cordon autour du corps sans qu'il ait su la raison de cette cérémonie. Ce cordon était, peut-être, un de ceux qui étaient attachés à l'idole qu'on accusait les Templiers d'adorer; il en est parlé dans un endroit de la procédure qui regarde d'autres chevaliers étrangers aux maisons du Quercy. Dans les autres provinces beaucoup de Templiers, le grand-maître lui-même, firent des aveux qui compromettaient également l'ordre et qu'arrachèrent de leurs bouches les cruels tourments qu'on leur fit souffrir.

Le pape eut une nouvelle conférence avec Philippe le Bel à Poitiers, pour l'affaire des chevaliers du Temple; il fut convenu entre eux qu'il serait convoqué à Vienne un concile général pour prononcer l'abolition de l'ordre. Le pape le fixa, par une bulle, au mois d'octobre 1310; et, afin d'agir dans cette affaire importante avec connaissance de cause, il voulut recueillir lui-même là déposition de plusieurs Templiers. On lui en envoya soixante-douze de diverses commanderies, au nombre desquels on trouve, pour le Quercy, Géraud de Labèraudie et Aton de Salvanhac. Ils avaient été déjà tous interrogés dans leurs diocèses respectifs; ils avaient avoué les crimes imputés à l'ordre, et persistèrent devant le Souverain Pontife dans leurs aveux. Aton de Salvanhac déclara qu'il n'avait pas été torturé, mais mis aux fers et au pain et à l'eau pendant environ quatre semaines avant sa déposition. Le pape ne s'en tint pas à cela; il nomma une commission composée d'évêques, qu'il chargea de se rendre à Paris et d'y prendre contre l'ordre en général une information juridique, dont les preuves pussent motiver la décision du concile. Ces commissaires devaient citer devant eux tous les chevaliers qui voudraient défendre l'ordre. Il s'en présenta deux des maisons du Quercy, Pierre de Tayac et Guillaume Arnaud. Ils protestèrent hautement de leur innocence et de celle de leur ordre; ils rétractèrent tous les aveux qu'ils avaient faits devant le sénéchal, assurant qu'ils leur avaient été arrachés par la torture. Mais ils furent bientôt après la victime de leur noble justification. Philippe de Marigni, archevêque de Sens, un des plus grands ennemis des Templiers (4), les fit déclarer, dans le synode de sa province, par un étrange abus de mots, « hérétiques, relaps », eux et les autres défenseurs qui s'étaient rendus de différents pays, en tout au nombre de cinquante-quatre. Tous ces malheureux chevaliers furent, en conséquence, livrés à la justice séculière et condamnés au feu (5); Ils se rendirent au lieu du supplice avec le même courage qu'ils avaient coutume de montrer quand ils allaient combattre les ennemis du nom chrétien. Ils virent, sans pâlir, le bûcher qui les attendait et les bourreaux prêts à l'allumer.

Sur ces entrefaites, arrive un envoyé du roi qui proclame la grâce et la liberté de tous ceux qui ne persisteraient pas dans leurs rétractations.

Il n'est pas écouté. Egalement insensibles aux prières et aux larmes de leurs proches et de leurs amis qui les conjuraient de ne pas résister au courroux du roi, ils se jetèrent dans le bûcher et expirèrent, dit un historien ancien (6), au milieu des flammes, en invoquant Dieu, la Vierge et les saints. Une foule d'autres chevaliers, le grand-maître lui-même, périrent du même supplice ou expirèrent dans les cachots, les uns pour avoir révoqué leurs aveux, les autres pour n'avoir voulu rien dire qui fût capable de compromettre leur honneur et celui de leur ordre.

La fin tragique de tous ces Templiers est une des preuves sur lesquelles on a essayé d'établir l'innocence de leur ordre. On serait même tenté de la croire suffisante. Elle contrebalance, du moins, celles qu'on employa pour le flétrir et le détruire. Ces dernières consistent, en effet, pour la plupart, dans des dépositions vagues et souvent contradictoires qu'arrachèrent la faiblesse, les remontrances des parents et des amis, la torture ou la crainte de la torture. Elles portent le plus souvent sur des faits que les circonstances qui les accompagnent rendent invraisemblables: par exemple, Pierre de Tayac dit dans sa déposition devant le sénéchal de Quercy, que sa réception avait été faite sous les yeux de deux de ses frères, dont l'un était le Templier. Ce fut donc en leur présence qu'il cracha sur la croix ou qu'il commit le crime de sodomie avec celui qui le recevait chevalier. Le cynique le plus éhonté refuserait de le croire, et la conduite que tint dans la suite Pierre de Tayac prouve évidemment qu'il n'avait fait de tels aveux que pour se délivrer de la torture.

Etienne Gaucelin déclara devant le même sénéchal qu'il y avait plus de cinquante ans qu'il était engagé dans la milice du Temple. Sa réception eut donc lieu vers l'an 1256, c'est-à-dire un peu plus d'un siècle après l'institution des Templiers, et précisément à l'époque où toute l'Eglise regardait ces chevaliers comme les soutiens de la religion, et où ils donnaient les preuves les plus authentiques de leur attachement à la foi chrétienne, dans les combats contre les Infidèles et dans les fers de ces ennemis du Christ. Cela fait croire que l'aveu de Gaucelin fut aussi arraché par la faiblesse humaine. Il est bien difficile de se persuader que l'ordre des Templiers, lorsqu'il y entra, était aussi corrompu qu'il le dit. Il faudrait plus de temps, pour qu'un ordre religieux passât de la ferveur au relâchement, et du relâchement au comble de l'impiété et dans les plus profonds abîmes de la corruption, surtout si cet ordre, au lieu d'une vie contemplative, était comme la milice du Temple, obligé par état d'avoir toujours les armes à la main pour défendre les intérêts de la religion.

Ces considérations et beaucoup d'autres ont paru suffisantes à plusieurs savants pour douter que les Templiers fussent coupables des crimes qu'on leur a imputés. Le concile de Salamanque, qui se tint en 1310, exprés pour les juger, ne put s'empêcher de les déclarer innocents, et saint Antonin, archevêque de Florence, dit formellement que l'ordre des Templiers était saint, juste et orthodoxe. Parmi les écrivains modernes, il y en a beaucoup qui partagent l'opinion de ce pieux et savant prélat. L'un d'eux, qui jouit d'une réputation que ses talents lui ont justement méritée, semble avoir démontré l'innocence de ces infortunés chevaliers. Il a fondé ses preuves sur les monuments historiques relatifs à leur condamnation, et fait voir qu'ils furent la victime de la politique d'un roi puissant à laquelle un pontife et quelques prélats eurent la faiblesse de se prêter.

1. Il y avait alors en Quercy une maison de ce nom qui avait son domaine principal vers Gazals, Conçorès et Peyrilles. Il est fait mention d'un Pierre de Tayac, damoiseau, dans le testament d'Amalvin de Poudens.
2. Bernard de Cazals était sans doute de la maison de Viel-Castel, qui possédait la terre de Cazals et celle de Marminhac en partie.
3. Dupuy, Histoire des Templiers.
4. Continuateur de Guillaume de Nangis.
5. Bocatius, De casibus virorum illustrium, lib. IX, cap. XXI.
6. Gest. Ep. Leod,, tome II, page 347.
Guillaume Lacoste - Histoire générale de la province de Quercy. Tome 2, Cahors M. DCCC. LXXXIV.


Terrats   (66)

Seigneurie du Temple de Terrats
Département: Pyrénées-Orientales, Arrondissement: Perpignan, Canton: Thuir, Commune: Fourques - 66


Le Temple de Terrats
Localisation: Le Temple de Terrats


Terrats 1144, 4 septembre
Raimond de Montesquieu lègue à la maison du Temple du Mas-Deu ses terres de l'Ecluse, de Terrats et d'Alénya.

Entre 1208 et 1228, les Templiers du Mas-Deu acquièrent Terrats en sa totalité et la seigneurie leur est confiée en 1271.

On ne possède que peu de documents sur l'histoire médiévale de Terrats. L'un d'entre eux est assez intéressant: il s'agit de l'acte par lequel, en 1208, Arnau de Llers vend au Temple, pour la somme de 5100 sous, toutes ses possessions de Terrats, en particulier les hommes et les femmes. Autrement dit, à cette date, les habitants ne sont pas encore libérés du servage.

En 1208 Arnaud de Liers vend au commandeur du Mas Déu tout ce qu'il posséde à Terrats, hommes, femmes, manses, droits, fiefs, cens, en franc alleu pour 5100 sous de Barcelone. Idem de la part de J. d'alliarde en 1228 à Terrats pour 1300 sous de Melgueil et en 1238 dame Marchesia vends tout ses alberges ces cens et ses droits aux Templiers pour 1000 sous de Melgueil. Avec tant de terre, les templiers deviennent les vrais seigneurs de Terrats.

Mas-Deu 1138, lundi 19 décembre
Guillaume de Villemolaque et sa femme font remise à l'Ordre du Temple de la dîme de la terre où est la maison de l'Ordre appelée le Mas-Deu.

1141, vendredi 4 juillet
Bernard Adalbert de « Campo Magno » et ses fils vendent à l'ordre du Temple leurs droits sur un alleu cédé à l'ordre par la dame de la Tour-de-France, aux territoires de Terrats. Villemolaque, Passa, Tresserre, Candell, Nyls et Trouillas.
Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8


Terrefondrée   (21)

Domaine du Temple de Terrefondrée
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Montbard, Canton: Recey-sur-Ource - 21


Domaine du Temple de Terrefondrée
Sources: Domaine du Temple de Terrefondrée


Le hameau de Terrefondrée était considéré, dès l'origine, comme une annexe de la paroisse de Bure. Faisait-il partie de la donation de 1133 ? Sans doute, puisque Payen abandonnait aux Templiers, Bure « et ses appartenances » (1).
1. « Villam itaque Buriarum cum omnibus appendiciis suis [...] »

Comme Chatellenot et Chaugey, le hameau de Terrefondrée fut victime des « guerres, troubles et peste » de la seconde moitié du XVIe siècle, ce dont témoignent les habitants auprès des commissaires lors de la visite de 1605: « Avant les guerres, troubles et peste qui ont régné en ce pays lesdits habitants nous ont attesté que leur village de Terrefondrée était composé de seize feux et de douze charrues et, à présent, il n'y a que six ménages et deux charrues. Par le moyen de quoi les trois-quarts de leur finage sont en friche [...] ils sont endettés de très grandes sommes qu'il leur est impossible de payer » (2).
2. A.D.C.O.,111 H/R 1155-4, folio 28.

L'église de Terrefondrée, bâtie au XIIe siècle, renferme des peintures de la même époque récemment restaurées. Le porche, ajouté postérieurement, est éclairé par des baies géminées au tympan crénelé. Quant au clocher carré coiffé d'une couverture à quatre pans inclinés à quarante-cinq degrés, il est semblable à celui de Bure avant la construction de la flèche (voir chapitre, III, paragraphe 2). Louis Victor Petitot a représenté cet édifice en 1877.
Sources: Michel Miguet Templiers et Hospitaliers de Bure

Terrefondrée, canton de Recey-sur-Ource.
— Terra Effundrata, 1219 (Fonds de la Maison du Temple de Bure, H 1156)
— Terra Fundrea, 1224 (Ibidem, H 1163)
— Terre Effondrée, 1225 (Ibidem, H 1156, 1163)
— Terra Fundrata, 1233 (Ibidem, H 1156)
— Terre Enfondrée, 1295 (Ibidem)
— Ancienne possession de l'Ordre du Temple et des Templiers de Bure, ensuite des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— L'église de Terrefondrée, sous le vocable de Notre-Dame, était succursale de celle de Bure.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.

Domaine du Temple de Châtellenot


Domaine du Temple de Châtellenot
Localisation: Domaine du Temple de Châtellenot


Terrefondrée et Châtellenot, deux villages voisins de Bure, dont les Templiers et après eux les Hospitaliers possédaient la seigneurie et le droit de prélever les dîmes dès 1180.
Un moulin sur la rivière d'Ource leur avait été donné en 1203.

A Châtellenot, M. Courtépée qui écrivait-il y a environ 70 ans, dit avoir vu les ruines d'une ancienne demeure des Templiers sur une éminence, dans un bois nommé dans les chartes « casirum bellum », nom qu'on aurait francisé en « Châtoillebot », puis en « Châtellenot. »
On arrivait à ce château par un chemin ferré venant de Beneuvre, lequel devait être la voie romaine de Langres à Auxerre. Dans les pièces du procès des Templiers, on cite un frère du nom de « Jean de terra enfundrea », diocèse de Langres, qui fut interrogé l'un des premiers.

Chatellenot, hameau commune de Terrefondrée.
— Castoyllenoth prope Buras, 1189 (Fonds de la Maison du Temple de Bure, H 1158)
— Chestellonet, Chesteillenet, Chesteillonet, 1195 (Ibidem)
— Chatillonet, 1240 (Abbaye de Molesme, H 243)
— Castellionetum, 1253 (Fonds de la Maison du Temple de Bure, H 1158)
— Chestellonet, Chestillenet, 1195 (Fonds de la Maison du Temple de Bure, H 1156)
— Chastoillenet, 1301 (B 10489)
— Chastellenot, 1465 (Fonds de la commanderie de Bure, H 1158)
— Chatoillenot, 1670 (Ibidem)
— Chatellenod (Cartes de Cassini, XVIIIe siècle)
— Ancienne possession de l'Ordre du Temple et de l'abbaye de Molesme.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.


Blason de Terre Frondée Blason du seigneur d'Aprey


Bencelin d'Asprey donne « tous ce qu'il posséde » en ce lieu en 1189; en 1253, les Templiers possédent la moitié de la dîme.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société françaie pour la conservation des Monuments - 1852.

Procès des Templiers tome I, page 70
Item, et alii subscripti cum predictis et de eadem diocesi adducti,
qui sigillatim et separatim requisiti a dictis dominis commissariis,
si volebant dictum ordinem ab hiis que sibi imponebantur defendere, responderunt ut sequitur. Fratres P. de Cortemple Lingonensis, Andreas de Buris Lingonensis, Johannes de Terra Enfondree Lingonensis, Guido de Nici Lingonensis, P. de Relanpont Lingonensis, P. de Corbon Lingonensis, Johannes de Niciaco Lingonensis, Galterus de Capella Cabilonensis, Martinus de Monte Moreti Lingonensis, Petrus de Lavine Lingonensis, Robertus de Cormelhiis Parisius, et Parisetus de Buris Lingonensis diocesium, et Jacobus de Grecis. Responderunt et dixerunt (separatim, ut dictum est, interrogati) quod volebant dictum ordinem deffendere pro posse suo.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.


Théziers   (30)

Domaines du Temple de Théziers
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Aramon - 30


Domaines du Temple de Théziers
Localisation: Domaines du Temple de Théziers


La documentation portant sur la rive droite du Rhône dépendante du comté de Saint-Gilles, si elle ne permet pas aussi bien que le cartulaire de Richerenches de mettre en évidence les réseaux d'alliances aristocratiques, révèle également le rôle d'un certain nombre de familles chevaleresques (1).
1. Sur les seigneuries castrales des environs de Nîmes et de Saint-Gilles, F. Mazauric, « Histoire du château des arènes », tome 6, pages 481-490, et tome 7, pages 26-48.

Dès novembre 1146, la donation de Pons de Meynes portant sur des parts de coseigneurie dans les castra ou villae de Meynes, Trévils, Montfrin et Théziers, permet de remonter à l'origine de l'implantation de l'ordre en ces lieux.

Il est par la suite difficile de suivre l'attitude de ce lignage à l'égard du Temple, les liens entre ses membres étant mal connus. Le geste de Pons cependant, dont l'entrée en confraternité démontre la profondeur spirituelle, doit être replacé dans l'élan de dévotion de ses ancêtres, tant à l'égard de la Terre sainte que de l'Hôpital. Cet élan ne sera pourtant guère poursuivi autant que l'on puisse en juger, puisque l'un de ses descendants, Pons Rainouart, se contentera simplement de limiter ses rapports avec les ordres militaires à des transactions intéressées.
Sources: Extrait de l'ouvrage de Damien Carraz, L'ordre du Temple dans la Basse vallée du Rhone (1124-1312) - Presses Universitaires de Lyon - 2005


Thairé   (17)

Domaine du Temple à Thairé
Département: Charente-Maritime, Arrondissement: Rochefort, Canton: Aigrefeuille-d'Aunis, Commune: Thairé - 17


Domaine du Temple à Thairé
Localisation: Domaine du Temple à Thairé


Les Templiers de la commanderie principale de La Rochelle, possédaient une Maison dans ce hameau.

Bénéficiaires de nombreuses donations, confirmations de biens, exemptions, octroyées par les rois d'Angleterre, ducs d'Aquitaine, seigneurs locaux et simples particuliers, les Templiers de La Rochelle se trouvèrent bientôt richement possessionnés tant à l'intérieur de la ville qu'à l'extérieur. A La Rochelle même, et hors les murs, ils disposaient de biens dans les paroisses Saint-Barthélémy, Saint-Sauveur, Notre-Dame-de-Cougnes, Saint-Jean-du-Perrot; ils possédaient des moulins à marée sur le chenal de Maubecq, près de l'église Saint-Sauveur, d'autres au faubourg du Perrot, sur le chenal de la Verdière. Dans les environs de La Rochelle, ils avaient des possessions sur les paroisses d'Aytré, Marsilly, Angoulins, Nieul, La Jame, Laleu, Salles, Thairé, etc.

Les archives départementales de la Charente-Inférieure possèdent les volumineux Terriers de la commanderie magistrale du Temple de la Rochelle et ceux des commanderies de Bourgneuf et Thairé.
Sources: Les commanderies des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem - Anne-Maris Legras - Editions du CNRS - 1983

Maison du Temple de Thairé
En mai 1228, les Templiers de Thairé reçurent divers dons de Hugues de Ciré, chevalier.

En 1297, Hugues de Surgères avait emprunté une forte somme d'argent au commandeur du Temple de La Rochelle. Il engagea la justice de Thairé et des environs comme garantie du prêt. À la suite du décès du seigneur, un procès opposa sa veuve et les Templiers. L'affaire de termina en 1302 par l'arbitrage des commissaires du roi qui abandonnèrent la possession de la justice de Thairé aux Templiers jusqu'au total épuisement de la dette.

Le clocher fortifié de l'église de Thairé, partie actuellement la plus ancienne de l'édifice, malgré l'intérêt qu'il présente, ne date pas de l'époque templière mais a été édifié au XIVe siècle ou au XVe siècle par les Hospitaliers.
Jean-Claude Bonnin - Les Templiers de La Rochelle. La commanderie, la chapelle, les fiefs, seigneureries et maisons templières. La Rochelle : J.-C. Bonnin. 2005


Thiré   (85)

Maison du Temple de Thiré
Département: Vendée, Arrondissement: Fontenay-le-Comte, Canton: Sainte-Hermine - 85


Maison du Temple de Thiré
Localisation: Maison du Temple de Thiré


La ferme de l'hôpital, la rue de l'hôpital: autant de références mystérieuses qui pourraient faire croire que Thiré a jadis possédé un établissement Hospitalier.
Il n'en est rien, les bâtiments sont tous d'origines templière.

En recourant aux photographies anciennes, on découvre en bordure de la ferme de M. Bernard Gillier, justement appelée « l'Hôpital », les ruines d'une chapelle dont les derniers vestiges auraient servi à empierrer les chemins après la dernière guerre. Voilà qui semble bien mystérieux. Tentons de soulever un coin du voile.
Le grand Gauthier, un descriptif des paroisses du diocèse de Luçon daté du début du XIVe siècle, attribue à Thiré, outre une église, ce qu'il appelle « grangia cum oratoria templi »; autrement dit, une exploitation agricole dotée d'un lieu de culte appartenant aux Templiers.

Un descriptif analogue, dit cette fois « Livre Rouge « et daté du XVIIIe siècle, utilise des termes semblables: « in parachia, grangia templa, cum oratorio. » Ce qu'une visite de l'évêque de Luçon, Mgr de Mercy, le 28 mars 1778, évoque en ces termes: « une autre ferme dépendant de la commanderie de Champgillon « d'origine templière » appartenant au grand prieuré d'Aquitaine, connue sous le nom de l'Hôpital, revenu 10 000 livres, où il y avait une chapelle qui subsiste encore, mais l'on n'y dit plus la messe, attendu qu'elle est en mauvais état et ne sert plus qu'à des usages profane. »
Sources: Inconnue

Thiré dépendance de la commanderie de Champguillon
Cette commanderie se composait du château, métairie, four-banal et greffe de Champgillon, paroisse du même nom, des métairies de l'hôpital de Thiré, de Ligné (1) paroisse de Saint-Valérien, de la Touche-Maurice et de Manfray, paroisse de Notre-Dame de la Réorthe, de la Brissonnerie, paroisse de la Vineuse, de Chaumes, paroisse de Saint-Hermand, de l'hôpital de Saint-Juyré, paroisse du même nom des moulins de Cornes et Tamarin, paroisse de Champgillon de la fontaine de Thiré, de Poislefeu, paroisse de Notre-Dame de la Réorthe, de celui de Potays et du four-banal de la Châtaigneraie, paroisse de Saint-Philbert-du-Pont-Charrault; de terres et bois disséminés à Sainte-Hermine, Bessay, Sainte-Pezenne (2), les Moutiers, la Vineuse et Saint-Juyre, et de devoirs, cens et rentes importants à Champgillon et paroisses voisines (3).
1. Le métayer de Ligné payait entr'autres menus suffrages chacun an et a chacune fête des Rois un gasteau, beurré por crier « LE Roy Boit »
2. Aujourd'hui Sainte-Pexine.
3. Le papier censaire se montait à 150 livres 3 sols 9 deniers en argent, 168 poules et chapons, 6 livres, 1 quarteron de cire, une nappe de toile de lin de la longueur de 4 aunes due par te seigneur de la Reintruère, 2 chevreaux à la Touche-Maurice et 2 bécasses à la Châtaigneraie. Des terrages au 1/5 étaient dus sur 895 journaux de vigne en divers lieux. Le moulin de Potays était amodié à 50 boisseaux de blé 1/2 froment 1/2 méture charge d'acquitter une rente de 5 charges de seigle au seigneur de la Touche-Rambaudière et de la Simonnière.


Les Archives de la Vienne possèdent quarante-et-une liasses et un registre in-folio de titres concernant Champgillon. Les plus anciens sont plusieurs pièces de procédure de 1318 1331, ayant trait à un litige entre le Commandeur et le sire de Craon agissant en qualité de tuteur de Maurice, son fils. Il y en a bien quelques autres du XIIIe siècle, mais ils sont là par erreur et concernent en réalité Féotette.
Sources: M. L. de La Boutetière. Possessions territoriales des Ordres Religieux et Militaires en Bas-Poitou. - Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée. Dix-Neuvième année, 2e année de la deuxième série. La Roche-sur-Yon, 1873.


Thoires   (21)

Domaine et moulin de Thoires
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Montbard, Canton: Montigny-sur-Aube - 21


Domaine et moulin de Thoires
Localisation: Domaine et moulin de Thoires


— Thoire-sur-Ource: Toyre (1210), Thoira (1218).
— Les Templiers y possédaient un moulin et un domaine provenant de donations à eux faites, en 1209 et 1216, par Hugues de Thoire, chevalier.

En 1267, frère Martin, commandeur de Bure et d'Epailly, agissant au nom des frères de la chevalerie du Temple, acheta de Jean de Champlitte des bois et des vignes sur Thoire.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.

Domaine et moulin de Thoire
Dotation aux Templiers d'Epailly d'un domaine et d'un moulin faite par Hugues de Thoire en 1214, ainsi que le droit de pêche en 1218.

Fond d'Epailly H 1186: Thoira 1218.
Fond d'Epailly H 1186: Thoire 1267.
Fond d'Epailly H 1187: Toyre 1210.
Fond de Bure H 1161: Toire 1220.
Sources: De Delphine Marie; Les Templiers dans le diocèse de Langres, Des moines entrepreneurs au XIIe et XIIIe siècle. Dominique Guéniot, éditeur.


Thoisy-le-Desert   (21)

Seigneurie du Temple de Thoisy-le-Désert
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Pouilly-en-Auxois - 21


Seigneurie du Temple de Thoisy-le-Désert
Localisation: Seigneurie du Temple de Thoisy-le-Désert


La seigneurie Thoisy-le-Désert, faisait partie de la dotation du Grand Prieuré de Champagne, chef Voulaines-Les-Templiers. Donation en avait été faite aux Templiers, en 1202, par Fromont de Villers.

Nous avons aussi trouvé le titre du don qui leur fut fait en 1243 d'un bois-futaie qui a conservé le nom de Chênes des Templiers.

Un frère nommé Lambert de Thoisy qui figura au procès, déclara qu'il avait été reçu dans la maison du temple d'Unciaco, en présence de son oncle frère Regnaud de Thoisy.

Procès des Templiers: TOISI (F. Lambertus DE), tome 2, page 388.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.

Procès des Templiers, tome II, page 388
Item frater Johannes de Bersees, etatis XXI annorum, morans apud Feritatem Galcheri, eodem modo juratus, constitutus et interrogatus, dixit per juramentum suum quod receptus fuit in domo de Campo Florito, per fratrem Gerardum de Villaribus preceptorem Francie, IX sunt menses vel circa elapsi, presentibus fratre Lamberto de Toisi, fratre Johanne preceptore de Trefou, et quibusdam aliis de quorum nominibus non recolit.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.

Thoisy-le-Désert
En 1267 (1266 mars), Humbert, précepteur des Templiers d'Uncey, Hugues, seigneur de Sussey, sa femme Guiotte et auparavant femme d'Eudes de Milly, Guillaume, dit de Beaugé, damoiseau, Jean, fils de feu Jean, chevalier, dit le Roux, de Chatellenot, damoiseau, font des donations aux Templiers à Thoisy-le-Désert.
Original, Archives de la Côte-d'Or, H. 1173.
Sources: Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, avec des documents inédits et des pièces justificatives. T. 5 - par Ernest Petit. - Lechevalier (Paris) - 1885-1905

Thoisy-le-Désert, canton de Pouilly-en-Auxoi.
— Thoisei, 1202 (Fonds de la Maison du Temple La Madeleine de Dijon, H 1173)
— Toseiacum Desertum, 1216 (Ibidem)
— Toiseium, 1221 (Ibidem)
— Thoseium Desertum, 1229 (Ibidem)
— Thoseyum, 1230 (Ibidem)
— Thosiacum Desertum, 1240 (La Bussière, H 535)
— Thoisiacum, 1243 (Fonds de la Maison du Temple La Madeleine de Dijon, H 1173)
— Toiseium lou Desert, 1251 (Ibidem)
— Toisy le desert, 1261 (Sainte-Marguerite, H 675)
— Toisey, 1277 (La Bussière, H 536)
— Toiseyum lou Desert, 1279 (Fonds de la Maison du Temple La Madeleine de Dijon, H 1173)
— La seigneurie appartenait aux Templiers puis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.

Thoisy-le-Désert, anciennement, Le-Vieux
Thosiacum Desertum, Thoisy-le-Vieux, Thoisy-le-Désert (1), vocable Saint Maurice, archiprêtré de Pouilly ; patron, le prieur du Fête. Eglise ancienne. On y voit une inscription de 1358. Chapelle de N.-D. à la Maladière, bâtie par un frère servant de Malte, en 1412, et démolie en 1772.
1. Les fonds furent donnés aux Templiers par Fromond de Villers en 1202, par André de Pouilly en 1221, par Odo de Beurey en 1243, et par Guillaume de Thoisy qui leur vendit la 4e partie de ce village en 1279. (Note trouvée aux archives de Voulaines-les-Templiers par l'auteur)

Seigneurs : le grand-prieur de Champagne, haut justicier ; M. du Tillot de Chailly ; le prieur du Fête qui a moyenne et basse justice sur 4 maisons ; et Jean-Baptiste-Lazare de Champeaux, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment de Nice, qui a les fiefs de Requelaine et de Mandelot, et celui de Chaudenay. Le fief de Mandelot était possédé en 1430 par des seigneurs de ce nom ; depuis par les Drées en 1540 ; par N. Comeau de la Serrée, en 1650 ; par N. du Bouchet, en 1669 ; et en 1703 par Joseph Champeaux, ancien gendarme de la garde. Le fief de Chaudenay était en 1540 à Alexis de Saulx de Torpes : celui de Reclène fut vendu, en 1457, par Guyot de Roussillon, à Huguenin Julien ; depuis a passé aux Damas, Villers-la-Faye, qui l'ont vendu en 1771.

50 feux, 314 communiants, compris Cercey ou Sercey de 30 feux, de la baronnie de Chailly. Bons pâturages ; anciennement 3 étangs, dont 2 desséchés. Il y avait en 1228 un battoir et un moulin qui fut brûlé en 1700. Chapelle de Saint Georges. Ancien château dont on voit la plate-forme et les vestiges des fossés. L'Armançon passe à Cercey où était jadis un pont qui a donné le nom à une rue. Ce village a été affranchi par M. du Tillet, en 1778. La route de Saulieu à Dijon y passe, et l'ancienne de Beaune à Auxerre.
Thoisy est ancien. Antoine Coquille, labourant dans le champ de la Guerre, trouva quantité de médailles du bas Empire, en 1719. Ruines et murées dans le canton des Chazau. On découvrit en 1704, dans un caveau de la maison Champeaux, 8 cadavres, un coffre de fer qui renfermait 45 gros anneaux d'argent et un d'or : depuis peu, 2 boucliers ronds, dont l'un est très-bien travaillé, avec divers ornements, conservé dans le cabinet de M. de Riollet père, au Val-Croissant ; l'autre plus grand, mais plus simple, d'un fer brut à demi rongé par la rouille. Tous ces monuments attestent l'antiquité du lieu habité, du temps des Gaulois ou au moins des Romains. Le nom de Désert vient de ce que ce village était au milieu des bois et des bruyères, ou de la peste de 1347 qui détruisit tous les habitants et rendit le lieu désert : il appartenait jadis aux Templiers.
Une réserve de bois coupés depuis 36 ans, s'appelait les chênes Templiers.
Thoisy est renommé par ses bons fromages. Une femme de la Brie, établie dans le pays en 1706, lui a procuré cet avantage. Prés médiocres. Terres à froment. Bois très-rare.

Joseph Champeaux, né à Thoisy en 1716, capitaine au régiment de Nice, a fait 9 campagnes, s'est trouvé à plusieurs sièges et batailles. Blessé grièvement à celle de Laufeld, il continuait d'animer le soldat de parole et d'exemple, lorsqu'à la seconde attaque du village il fut emporté d'un boulet de canon, comme il entrait le premier dans une batterie des Anglais, où il fut inhumé sous un monceau de terre arrosé des larmes des officiers et des soldats, qui lui dressèrent cette épitaphe : Ci git le plus intrépide capitaine des troupes du roi. A trois lieues d'Arnay, trois quarts de Pouilly et du grenier à sel.
Sources : Claude Coutépée. Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, précédée de l'abrégé historique de cette province, 2e Edition, augmenté de divers mémoires et pièces, Volume 4, pages 86, 87. Dijon, 1848. - Livres numériques Google


Thony   (02)

Maison du Temple de Thony
Département: Aisne, Arrondissement: Laon, Canton: Neufchâtel-sur-Aisne, Commune: Pontavert - 02


Maison du Temple de Thony
Localisation: Maison du Temple de Thony


C'était sous les Templiers une des quatre commanderies que ceux-ci possédaient dans le Laonnais. Il en est fait mention dans la charte ci-devant relatée de Barthélémy de Vire, évêque de Laon de l'année 1148, portant confirmation de toutes les donations faites jusqu'alors dans son diocèse, à l'Ordre du Temple. Réuni ensuite par les Hospitaliers à la commanderie de Puisieux-sous-Laon, Thony en fut séparé, au XVe siècle, comme nous l'avons déjà dit, pour faire partie de la commanderie de Boncourt.

Le précepteur de la baillie du Temple de Laon ou du Laonnais « de Laudunesio » , fut, dès 1274, le chevalier du Temple Pierre le Normand, qui, d'après le Procès, aurait été recevoir, en 1275 environ, en une maison de sa baillie, celle de Thony.

Il est parlé dans le Procès de réceptions faites, vers 1275, à la Noël, à Thony « apud Tonni prope Pontem Arvernie » , par le maître du Laonnais, en présence de divers Templiers, dont Jean de Saint-Auban (ou Saint-Alban), qualifié maître du passage « magister passagii. »
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

Procès des Templiers tome II, page 392
Item frater Lambertus Flamingus, etatis septuaginta annorum, ut dicebat, eodem modo constitutus, juratus et interrogatus, dixit per juramentum suum quod fuit receptus apud Tonni prope Pontem Arvernie, in instanti festo Nativitatis Domini erunt trigintaduo anni, per fratreni Petrum Normannum preceptorem baillivie Laudunensis, presentibus fratribus Johanne de Sancto Albano, qui fuerat magister passagii, Johanne de Braie et quibusdam aliis fratribus de quorum nominibus non recolit.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Thony, hameau, commune de Pontavert.
— Territorium de Thooni, Thoniaco, 1153 (Cartulaire de l'Abbaye de Vauclerc, folio 16, 19, 20, 22, 25)
— Toyni, Thoeni, 1156 (Ibidem)
— Toeni, 1163 (Ibidem)
— Thoegni, 1239 (Archives de l'Empire, L 996)
— Tooni, 1261 (Charte du Chapitre de la cathédrale de Laon)
— Thonni, 1340 (Bibbliothèque Impériale, manuscrit latin 9228)
— Thosny, 1405 (Archives de l'Empire, J 801, nº1)
— Tougny, 1482, Tosny, 1553, Tonny, 1572 (Titres de l'Hôtel Dieu de Laon, B 46)
— Thony appartenait autrefois à la Maison du Temple de Boncourt, et se trouvait groupé autour de l'exploitation principale de cette Maison.
— L'église de Pontavert a été construite en 1688, des débris de celle de Thony placée sous le vocable de Saint Georges.
— Thony est complètement détruit.
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Aisne, par M. Auguste Matton, Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXI

Boncourt, canton de Sissonne.
— Bouncurtis, 1107 ; Boncurtis, 1138 ; Boncort, 1157 ; Bouncort, 1157 ; Buncurt, 1169 (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache, pages 20, 237, 241, 114)
— Hospitale de Bona curia, 1225 (Généralité de l'évêque de Laon, charte 104)
— Maison du Temple fondée par les Templiers vers 1140.
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Aisne, par M. Auguste Matton, Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXI


Thors   (10)

Maison du Temple de Thors
Département: Aube, Arrondissement: Bar-sur-Seine, Canton: Soulaines, Commune: Fresnay - 10


Maison du Temple de Thors
Localisation: Maison du Temple de Thors


Tauri Yallis Taurorum, appartient aux Templiers dès le XIIe siècle, en 1190 donnée par les seigneurs de Beurville, Aimon Anschaire et Guillaume; en 1189, reçut une donation de Geoffroy, sire de Joinville; elle remplace un ancien hôpital. L'église de Thors, village perdu au fond d'un ravin creusé dans la roche presque nue, quoique moderne dans ses parties principales, n'en conserve pas moins quelques détails du XIIIe siècle.

Thors, canton de Soulaines, Commune: Fresnay
Fond Cartulaire du Temple: Domus Milicie vallis Taurorum, 1269.
Fond commanderie de Troyes: Commanderie de Thors, 1390.
Fond commanderie de Troyes: Commanderie de Thors, 1503.
Chevalier, Histoire de Bar-sur-Aube, page 58: Thors et Corgebin, commanderie, XIXe siècle.
Sources: De Delphine Marie; Les Templiers dans le diocèse de Langres, Des moines entrepreneurs au XIIe et XIIIe siècle. Dominique Guéniot, éditeur.

Maison du Temple de Thors - Trudon des Ormes
Les Templiers avaient des biens à Thors. Accord entre Clairvaux et les Templiers, qui gardent l'aumône d'Elebaud au Val de Thors, réserve faite du droit de pâturage pour quatre cents moutons et de trente arpents de bois au profit des religieux, qui ne pourront rien acquérir d'autre audit finage sans l'aveu des Templiers.

La maison du Temple de Thors, dans le diocèse de Langres, existait à la fin du XIIe siècle, comme on le voit par une donation faite en 1193 aux Templiers de cette localité: Nº 92 du Catalogue des actes, dans Jean de Joinville, par H. Fr. Delaborde, 1894. D'après un acte de beaucoup postérieur, mars 1278, le commandeur de la maison était alors frère Nicole, nº 524 bis du même catalogue.

Cette maison, qui avait chapelle, est désignée, dans le Procès, sous les formes suivantes: « domus de Val Tors »
Procès des Templiers, tome I, pages 561
Videlicet quod, ipse receptus fuerat per fratrem Gerardum de Villaribus preceptorem tunc Francie, circa festum beati Andree proximo preteritum
fuerunt septem anni, in camera quadam domus Templi de Gelboe
Lingonensis diocesis, presentibus fratribus Alberto de Van de Tors presbytero, Jacobo de Botencort milite, Lamberto de Toysi serviente.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Cette maison, qui avait chapelle, est désignée, dans le Procès, sous les formes suivantes: « de Val de Tor », « domus Templi de Tauris, Lingonensis diocesis »; et son précepteur, vers 1303, paraît avoir été le chevalier du Temple, Hue de Chalon, qui fut peut-être aussi précepteur de la maison d'Epailly.
Procès des Templiers, tome I, pages 592
Dixit enim quod ipse fuit receptus per fratrem Laurencium de Belna preceptorem nunc de Mormant Lingonensis diocesis qui fuit combustus Parisius in capella domus Templi de Corgemin Lingonensis diocesis, circa festum sancti Martini hiemalis proximo preteritum fuerunt vu anni vel circa, presentibus fratribus Anrico de Maysons, Christiano de Bici, Egidio de Vollenis et Viardo de Bictes servientibus, Lingonensis diocesis, de quorum vita vel morte non habet certitudinem; et eisdem die et loco et presentibus, et per eundem fuerunt recepti cum eo Johannes le Bicel Lingonensis diocesis, et Gerardus, qui fuit conversus de Morimacion, cujus cognomen ignorat, Miletus de Bici dicte Lingonensis diocesis, et alii quinque de quorum nominibus non recordatur, in modum qui sequitur cum enim ipse testis esset uxoratus, et frater Hugo de Cabilone miles, tunc preceptor domus de Val Tors
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

L'un des frères du Temple, dont l'interrogatoire figure au Procès, lui reproche d'avoir restreint les aumônes en sa maison de Thors, et même de les avoir supprimées; il fait le même reproche au précepteur de la maison de Corgebin.
Procès des Templiers, tome I, page 594
Credit quod illi qui nollent facere predicta illicita in recepcione graviter puniti essent, et qui revelarent secreta capituliorum vel modum recepcionis perpetuo carceri traderentur; dicens quod in recepcione sua ipse et alii qui fuerunt cum eo recepti juraverunt quod non revelarent secreta capituliorum nec modum recepcionis eorum. Injunctum fuit ei et aliis cum eo quod non confiterentur nisi sacerdotibus ordinis; ipse tamen hoc non servavit. Fratres scientes errores dictos negligentes fuerunt, quia non correxerunt eos nec denunciaverunt Ecclesie. Dixit eciam quod, in domo de Val de Tor et de Courgemin, in quibus fuit moratus, fierent elemosine restricte vel pocius anullate per fratres Hugonem de Cabilone predictum et Albericum de Burrenville, qui fuerunt preceptores in dictis domibus.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Hue de Chalon, aurait été précepteur de Thors, dès la fin du XIIIe siècle, car son neveu dit avoir été reçu à la Noël 1299, comme frère sergent du Temple, en la chapelle de Thors, par Etienne d'Epailly, sergent, et en la présence de Hue, qui plus tard devait prendre la fuite, lors de l'arrestation des Templiers.
Procès des Templiers, tome II, pages 266
Frater Petrus de Modies serviens, Vienensis diocesis, testis supra juratus, vestes radiatas deferens, quia cum eis captus fuerat una cum teste predicto, jam est annus vel circa, cum aufugisset, aliorum capcione audita, et habebat barbam rasam, quadragenarius vel circa, cum quo inquisitum fuerat per dominum episcopum Matisconensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur: videlicet quod ipse receptus fuerat in capella domus Templi de Tauris Lingonensis diocesis, circa instans festum Nativitatis Domini erunt VIII anni, per fratrem Stephanum de Espalhi serviente quondam, presentibus fratribus Hugone de Cabilone milite, avunculo ipsius testis, qui aufugit in capcione aliorum, Petro Grangero, Petro de Castellione servientibus, et Symone de Jemvilla presbitero, defunctis.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Précepteurs de Thors
1278, frère Nicole;
Vers 1299-1303, frère Hue de Chalon, chevalier.

Precepteurs Magisters de Thors
Pierre, 1213 « preceptor de Valle de Tors »
Pierre de Monteacuto, 1219 « magister »
Wiardus, 1233 « magister de Valle Taurorum »
Nicolas, 1247, 1249, « preceptor (aut provisor) domus milite Templi de Valle Taurorum »
Demange de Crenay, 1235
Nicolas, 1259-1261, 1275-1279, 1284-1285 « preceptor in ballivia Taurorum »
Hugues de Châlon, 1300 « commandere dou Vaul de Tours »
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les comminssions pontificales des diocèses de France. La plupart de ces informations sortent des archives départementales, de la bibliothèque nationale et des textes rédigés par Michelet sur le Procès des Templiers.

Maison du Temple de Thors - Marquis d'Albon
Hanc domum et, quodam saltem tempore, ejus balliviam rexerunt:
Petrus, « preceptor de Valle de Tors » (1213).
Petrus de Monteacuto.
« magister » (1219).
Wiardus, « magister de Valle Taurorum » (1233).
Nicholaus, « preceptor (aut provisor) domus mil. T. de Valle Taurorum » (1247, 1249).
Nicholaus, « preceptor in ballivia Taurorum » (1260-1261, 1275, 1277-1279, 1284).
Hugo de Chalon, « commander » « dou Vaul de Tours » 1300 (T. d. 0.: circa 1299-1303).

Hujus balliviae partes erant, ut videtur, [praetermissa grangia « Bellivisus »: Beauvoir, (commune de Chaunesnil, canton de Soulaines), quae verisimiliter appendix antecedentis praeceptoriae erat.
seqtientes domus: Le Donjon-lez-Vassy (arrondissement de Vassy).
Arrentières, (Aube, arrondissement et canton de Bar-sur-Aube).
Bar-sur-Aube et Bas-Près (commune de La Chapelle-en-Blézy, Haute-Marne, arrondissement de Chaumont, canton de Juzennecourt) et Corgebin (commune de Brottes, Haute-Marne, arrondissement et canton de Chaumont. Praeceptor, circa a. 1303: Albericus de Burrenville).
Sources: E-G. Léonard, Introduction au Cartulaire Manuscrit du Temple (1150-1317) constitué par le Marquis d'Albon.

Thors
Conton de Soulaines.
— Toria, 1179 (Cartulaire de l'abbaye de Clairvaux)
— Toyre, 1206 (Cartulaire de Champagne)
— Domus milicie vallis Taurorum, 1269 (Cartulaire du Temple)
— Commanderie de Thors, 1390 (chartes de la commanderie de Troyes)
— Commanderie de Thors, 1503 (chartes de la commanderie de Troyes)
— Thors et Corgebin, commanderie, XIXe siècle (Chevaliers, Histoire de Bar-sur-Aube, page 58)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Maison du Temple de Thors
Notes sur la commanderie de Thors et la Seigneurie de Vernonfays
La Communauté de Thors fut établie à une époque reculée, à l'entrée d'un étroit vallon creusé dans une roche aride. On n'y a néanmoins trouvé aucun vestige de l'occupation romaine. Elle rassortissait à la généralité de Champagne et à l'élection de Bar-sur-Aube, faisait partie du doyenné de cette ville et du diocèse de Langres. Son église, ayant pour patronne sainte Marie-Madeleine, était le siège d'une cure ayant Maisons pour annexe.
Aujourd'hui Thors appartient au département de l'Aube, à l'arrondissement de Bar-sur-Aube, au canton de Soulaines, à l'évêché de Troyes et au doyenné de Ville-sur-Terre ; c'est une succursale ayant Maisons pour binage.

Thors est cité sous le nom de Taurum, dès 854, dans une charte de Charles-le-Chauve. Il est appelé Tors en 1085 et 1110 (F. du prieuré de Montier-en-l'Isle), — Toria, en 1179 (Cartulaire de Clairvaux), — Thoyre, en 1206 (Cartulaire de Champagne), — Thori, Thoriacum en 1238 (Cartulaire de Molesme), — Vallis Taurorum, en 1269 (Cartulaire du Temple), — Thora en 1285 (F. de Clairvaux), etc.
Dans deux pièces non datées, mais qui semblent remonter au XIIe siècle, ou trouve le nom de Rodulfus de Tors, fils de Odo (Eudes ou Odon), chevalier d'Epagne (miles de Hispania) et de Alvidis ou Alsvidis, qui fut enterrée dans l'église de Saint-Léger-sous-Brienne (1).
1. M. l'abbé Lalore, (Cartulaire de Montiérender), page 219.

La Commanderie de Thors, qui a existé jusqu'en 1791, fut fondée vers 1190 et donnée aux chevaliers du Temple par Aimon, Anschaire et Guillaume, seigneurs de Beurville, localité voisine. Dès ce moment, la seigneurie de Thors appartint aux commandeurs, et sa cure fut à leur collation. Lors de la suppression des Templiers par Clément V, en 1312, la Commanderie de Thors fut cédée aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, alors appelés chevaliers de Rhodes, et plus tard, 1330, chevaliers de Malte.
Vers le milieu du XIVe siècle, la Commanderie de Thors fut réunie à celle de Corgebin, commune de Brottes (Haute-Marne). Dès lors, les deux bénéfices furent soumis à un seul commandeur, avec Thors comme chef-lieu et maison principale (2). C'est donc à tort que, dans un article intitulé : Les Templiers et leurs établissements dans la Champagne méridionale, M. Boutiot dit qu'à la suppression de l'ordre du Temple, la Commanderie de Thors fut donnée aux chevaliers teutoniques (3).
2. Les archives des Commanderies de Thors et de Corgebin sont réunies aux Archives départementales de la Haute-Marne. Elles renferment onze importantes liasses de papiers non classés et un grand nombre de registres, très propres à tenter un bénédictin et à exercer sa patience.
3. Annales de l'Aube, 1866, page 41 et suivante.


Cet auteur, à qui l'histoire locale doit d'importants travaux, émet l'idée que cette commanderie a pu exister originairement au val de Thors, finage de Bar-sur-Aube (4), vallon peu spacieux qui s'étend au nord de cette ville. La conformité des noms, la découverte qu'on a faite en cet endroit de substructions et d'anciennes monnaies, autorisent, jusqu'à un certain point, cette hypothèse. Mais, ainsi qu'on l'a vu, Thors est appelé Taurus longtemps avant les croisades, et Tors alors que la Commanderie n'existait pas ; ce ne peut donc être celle-ci qui, émigrant en ce lieu, lui imposa son propre nom. Le Vallis Taurorum, sur lequel s'appuie M. Boutiot, et qui nous paraît être une traduction très hasardée du mot Thors, ne prouve rien en faveur de son opinion. La Commanderie de Thors, qui avait tout proche une petite seigneurie dont nous parlerons tout à l'heure, a pu posséder, à une époque déjà éloignée, une partie du val dont il s'agit. Or, il n'est pas rare que des biens-fonds aient échangé leurs noms primitifs contre ceux de leurs possesseurs, et ce serait ici le cas. Rien, à notre avis, n'autorise la supposition de M. Boutiot, ni l'histoire, ni la tradition, ni même la configuration des lieux, que nous connaissons parfaitement.
4. Annales de l'Aube, 1866, pages 41 et suivantes.

Commandeurs Templiers de Thors
— Viard, en 1233.
— Démangé de Crenay, vers 1250.
— Nicole ou Nicolas, en 1259 et 1285.
— Hugues de Chalon, en 1300.
Commandeurs Hospitaliers de Thors
— Béraut de Mélency ou Bertaut de Melein, en 1320 et 1329.
— Nicolas de Sommyèvre, premier commandeur de Thors et Gorgebin réunis, vers 1350.
— Artaud Dauton, en 1369.
— Geoffroy Barraut, en 1375 et 1403.
— Jean de Nielle, en 1404 et 1409, aussi commandeur de Ruetz et de Saint-Amand.
— Pierre de Beaufremont, en 1415.
— Etienne de Busscul, commandeur de Thors et de Pontaubert, en 1431 et 1462.
— Regnier Pot, en 1464 et 1492.
— Jean de Pradines, vers 1495, grand prieur de Champagne ainsi que le suivant.
— Elie Dubois, en 1502 et 1504.
— Jean de Choiseul, en 1513 et 1521.
— Guy Lebœuf, en 1529 et 1557, commandeur de Thors, Avaleur, Corgebin, la Romagne et Langres.
— Baptiste du Châtelet, en 1559 et jusqu'en 1581, où il meurt commandeur de Thors, Corgebin et Beauchemin.
— Jean d'Anglure, en 1581 et 1592, commandeur de Thors, Corgebin et Robécourt.
— Jean de Seraucourt, en 1597 et jusqu'en 1633, où il meurt commandeur de Thors, Corgebin, Ruetz et Saint-Nicolas de Langres (5).
— Philandre de Vinceguerre, en 1645 et jusqu'en 1656, où il meurt commandeur de Thors et Corgebin, lieutenant générai des galères de France.
— Charles Descrot-Duchon, ex-commandeur de Sugny, commandeur de Thors, Corgebin et la Romagne, en 1662 et 1687.
— Charles de Choiseul d'Eguilly, en 1695 et 1711, commandeur de Thors, Corgebin et Saint-Jean en l'Isle.
— Francois Chevestre de Cintrey, en 1717 et 1719, lieutenant général de vaisseau et commandeur de Thors et Corgebin, comme tous ceux qui suivent.
— Joseph de Laval-Montmorency, bailli et grand-croix de l'ordre, en 1726 et 1747.
— Adrien de la Viéville-Derville de Vignacourt, en 1759, grand-prieur de Champagne.
— Jacques de Foudras, bailli et grand-croix de l'ordre, en 1761 et 1770.
— Louis-Francois de Lamirault, en 1776 et 1791. (6)
5. Il existe, dans l'église de Thors, « un tableau peint sur toile représentant l'institution du Rosaire. Au bas du sujet se trouve le portrait du donateur de ce tableau, beau vieillard portant le costume et les insignes de l'Ordre teutonique et dont la disposition des cheveux, celle de la barbe et quelques détails de costume rappellent le commencement du règne de Louis XIII. Ses armoiries sont : d'argent, à la bande de sable, accompagnée de sept billettes du premier, quatre en haut, trois en bas ; au-dessous de l'écu et issant de la pointe, sept drapeaux renversés de différentes couleurs, tous chargés d'un croissant. » (Th. Boutiot, Les Templiers et leurs établissements dans la Champagne méridionale, page 17)
Ces armes sont celles de la famille lorraine de Serocourt ou Seraucourt, et le personnage du tableau est bien certainement Jean de Seraucourt.
6. Cette liste est tirée d'un ouvrage intitulé : Le diocèse de Langres, histoire et statistique, par M. l'abbé Roussel.


En 1770, la Commanderie possédait des biens à Arnancourt, Arrentières (Vernonfays), Basprés, La Chapelle, Thors (gagnages de Beauregard et de Soret), Beurville (le Chanet), Bar-sur-Aube (Courcelle), Fresnay (hôpital), La Motte, Maisons, Rouvres et Ville-sur-Terre, comme le constate le pied-terrier rédigé cette année sur la déclaration des détenteurs et des communautés.

Nous voyons qu'en novembre 1263 frère Humbert de Parant, humble précepteur des maisons françaises de l'ordre du Temple, ratifie un accord fait entre l'abbaye de Montiérender, d'une part, et le précepteur et les frères de la maison de Thors (Domus Vallis Taurorum) du même ordre, d'autre part, au sujet de terres acquises par le ledit précepteur sur les finages de Vassy et de Ville-sur-Terre. Le précepteur et ses successeurs devront payer chaque année à l'abbaye, « infra nativitatem Domini », huit setiers de blé, mesure de Troyes, moitié froment et moitié avoine, dans la grange de Ville-sur-Terre, qui appartient à la maison de Thors (7).
7. L'abbé Lalore, Cartulaire de Montiérender, n° 127, page 234.

Une pièce sans date, rappelée dans le même Cartulaire, n° 128, porte que frère Ferris de Fougereulles, humble prieur de Champagne, somme son « amei en Dieu » le commandeur de Thors, frère Démangé de Crenay, de payer les huit, setiers de blé dus à Montiérender par la grange de Ville-sur-Terre (8).
8. L'abbé Lalore, Cartulaire de Montiérender, n° 128.
Sources : H. LABOURASSE. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, tome LVIII de la collection, pages 256 à 288. Tome XXXI - troisième série. Troyes 1894. - BNF

Voir l'études sur la Maison des Templiers de Thors
Sources: Notes sur la commanderie de Thors et la seigneurie de Vernonfays, par H. Labourasse. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, tome 31, série 3. Troyes 1894


Tillet (Le)   (01)

Domaine du Temple de Tillet
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Saint-Trivier-de-Courtes, Commune: Curciat-Dongalon - 01


Domaine du Temple à Tillet
Localisation: Domaine du Temple à Tillet


En 1224, au mois de mars, sur le hameau du Tillet: Antoinette, femme de Renaud de Corbeau, chevalier de Feillens, donna aux Templiers de Laumusse des cens qui s'y levaient.
Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain

Domaine du temple du Tillet
— De Tillie.
— Ce hameau est mentionné dès l'an 1224.

— Au mois de mars de cette année, Antoinette, femme de Renaud de Corbeau, chevalier de Feillens, donna aux templiers de Laumusse des cens qui s'y levaient.

— Comme fief, le Tillet fut d'abord possédé par la famille de Malmont, qui en jouit fort longtemps. Adrienne de Malmont le porta en mariage à Girard de Richarme, seigneur de Buisson, père de Laurence Richarme, femme (26 juin 1540) d'Ame de Candie, écuyer, dont la fille Claudine le fit entrer dans la famille de Seyturier, par son mariage avec Louis de Seyturier, seigneur de la Verjonnière. Claude de Seyturier, fils de Louis, le laissa à Polixène Livet, son épouse, laquelle le remit à Jean-Louis de Seyturier, seigneur de Beauregard. Les héritiers de ce dernier jouissaient du Tillet en 1650. En 1787, ce fief appartenait à N. Perrigni.
— Guichenon, Bresse, page 113.
— Nobiliaire de Bresse, page 79.
— Archives du Rhône, titres de Laumusse.

Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


Tilleul-Lambert (Le)   (27)

Domaine du Temple de Le Tilleul-Lambert
Département: Eure, Arrondissement: Evreux, Canton: Evreux-Nord - 27


Domaine du Temple de Le Tilleul-Lambert
Localisation: Domaine du Temple de Le Tilleul-Lambert


L'église de Tilleul-Lambert « ecclesiam Tilleoli Lamberti », fut donnée aux Templiers de Saint-Etienne de Renneville en 1200, par le seigneur de Harcourt.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Tirieu   (38)

Maison du Temple de Tirieu
Département: Isère, Arrondissement: La Tour-du-Pin, Canton: Morestel, Commune: Courtenay - 38


Maison du Temple de Tirieu
Localisation: Maison du Temple de Tirieu


Fut plus tard une dépendance de la commanderie de Saint-Georges de Lyon, il y a encore à cet endroit un lieu-dit « Le Temple »

Cartulaire de Vaulx, chartes 77 et 79.
C. Guigue, Cartulaire municipal de la ville de Lyon, Tome II, page 203: « Octobre 1270, et terram Templi de Creeuz (lisez, Tireuz). »
« Templum de Treuz »
« Domus Templi de Trevoz »
Sic, dans deux pouillés du diocèse de Lyon, l'un à la fin du XIIIe siècle, l'autre du commencement du XIVe siècle, publié par Auguste Bernard à la suite des cartulaires de Savigny et d'Ainay.
Sources: Roland Delachenal - Cartulaire du Temple de Vaulx, Paris Picard - 1897

Maison du Temple de Tirieu
Cité dans le Grand Prieuré d'Auvergne: Le Temple de Tirieu, en Dauphiné, diocèse de Lyon, à 1 lieue de la ville de Guirieux, mandement de Servières, dans la paroisse de Courtenay, avait chapelle, Maison, grange, domaines, jardins, vergers, prés, bois, dîmes, cens.
Revenu en 1745 de 375 livres.
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883

Maison du Temple de Tirieu
Le mandement du château de Sablonnières (1) était peu important. Il comprenait seulement la paroisse de Soleymieu et le village de Tirieu, de la paroisse de Courtenay. 130 feux peuplaient le mandement.
1. Collection 274, fol. 26-28: « De Castro et mandamento de Sabloneriis, diocesis Lugdunensis. »
Sources: M. C. Faure - Un projet de cession du Dauphiné à l'Eglise romaine (1338-1340) - Mélanges d'archéologie et d'histoire Année 1907


Tiveret (Cabrières)   (34)

Maison du Temple de Tiveret
Département: Hérault, Arrondissement: Béziers, Canton: Pézenas, Commune: Cabrières - 34


Maison du Temple de Tiveret

Localisation: Maison du Temple de Tiveret


L'objet de cette note est de fournir quelques renseignements sur un établissement de l'ordre du Temple, qui était resté méconnu (1), par suite d'une localisation imprécise, due à la mauvaise lecture d'un nom de lieu.

Le Dictionnaire topographique de l'Hérault (2) cite une mention de 1323 (eccl. de Crozis seu de Tinereto), qui, telle qu'elle a été transcrite, pourrait laisser croire que l'église de « Tineret » est identique à celle des Crozes, hameau de la commune de Cabrières. En réalité, comme nous le verrons plus loin, le nom de lieu « Tinereto » aurait dû être correspondante ne saurait être confondue avec celle de Saint-Martin-lu Tivereto (avec un v à la deuxième syllabe et non un n) et l'église des-Crozes.

Le même nom de lieu est mentionné dans une charte de 1184 qui a été publiée par Clovis Brunel (3) et c'est sans doute le texte de 1323 qui a induit l'éditeur à lire « Tineret », alors que le manuscrit original, que j'ai examiné aux archives départementales de la Haute-Garonne, porte, par deux fois, Tiveret : a la maio de Sancta Maria de Tiveret et B. prior de Tiveret (4). Cette graphie est confirmée non seulement par un texte du Cartulaire d'Aniane et de Gellone (5) où il est question dès 1174 de l'église Sancte Marie de Tiveret, mais encore par la carte de Cassini qui donne au même lieu le nom de Tiveret.


Temple de Tiberet

Localisation: Temple de Tiberet


Du reste, comme je l'ai constaté sur place, la prononciation actuelle est Tibérét. La localisation proposée par le Dictionnaire topographique, à savoir Saint-Martin-des-Crozes, a ensuite amené l'éditeur à identifier comme suit le même lieu : « Tineret, commune de Saint-Martin-des-Crozes. » Comme nous l'avons vu, le nom de « Tineret » n'existe pas. Quant à la ferme, aujourd'hui en ruines, de Tiveret, elle est située dans la commune de Cabrières, à trois kilomètres environ du hameau des Crozes où se trouve une église consacrée à saint Martin.

La charte de 1184 est par ailleurs très intéressante, car elle indique qu'il y avait à Tiveret à la fin du XIIe siècle un établissement des Templiers relativement important : il était qualifié de maio et il avait à sa tête un prieur, c'est-à-dire, dans ce cas, d'un commandeur local, assisté de quelques frères ou donats, ainsi que le laisse entendre le texte : Et aquest solvement et aquest do sobredig ... los qualz ai donatz ab me medeis per fraire a Deu et a la maio de Sancta Maria de Tiveret (lignes 5-7). Le souvenir de cette « maison » n'est pas complètement aboli dans la commune de Cabrières. A 1 km au nord de Tiveret, la ferme du Temple conserve le nom de ses anciens propriétaires. D'autre part, à Tiveret même, subsiste une partie de l'église, notamment un chapiteau de la nef (figure II) et les substructions de l'abside arrondie.


Ainsi que l'indique encore la charte de 1184, le membre de Tiveret était rattaché à la commanderie principale de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron) par l'intermédiaire de la commanderie secondaire de Lodève, puisque la donation a été faite a Lodeva e la cort del Temple, dans les mains de B. Eschafre maistre de la maio de Sancta Eulalia. La commanderie de Lodève, dont l'existence est aussi attestée par une autre charte de 1185 (6), était devenue au XVIIIe siècle une simple dépendance de Sainte-Eulalie (7).

Entre temps, elle avait toutefois joué un rôle un peu plus important : outre Tiveret et Clermont-l'Hérault (8), elle administrait, semble-t-il au début du XIVe siècle, le château et le domaine de La Couvertoirade (Aveyron). Cette dernière supposition est basée sur le fait que dans l'inventaire de la commanderie de Sainte-Eulalie, dressé lors de la suppression de l'ordre du Temple (9), il n'est pas question de La Couvertoirade. Il est probable que cet établissement était alors rattaché à la commanderie de Lodève dont la prospérité n'a été, de toute manière, que de courte durée, à en juger par le petit nombre de documents qui la concernent.

Dans la charte de 1184, il est question d'un personnage nommé B. de Cabreira, qui est cité immédiatement après B. prior de Tiveret.

Dans ce cas, Cabreira ne désigne pas une localité située « vers Sainte-Eulalie », mais plus vraisemblablement la puissante forteresse de Cabrières qui se dresse à 1 km au nord-est de Tiveret. Signalons, à ce propos, que ce château célèbre, qui est mentionné au VIe siècle par Grégoire de Tours (castrum nomine Caprariam) et qui fut par la suite le chef-lieu d'une viguerie carolingienne (suburbium Caprariense) (10),enferme encore de remarquables vestiges archéologiques dont l'étude mériterait d'être précisée par des fouilles méthodiques.
Sources: André Soutou et publiée chez Persee : « Les Templiers de Tiveret » que l'on peut se procurer à cette adresse Cabrières

Notes
1. Il n'est pas mentionné dans l'étude d'E. Bonnet, Les maisons de l'Ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen, dans Cahiers d'histoire et d'archéologie, 1933, 158-178 et 1931, 613-625.
2. S. V. Saint-Martin-des-Crozes.
3. ACLP 211.

4. Il y a dans le texte de la même charte deux autres erreurs de lecture : à la ligne 17, « Peiro d'Alverngne », au lieu de Peiro d'Alverngue et « Deusde Glandiz », au lieu de Deusde de Glandiz. D'autre part, à la ligne 13, « eussous » et « doneus » auraient dû être séparée, suivant les conventions de l'éditeur, en eu sso us (eu sso us en bos guirenz : je vous en suis bon garant) et done us (done us o en tot : je vous le donne en entier).
5. Cartulaire de Gellone, Montpellier, 1898, III, pièce DXXXXVIIII

6. ACLP 219. Précisons ou rectifions dans ce dernier texte quelques toponymiques :
a) Fontes (lignes 15-16 : davant la porta del castel de Fontes). Il ne s'agit pas d'une localité située « vers Sainte-Eulalie », maie de Fontes, canton de Roujan, Hérault.
b) Moreze (lignes 16-17 : R. de Moreze). Cest Mourèze, canton de Clermont, Hérault.
c) Cabrairola (ligne 17 : B. de Cabrairola). Cest Cabrerolles, canton de Murviel, Hérault.
d) Caucenojol (ligne 17 : P. de Caucenojol). C'est Caussiniojouls, canton de Murviel, Hérault.
e) Liura (ligne 18 : R. de Liura). Ce n'est pas « La Lioure, commune du Viala-du-Tarn, Aveyron », mais Lieuran-Cabrières, canton de Montagnac, Hérault.

7. Ainsi qu'il apparaît dans l'Etat des prieurés et commanderies de la langue de Provence, manuscrit rédigé en 1758, Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence. Un registre disparu du Fonds de Malte de Toulouse ? dont il reste un résumé dans l'Inventaire 117 de la commanderie de Sainte-Eulalie ? énumérait en 1661, parmi les possessions de la région de Lodève, des biens dans la ville même, ainsi que « les masages de Merou haut et bas, Poujols et mas de la Grave. »

8. Dans cette charte les nome de lieu Casols digne 21 : Bertran de Casols) et La Costa (ligne 24 : Bernart de la Costa d'à Clarmont) correspondent respectivement à Cazouls-d'Hérault, canton de Montagnac et à Lacoste, canton de Clermont-l'Hérault.

9. Publié par Mme A. Higounet-Nadal, Annales du Midi, 1956, 255-262.

10. Cf. A. Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, paragraphe 630. La viguerie de Cabrières était importante car son territoire s'étendait non seulement jusqu'à Villemagne, à l'ouest de Bédarieux (Histoire Languedoc, tome XII, 209), mais encore, en direction du sud-est, jusqu'aux environs immédiats de-Pézénas. Une charte inédite du Fonds de Malte de Toulouse (Pézénas 4, n° 1, sans date) indique en effet qu'elle englobait le village de Séténières : in comitatu Biterrense in vicharia Chaprariense in terminio de villa que vocant Betenarias. Or, la localisation de ce village, qui a été identifié à tort avec « Le Sesquier, commune de Mèze » (cf. Dictionnaire topographique de l'Hérault), est précisée par un texte de 1157 (Pézénae 4, n° 3) donnant les confronte de l'ancien étang de Pézénas : quod stagnum est inter castrum de Pezenaz et castrum de Torreves (Tourbes) et castrum de Colnatio (Conas) et villam de Setheneriis.

D'après d'autres textes de la même liasse, l'établissement des Templiers de Séténières, mentionné en 1168 sous la forme étymologique Septenarias (Pézénas 4, n° 7), était situé à 2 km environ au sud-ouest de Pézénas, au bord de l'ancien étang qui alors portait son nom (stagno de Setenarias : Pézénas 4, n° 41, 1246), en un lieu de la carte de Cassini appelle la commanderie de Lestang.


Maison du Temple de Séténières

Localisation: Maison du Temple de Séténières


Le domaine de Séténières comprenait au XVIe siècle, en plus de l'église paroissiale de Saint-André, les chapelles de Saint-Alban de Pouge et de Saint-Clément d'Aygues-Vives (parrochiam sive prioratum Sancti Andre de Cethenieris cum suis cappellis Sancti Albani de Pogeto et Sancti Clementi de Aquis Vivis : Pézénas 4, n° 24, 1504).

La charte n° 1 de la liasse Pézénas 4, citée plus haut, ne porte pas de date précise. Toutefois on peut penser qu'elle remonte à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle étant donné qu'elle a été écrite sous le règne du roi Philippe (regnante Filipo rege), qui, d'après le contexte paléographique et linguistique (cf, le texte en annexe), ne peut être que Philippe 1er (1060-1108). Elle constitue donc un précieux témoignage historique sur la région de Cabrières et de Pézénas avant l'installation de l'ordre du Temple.

Sources: André Soutou et publiée chez Persee : « Les Templiers de Tiveret » que l'on peut se procurer à cette adresse Cabrières


Toillon   (59)

Domaine du Temple de Toillon
Département: Nord, Arrondissement: Avesnes-sur-Helpe, Canton: Landrecies, Commune: Le Favril - 59


Domaine du Temple de Toillon
Localisation: Domaine du Temple de Toillon


Un seul document fait état de cette maison avec jean, son commandeur. Il s'agit d'une dîme donnée par l'abbé et le monastère de Maroilles en 1247.

Au mois d'octobre 1252, c'est Nicolas, évêque de Cambrai, qui déclare que lui et son chapitre ont donné aux frères de la milice du Temple, huit mancaudées de terre dans les terres qu'ils possédaient entre Favril et le Bois de Toillon, à la charge d'une rente annuelle de quatorze sous parisis payable le jour de Noël de chaque année à l'évêque et à ses successeurs.

La Maison de Tuillon se trouvait au lieu-dit actuel « Le Grand Rue. »
Sources: Laurent Dailliez; Les Templiers en Flandre, Hainaut, Brabant, Liège et Luxembourg

Domaine du Temple de Toillon
C'était un membre de l'ancienne commanderie de Saint-Aubin. Cette maison était située sur le territoire de Favril entre ce village et le Sart, à peu de distance de la route de Landrecies a la Capelle, sur un affluent de la Sambre. Elle avait été, dès l'origine, une grange dîmeresse, comme on le voit par une charte de Nicolas, évêque de Cambrai, du mois d'octobre 4252, par laquelle il déclare que lui et son Chapitre ont donné aux frères du Temple, dans les terres qu'ils possédaient entre Favril et le bois de Toillon, « inter Favillum et nemus de Tiwlon », huit mencaudées de terre pour y bâtir une grange et une maison, à la charge d'une rente annuelle de 14 sols parisis, qui devait être payée à la Noël de chaque année à l'évêque et à ses successeurs.

D'après l'enquête de 1319, il dépendait de la maison de Toillon 200 mesures de terre, appelées plus communément mencaudées, d'un revenu de 45 livres par an, et chargées d'une rente de 42 sols 6 deniers tournois envers l'évêque de Cambrai.

Toillon sous les Hospitaliers
La maison de Toillon fut brûlée au XVe siècle. Emery d'Amboise, Grand-Prieur de France, en sa qualité de commandeur de Puisieux, afferma, en 1484, le domaine de Toillon à un nommé Colard Bazinviault, pour en jouir lui, sa femme et ses enfants pendant leur vie, moyennant une redevance annuelle de sept francs parisis, et à la charge de reconstruire pendant les dix premières années de leur jouissance, une maison de trois travées avec une grange et deux travées d'étables.

Le Commandeur avait toute justice et seigneurie dans son domaine de Toillon, qui comprenait, au siècle dernier, 181 arpents de terre et de pré, et un bois, appelé le Bois du Temple, contenant trente mencaudées, mesure du pays, faisant 19 arpents et demi, mesure de France. Le tout était affermé avec quelques portions de dîme, 850 livres en 1757; et 1,600 livres en 1783.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Torremier   (13)

Domaine du Temple de Torremier
Département: Bouches-du-Rhône, Arrondissement: Arles, Canton: Saintes-Maries-de-la-Mer, lieu-dit: Sénébiers - 13

L'Ordre du Temple a acquis de nombreux biens et honneurs au XIIe siècle, sous le dominium des Porcelet. Ces actes sont documentés dans le Chartier du Temple de Saint-Gilles, la contitution de ce domaine occupes une trentaine d'actes.
Le domaine de Torremier est introuvable sur les cartes
Sources: Damien Carraz, L'ordre du Temple dans la Basse vallée du Rhone (1124-1312) - Presses Universitaires de Lyon - 2005


Touffou   (86)

Domaine du Temple de Touffou
Département: Vienne, Arrondissement: Poitiers, Canton: Lusignan, Commune: Cloué - 86


Domaine du Temple de Touffou
Localisation: Domaine du Temple de Touffou


— On trouve sur le document écrit par les juristes de Philippe le Bel au sujet des rétrocessions des biens des Templiers aux Hospitaliers, le nom de la Maison de Touffou (Domus Templi de Touffou).

Les maisons de La Roche et de Touffou, ont été réunies pour ne former plus qu'un ensemble sous le nom de: La Roche, puis ajoutées à la maison hospitalière de Villedieu, qui est devenu par la suite la commanderie de La Roche-Villedieu, par adjonction faite par les Hospitaliers.
Voir le texte de cette Charte « Ordinis militioe Templi » en de Poitou et Limousin
Sources: M. Charles Tranchant: Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest - 2e série 1880-1882, Tome 2 - Poitiers-Paris - 1883

Touffou, hameau commune de Cloué.
— Touffou, 1446 (Fonds de la commanderie de Roche, 2)
— Touffou, 1624 (Irland)
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Vienne, rédigé par M. L. Rédet. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXXI


Toulon   (83)

Maisons du Temple de Toulon
Département: Var, Arrondissement et Canton: Toulon - 83


Plan de Toulon
Voir plan de toulon au XIVe Siècle


On voit apparaître Jean Baussan comme évêque de Toulon en 1223, où il fut témoin de la cession faite par Geoffroi, Raymond et Rostang aux Templiers de Toulon, « de deux maisons sises auprès-du rivage de la mer, afin que les vaisseaux et les galères pussent charger tout ce qui leur seroit nécessaire sans payer aucuns droits seigneuriaux, et que les chevaliers du Temple pussent recevoir dans leurs maisons les marchands avec leurs marchandises, en payant cependant l'ancien droit (2). »
2. Ruffi. Histoire de Marseille, livre III, chapitre III.

Ruffi et tous ceux qui ont cité cet acte d'après lui lui assignent la date du 1er des ides d'août 1224, indiction XI, mais c'est là une erreur, car l'indiction XI correspond à l'année 1223 et non à l'année 1224.

Ces deux maisons étaient situées dans la partie de la rue des Bonnetières, qui s'étend de la rue Sainte-Claire à la rue d'Alger, limite de la ville à cette époque, et donnaient sur la rue des Marchands actuelle, soit le rivage de la mer au XIIIe siècle. Cette partie de la rue des Bonnetières a porté pendant tout le moyen âge le nom de rue du Temple, carriera del Temple. Sur le plan du XIVe siècle, elle est appelée rues des Templiers.

Raymond Geoffroi, Geoffroi ou Gaufridetus ou jeune Geoffroi, pour mieux le distinguer de son frère, et enfin Rostang, qui devait être très jeune encore à la mort de son père, arrivée vers l'an 1210.

On ne sait comment les trois fils de Hugues se partagèrent son héritage. Il semble que tout d'abord Toulon appartint par indivis à Raymond Geoffroi et à Geoffroi, à l'exclusion de Rostang, et que celui-ci ne partagea l'indivision, au moins dans les actes, que plus tard, peut-être lorsqu'il eut atteint l'âge de sa majorité. Nous trouvons, en effet, une charte du mois de février 1212 (1213), par laquelle Raymond Geoffroi et Geoffroi, seuls, s'intitulant vicomtes de Marseille et seigneurs de Toulon, autorisent les Chartreux de Montrieux à faire passer du blé, du vin, de l'huile et toutes autres marchandises qui leur seraient nécessaires, sur les terres de leur seigneurie de Toulon, sans payer les droits de cens, de leyde ou autres (1). D'autre part, quelques années après, on voit Rostang associé à ses frères dans les actes qui concernent Toulon et prendre comme eux la qualification de seigneur de cette ville. C'est ainsi, comme je l'ai déjà dit, qu'en 1224, Etienne, « jadis évêque de Toulon », signa au nom de Geoffroi, seigneur de Toulon et de Trets, agissant tant pour lui que pour ses frères R. Geoffroi et Rostang, un traité de paix avec Aimeric, vicomte de Narbonne; que la même année les trois frères autorisèrent les Templiers à construire deux maisons au bord de la mer pour y recevoir les marchandises apportées par leurs vaisseaux, sans payer les droits seigneuriaux; enfin que, en 1225, Geoffroi signa avec la commune de Montpellier un traité de paix et d'amitié, pour lui et ses frères Raymond Geoffroi et Rostang d'Agoult.
1. Voir aux pièces justificatives, page 364, nº 4, cette charte que tous les écrivains ont citée d'après Ruffi et qui n'a jamais été publiée.

La dernière année du règne de Charles II fut marquée par la persécution et l'abolition de l'Ordre des Chevaliers du Temple, que le roi de France avait ordonnées et que le pape avait autorisées. Sur les instances du pape Clément V, le roi-comte Charles II fit arrêter tous les Templiers qui vivaient sur ses terres de Provence; mais, je me hâte de le dire, soit que sa mort, survenue peu de temps après, l'ait empêché de poursuivre l'oeuvre commencée, soit que des ordres secrets émanés de lui ou de son fils et successeur soient intervenus, il est certain qu'on ne vit nulle part en Provence des chevaliers soumis à la torture ou condamnés à mort. Les procès qui leur furent faits se dénouèrent par leur mise en liberté et la confiscation de leurs biens, en sorte qu'on peut dire que s'il y eut spoliation, il n'y eut pas persécution, dans le sens exact du mot. La participation de Charles II aux déplorables violences dirigées contre les Templiers ne s'explique pas, quand on sait quel était son respect pour les Ordres religieux. Il faut en chercher le mobile, à défaut de la justification, dans sa soumission au Souverain Pontife et dans sa parenté avec le roi de France; peut-être aussi dans l'espérance secrète de combler les vides du trésor royal en s'emparant des richesses de l'Ordre, qu'on disait immenses.

Le 13 janvier 1308, Charles II adressa au bailli de Toulon, comme à tous les baillis et viguiers dans le ressort desquels l'Ordre avait des maisons, une sorte de lettre-circulaire dans laquelle il disait:
« En exécution d'une bulle que nous avons reçue de Notre Saint-Père le Pape, nous vous ordonnons, sous peine de punition exemplaire, de prendre vos mesures avec tant de prudence et de secret, que le 24 du présent mois, vous fassiez arrêter et mettre en lieu de sûreté tous les chevaliers du Temple qui se trouveront dans votre ressort, empêchant qu'on ne leur fasse aucun mal. Quant à leurs biens, nous vous enjoignons pareillement de vous en mettre en possession et d'en donner ensuite la garde à des personnes sûres, jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné par le Saint-Père et par Nous. Vous en ferez dresser un inventaire bien exact, ainsi que des meubles, en présence des Templiers de chaque maison et des personnes du voisinage qui sont le plus au fait de leurs biens; vous en ferez trois copies: vous nous en enverrez une, vous garderez l'autre, et vous laisserez la troisième entre les mains des séquestres. Vous insérerez dans cet inventaire le nom de tous les Templiers. Faites en sorte qu'aucun ne vous échappe (1). »
1. Archives départementales des Bouches-du-Rhône. B. 151. Registre Templariorum.

Le 24 janvier, les viguiers et baillis mirent les ordres du roi à exécution. Ils se présentèrent dans les commanderies et maisons du Temple dès l'aube, luce dici, dit le bailli de Puget-Théniers dans son procès-verbal, et prescrite partout ils trouvèrent les chevaliers encore dans leurs lits. Il semblerait que, dans beaucoup de lieux, ceux-ci avaient reçu avis des dangers qui les menaçaient, et qu'ils purent prendre la fuite et se cacher dans le voisinage. Le nombre des chevaliers arrêtés ne fut, en effet, pas très élevé: dans le bailliage de Pertuis, où ils avaient une commanderie et de grands biens, on ne put en saisir que vingt-deux; à Aix, on n'en trouva que quatre, dont trois furent pris dormant encore, et le quatrième s'évada en sautant d'une fenêtre dans le jardin; au château de Rigaud, près de Vence, le seul chevalier qui y résidait avait, pendant la nuit, passé le Var, et le bailli n'y rencontra que son neveu, qui n'était pas de l'Ordre; à Toulon, dans les deux maisons qu'ils possédaient dans la ville, on ne trouva personne. On a attribué à l'évêque Raymond Rostang l'honneur d'avoir sauvé les sept Templiers qui habitaient Toulon des dangers qui les menaçaient. On a dit qu'étant à la cour de Charles II, il aurait reçu la confidence de l'ordre donné et serait accouru dans son diocèse, où il aurait avisé secrètement les sept chevaliers. Tout paraît confirmer que Rostang fut un prélat de hautes vertus, mais aucun texte ne mentionne son intervention dans cette circonstance.

Les chevaliers faits prisonniers paraissent avoir été traités par les baillis et viguiers avec une rigueur extrême, ce que ne comportaient pas les ordres du roi. Ceux arrêtés dans la commanderie de Limaye furent conduits jusqu'à Pertuis, malgré une température glaciale, à moitié nus. Le notaire, rédacteur du procès-verbal, avoue qu'en route, mu par la pitié, pielalis motu, il leur fit donner des caleçons ? femoralia, et des chapeaux pour la pluie, capellos pluviales. Leurs richesses, qu'on croyait considérables, ne répondirent pas à l'attente de leurs persécuteurs. Les nombreux inventaires arrivés jusqu'à nous n'accusent aucune somme d'argent et seulement des meubles sans valeur et des provisions de bouche des plus vulgaires. On n'y voit que des matelas, des sièges en bois, des coffres grossiers, des lits de planches, des objets de sacristie, des flambeaux d'autel en bois doré, rarement en cuivre, des livres de prières, quelques épées ou couteaux catalans, et, dans les caves et cuisines, des jambons, du lard, des pois chiches, des lentilles et autres approvisionnements aussi misérables.

On est frappé cependant de la quantité de tonneaux qu'on trouva dans leurs immeubles. On sait qu'une des accusations qu'on faisait peser sur eux, la moins honteuse peut-être de toutes celles dont on les accablait, était l'intempérance, et que, à tort ou à raison, c'est la seule que la tradition ait retenue, à ce point qu'aujourd'hui encore, on dit communément d'un homme qui s'adonne à l'ivrognerie: qu'il boit comme un Templier. Le procès-verbal de saisie des biens des Templiers de Toulon ne relate aucun de leurs meubles, ce qui semble indiquer qu'ils étaient sans valeur, mais il constate dans le cellier: deux tines avec un pressoir, trois grands tonneaux vides de neuf milleroles, et un muid plein de vin.

Les propriétés immobilières du Temple, en terres, maisons, bois ou fermes, étaient considérables, mais d'un revenu médiocre entre leurs mains. Dans le bailliage de Vence, ils possédaient onze terres exploitées par quatre-vingt-treize tenanciers payant chacun des redevances qui variaient d'une obole à quatre sous deux deniers par an.

L'inventaire des biens du Temple à Toulon, dressé par le notaire de la cour, constate que l'Ordre possédait deux maisons situées près du rempart, prope barrium, maisons que nous savons avoir été édifiées sous la seigneurie des frères Geoffroi, à l'extrémité ouest de la rue actuelle des Bonnetières. Leurs propriétés rurales, divisées en petits tènements, consistaient en terres hernes, vignes et bois, payant le quint ou des redevances au trésor comtal, ce qui prouve, contrairement à ce qu'ont dit plusieurs historiens, que l'Ordre n'était pas partout affranchi de tout impôt, tribut ou péage.

Ces propriétés étaient pour la plupart situées dans le quartier de la banlieue de Toulon qui porte encore le nom de quartier du Temple, et confine à l'ouest à une colline sur laquelle s'élevait une maison dite château de l'Escaillon qui appartenait à l'Ordre. L'inventaire des biens, meubles et immeubles que les Templiers possédaient à Toulon existe encore dans les registres de la Cour des Comptes, aujourd'hui déposés aux archives départementales des Bouches-du-Rhône. Il est ainsi rédigé:

Deux fines avec pressoir.
Trois tonneaux de neuf milleroles.
Un muid de vin.
Une vigne au quartier du Temple, servant neuf deniers royaux marseillais.
Deux maisons à Toulon près du rempart.
Une terre herne au quartier du Temple, servant une rente en sous réforciats.
Six cartérées de vignes au même quartier, servant douze sous réforciats.
Une vigne de six cartérées, sur le chemin de Malbousquet, servant douze sous réforciats.
Une vigne au même quartier, servant le quint.
Une vigne au même quartier, servant le quint.
Diverses vignes sur le même chemin, servant le quint.
Une terre herne sur le même chemin.
Un bois sur le même chemin, servant six deniers coronats (1).

Les tenanciers de ces diverses terres étaient au nombre de vingt-trois, parmi lesquels s'en trouvaient plusieurs appartenant à des familles qui apparaissent souvent dans les actes municipaux de l'époque, tels que: Raymond Fresquet, Pierre Taxil, Nicolas Colino, Raymond de Saint-Pierre, etc., plus un juif, Moïse Carros, et, semble-t-il, une juive, inscrite sous le nom de Allègre la Juive.

Charles II ne survécut pas longtemps à la spoliation des Templiers. Il mourut à Naples le 5 mai 1309, à l'âge de 63 ans, ayant institué héritier de son trône et de ses comtés son second fils Robert. Il avait eu de nombreux enfants, et entre autres Charles Martel, qui fut roi de Hongrie et mourut avant son père; Robert, qui fut roi de Naples et comte de Provence; Raymond Bérenger, qui mourut à la fleur de l'âge; Philippe, prince de Tarente, et tige de la maison d'Anjou-Tarente, et Jean, duc de Duras, qui fut la tige de la maison d'Anjou-Duras.

Cet inventaire a été publié pour la première fois par M. O. Teissier, d'après une communication de M. L. Blancard, archiviste de la préfecture des Bouches-du-Rhône. On remarquera qu'il semble avoir été dressé par le notaire de la cour avec une certaine négligence. Des propriétés distinctes sont englobées sous la dénomination générale de: « diverses vignes payant le quint », et la maison dite château de l'Eseaillon n'est même pas mentionnée.
1. Archives départementales des Bouches-du-Rhône. Série B. Article 433.
Sources: Histoire de Toulon. Partie 1, Tome 1. par le Dr Gustave Lambert. Editeur: imprimerie du Var Toulon 1886-1892


Toulouse   (31)

Maison du Temple de Toulouse
Département: Haute-Garonne, Arrondissement: Toulouse, Chef-lieu de cantons - 31

Le Temple de Toulouse existait-il lors de la fondation de celui de Laramet en 1134 ?
Nous ne le pensons pas, car il eût été certainement cité dans la charte de donation de l'évêque Amélius. Mais son origine ne fut pas de beaucoup postérieure, ainsi que nous allons tâcher de l'établir.

Par suite de désastres dont nous aurons l'occasion de parler tout à l'heure, la grande partie des plus anciennes archives de cet établissement a disparu; nous regrettons surtout la perte de la charte de fondation de la maison de Toulouse.
Il ne nous en reste que la copie d'un fragment, faite postérieurement à l'occasion sans doute de quelque procès. Nous y voyons que les enfants de Toset de Toulouse, Raymond Ratier, Bertrand Estrouba et leurs soeurs, Brune et Sybille, assistées de leurs maris, Gérard Engelbert et Raymond Sarrasin, donnérent à Dieu, au Temple de Jérusalem, à Hugues, Maître, aux chevaliers et aux pauvres de l'Ordre, le fief qu'ils possédaient entre l'Eglise de la Dalbade et les deux rues, dont l'une passe devant la porte de l'Eglise Saint-Remy. « Ce Toset de Toulouse est le même que celui qui avait donné aux Hospitaliers le fief et l'église Saint-Rémy, en 1115. »
La copie s'arrête là, ne disant rien de la date de cette donation, mais la mention du grand-maître Hugues (de Payens), mort en 1136, nous donne une première indication à ce sujet.
Ce fragment est suivi en outre d'une énumération fort intéressante de tous les bienfaiteurs du Temple de Toulouse à son origine. On y voit les chevaliers promettant de donner une rente annuelle en argent et après leur mort, leurs armes et leur meilleur cheval de bataille, tandis que leurs femmes s'engagent à donner aussi tous les ans, une chemise, une paire de braies et à leur mort leur meilleur manteau. Or, dans cette liste nous voyons figurer le prévôt de Saint-Etienne, Aycard, dont le « Gallia Christiana » fixe la mort au 12e jour des kalendes d'octobre de l'année 1135. Si donc le Temple de Toulouse n'existait pas lors de la fondation de celui de Laramet, ces différentes remarques nous permettent d'établir que sa création eut lieu quelques mois après.

A peine fondé, le nouvel établissement vit ses possessions et son importance s'accroître rapidement; en même temps aussi commencèrent à surgir les difficultés suscitées par cette prospérité même. Nous avons vu, comment les chevaliers de Saint-Jean et les Templiers n'entretinrent pas longtemps la bonne harmonie et comment de vives discussions au sujet des servitudes de leurs fiefs respectifs furent terminées en 1150 par une transaction entre le Prieur Bernard d'Azillan et le Maître Guillaume de Verdun.

L'histoire du Temple de Toulouse se réduit dans le principe à enregistrer les donations qui venaient incessamment accroître sa prospérité. Parmi celles dont les chartes nous sont parvenues nous nous bornerons à signaler les plus importantes.

Au mois de mars de l'année 1162, Guillaume et Yzarn d'Assalit « Sans doute de la même famille que Gilbert d'Assalit, grand membre de l'Ordre (1167-1169) », Vital de Posquières et autres seigneurs, donnérent à l'Ordre du Temple les terres qu'ils possédaient à « Fontenille », ainsi que les droits féodaux qu'ils y avaient sur chaque feu, « à la condition de garder et de défendre la ville, ses habitans et leurs biens de tout malfaiteur. » Cette donation fut faite à Dieudonné de Girbert, maître du Temple de Toulouse, entre les mains de Raymond comte de Toulouse et de Jourdain de l'Isle qui la confirmérent.

Après la donation du fief de Tizac à la maison de Toulouse, dont nous aurons l'occasion de parler dans la suite, nous trouvons celle que fit Bernard de Saint-Romain au Maître, Piere de Toulouse, du « palais de Peirelate », qu'il possédait à Saint-Cyprien et qu'on désigna depuis sous le nom de « du Cavalerie », dans le mois de février 1168 (1169).

Enfin d'autres donations dont les archives ne contiennent plus les chartes, ajoutérent aux biens du Temple de Toulouse les riches possessions de « Lespinet », « Bamville », etc.

L'ère tourmentée qui s'ouvre pour notre pays avec le XIIIe siècle n'arrêta pas le zèle des donateurs envers le Temple de Toulouse. On dirait même qu'il ne fit que l'accroître. On peut trouver une explication de ce fait dans le désir et le besoin qu'avaient la plupart des vassaux du comte de Toulouse, de donner des preuves d'une orthodoxie qui leur était, à tort ou à raison, fort contestée. Un des moyens les plus efficaces pour atteindre ce but était de se faire les bienfaiteurs des Ordres religieux, institués pour la défense de la religion. C'est celui que nous avons vu plusieurs fois employer par le comte Raymond VI exemple suivi par beaucoup de ses vassaux, surtout ceux qui s'étaient signalés par leur attachement à sa cause.

Quoique les Templiers n'aient pris, ainsi que nous l'avons fait observer ailleurs, aucune part active aux luttes sanglantes, qui se déroulaient sous nos yeux, leur maison de Toulouse éprouva dans ce temps-là un désastre, qui fut sans doute l'un des innombrables épisodes de la guerre.
Un acte de 1221 commence par cette note: « Comme dans l'incendie qui dévora naguère la maison du Temple, les frères et beaucoup de particuliers ont perdu leurs chartes (Postquam domus milicie Templi de Tolosa fuit afflamata per ignem, quià ibi fratres et habitatores, ejusdem domus et multi alii amiserunt eorum cartas... » Or, si nous consultons les historiens de cette époque désolée, nous voyons que, deux ans après la victoire de Muret, Simon de Montfort, rentrant d'une expédition malheureuse en Provence, et se défiant des sentiments d'affection et d'attachement qu'éprouvaient pour lui les habitants de sa bonne ville de Toulouse, résolut de les enchaîner par la crainte et, dans ce but, introduisit ses bataillons avec ordre de la traiter en ville conquise; irrité à la vue de la résistance que rencontraient de toutes parts les bandes de ses guerriers, il donna l'ordre de mettre le feu à la ville et « la canso dels Eretgés » nous montre l'incendie éclatant, simultanément à Saint-Remézy, à Joutzaygues et à la place Saint-Etienne. Il est probable que ce fut alors que périt la maison du Temple de Toulouse.

La destruction des bâtiments fut si complète que les Maîtres de la province Toulousaine, transportérent leur résidence à la Villedieu, et y demeurèrent habituellement jusqu'à la suppression de leur charge qui eut lieu, comme nous l'avons vu, vers le milieu du XIIIe siècle. Dans cet incendie, l'église seule fût, paraît-il, épargnée; et c'est dans ce sanctuaire que Louis, fils de Philippe-Auguste, reçut de Guillaume, abbé de Castres, une partie de la mâchoire de Saint-Vincent, martyr, dont le corps était conservé dans cette dernière ville (1215).

De nombreuses donations faites à la maison de Toulouse vers cette époque, augmentèrent ses dépendances du terri-territoire de Larmont (1221-1228), du château de Patras situé à l'Isle-en-Jourdain (1231) et d'autres possessions, sur lesquelles nous aurons à revenir.

Les Templiers de Toulouse eurent maintes fois des discussions avec les chanoines de Saint-Etienne, au sujet du paiement des dîmes que les premiers devaient aux seconds. Ainsi, en 1222, nous trouvons une transaction conclue entre Guillaume de Lauret, prévôt de Saint-Etienne et Arnaud de Toulouse, maître du Temple dans la province Toulousaine. Ce dernier promit de payer la 15e partie des revenus de toutes les terres acquises antérieurement au concile de Latran (1215), et la dîme entière de toutes les autres, pour se conformer à un décret rendu en cette circonstance. Cet accord fut signé par Bernard Raymond, ancien évêque de Carcassonne, Bertrand de Cobirac, Prieur de l'Hôpital Saint-Jean de Toulouse, et Pierre Vital, chanoine de Saint-Sernin, « Bernard Raymond de Rochefort fut forcé par le Pape, lors de la croisade contre les Albigeois, de se démettre de son évêché; ayant repris possession de son siège, lors de la soumission de sa ville épiscopale à ses anciens seigneurs, il en fut définitivement chassé par Louis VIII en 1226. »
Malgré cet arrangement, cette discussion se renouvela dans la suite. Ainsi nous voyons en 1260, le prévôt du chapitre, Bertrand de l'Isle, et frère Guillaume de Saint-Jean, précepteur du Temple de Toulouse, obligés de remettre la fixation de leurs parts dans les dîmes de l'Espinet, à l'arbitrage d'un légiste, Maître Benoît Audiet, qui fixa au 12e des revenus la rente que devaient les chevaliers aux chanoines. Cette sentence fut approuvée par Raymond de Falgar, évêque de Toulouse et par Roscelin de Foz, maître du Temple en Provence.

Le désastre qui avait détruit la maison de Toulouse, vers 1215, avait été réparé pendant cette période, car nous trouvons un acte de la fin du XIIIe siècle, qui fut ratifié par Gigo d'Adhémar, Maître de Provence, et le chapitre provincial réunis le 26 février 1297 (1298) dans le palais neuf du Temple de Toulouse.
Les Templiers ne devaient pas jouir pendant longtemps de la demeure qu'ils venaient de relever de ses ruines. Dans la soirée du vendredi 13 octobre 1307, une troupe de soldats se présentaient devant les portes du Temple et en réclamaient l'ouverture au nom du roi. Quelques instants après les Templiers, arrachés de leurs retraites, ignorant encore la cause de leur disgrâce, étaient conduits enchaînés dans les rues de Toulouse et enfermés dans les prisons de la ville.

La plupart des Templiers de la ville de Toulouse furent emprisonnés dans la salle neuve du palais de la ville, et leurs noms ne figurent pas dans les interrogatoires publiés par Michelet. Ils étaient dans cette même prison en 1313, comme nous le prouve un document assez intéressant conservé dans les archives des Hospitaliers. C'est le compte des recettes et des dépenses faites, cette année là, par frère Bernard de Gironde, trésorier de l'hôpital Saint-Jean de Toulouse. On y voit la mention des sommes payées pour l'entretien et la nourriture des Templiers détenus: il versait quotidiennement 18 deniers pour chacun des chevaliers et 9 deniers pour les frères servants: les premiers étaient:
G. de Gaillac et G. Micer et les seconds Hoton Saumate, le dernier précepteur du Temple de Toulouse, Hugues de Septfonds, Gérard de Peyrelaure, Déodat de Fraxines, Guillaume Bare et P. de la Barre.
Les gages d'Athon de Bivalz, citoyen de Toulouse, député par le sénéchal pour l'affaire des Templiers, de Galtier de Serres châtelain de la Salle neuve et des gardes soumis à ses ordres, se montaient à 124 livres 14 sols et 2 deniers tournois.

Leur éloignement de Paris, la protection des autorités locales, sauvèrent sans doute les Templiers de Toulouse du sort subi par tant de leurs confrères, quoiqu'une grande quantité de dépositions recueillies dans le procès, s'accordent pour signaler cette maison de l'Ordre comme le théâtre habituel des crimes les plus honteux.

Pour terminer l'histoire de la maison du Temple de Toulouse, il nous reste à voir ce que devinrent dans son désastre ses immenses possessions. Les archives du Grand-Prieuré, vont nous permettre de l'indiquer au moins en partie. Nous avons vu comment le roi, après beaucoup d'hésitation et de chicanes, donna, le 12 mars 1312, à frère Léonard de Thibertis, procureur du grand-maître, l'investiture des biens adjugés à l'Ordre de l'Hôpital dans toute l'étendue du royaume.

En vertu de ces lettres patentes, Déodat de Rouaix bourgeois de Toulouse, délégué par Hugues de Gérard, juge d'appeaux, lieutenant « de noble et magnifique, Jehan de Malhomet, seigneur de Blaynville et sénéchal de Toulouse et d'Albi », vint, le 27 décembre 1313, lever le séquestre royal de la maison du Temple, et en remettre la possession à frère Pierre de Caylus, lieutenant du Grand-Prieur de Saint-Gilles. L'acte de prise de possession, contient un inventaire très intéressant de tous les meubles qui s'y trouvaient à cette époque; mais bien des mains plus ou moins spoliatrices avaient dû passer par là; car ce mobilier ne nous donnerait qu'une faible idée de l'opulence si vantée des Templiers.
Dans la chambre du trésorier il n'est fait mention que d'armoires pleines de chartes, de quelques armures et de l'étendard du Temple enfermé dans un coffre; un objet désigné sous le nom d'Alexandre et qui n'était sans doute autre qu'un exemplaire du poème de ce nom, si renommé au XIIe siècle, et une viole viennent seuls rompre la monotonie de cette sévère nomenclature de boucliers, d'arbalètes, etc.

Un acte séparé contient l'inventaire de l'église, qui avait conservé un plus grand nombre d'objets remarquables, entre autres un crucifix d'argent contenant une relique de la vraie croix et orné de 45 pierres précieuses. Le même délégué mit les Hospitaliers successivement en possession de toutes les dépendances de la maison du Temple de Toulouse:
Laramet,
Larmont,
Marestang,
L'Ile-en-Jourdain,
Bamville,
Autizac, etc..

Liste des Précepteurs Magisters du Temple de Toulouse.
—-----1170. Jean de Nogayrol.
1191-1201. Arnaud de Millars.
1205-1208. Gérard.
—---- 1211. Boson.
1212-1213. Grégoire.
—-----1214. Raymond de Carcassonne.
1221-1240. Grégoire (2e fois).
1240-1241. Raymond de Belcaire.
1241-1245. Jean de Roquefort.
1246-1247. Raymond de Récalde.
1248-1250. Grégoire (3e fois).
1250-1251. Jourdain.
1252-1260. Bernard du Four.
1260-1263. Guillaume de Saint-Jean.
1263-1264. Raymond de Mongaillard.
1264-1268. Guillaume de Saint-Jean. (2e fois)
1269-1271. Hugues Radulphe.
1272-1274. Pierre de Béziers.
1275-1276. Raymond Rotbert.
1276-1277. Arnaud de Calmont.
1277-1278. Arnaud-d'Aspet.
1278-1280. Raymond Rotbert (2e fois).
1280-1281. Foulques Béranger.
1282-1284. Pierre de Gavarret.
1284-1285. Arnaud d'Aspet (2e fois).
1285-1289. Bernard de Lavandière.
1290-1291. Foulques Bérenger (2e fois).
1292-1294. Bernard de Leymont.
1295-1307. Hoton Saumate.
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.

Maison du Temple de Toulouse
Retour en France du comte Alphonse - Il visite les Etats de l'ancienne maison de Toulouse et en divise le gouvernement entre quatre sénéchaux

Pendant que la reine Blanche était occupée à recueillir pour le comte Alphonse la riche succession de la maison de Toulouse, ce prince arriva en Egypte avec le corps de troupes qu'il avait sous ses ordres. Quelque temps après il fut pris par les Infidèles avec le roi saint Louis et le comte d'Anjou, ses frères. Ce fut alors que périt Guillaume de Sonnac, grand-maître du Temple, après avoir perdu un oeil dans un combat précédent. L'auteur de l'Art de vérifier les dates, le fait naître d'une maison distinguée en Languedoc, mais la seule maison de Sonnac qu'il y eût dans cette province, est celle du Haut-Quercy, dans les environs de Figeac (1). Guillaume de Sonnac avait la réputation d'homme prudent, circonspect et très versé dans l'art militaire. C'est pourquoi Saint Louis, en confiant au comte d'Artois la conduite de l'avant-garde de l'armée, quand on eut malheureusement résolu de marcher sur la Massoure, lui ordonna-t-il de suivre les avis du grand-maître. Le comte, pour les avoir dédaignés, fut cause du désastre de la Massoure, où il périt, et de tous les malheurs qui en furent les tristes suites.

Délivré de sa captivité, le comte Alphonse revint en France avec sa femme. Ils arrivèrent, après une heureuse navigation, dans le Bas-Languedoc, où ils reçurent, pendant le séjour qu'ils y firent, l'hommage de plusieurs de leurs nouveaux vassaux. Ils passèrent de là en Angleterre, afin d'engager le roi Henri III à s'embarquer pour la guerre d'Outre-mer. De retour en France, Alphonse confirma dans le gouvernement du comté de Toulouse, Sicard d'Alaman, qui prend la qualité de sénéchal général de ce pays, dans l'hommage qu'il reçut à Montauban, à la fin de février de la même année, au nom d'Alphonse, de Gaillard d'Adhémar de Lescure, fils de Bertrand d'Adhémar, pour le lieu de Rozières, en Albigeois.

1. Au sujet de la confédération que firent en 1230, à Rocamadour, les chevaliers et les communes de ce pays, et dans la donation de l'hôpital Beaulieu, que firent en 1259 à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, Gisbert de Thèmines et Aygline son épouse. Il est fait mention, comme présent, de frère Bertrand de Sonnac, chevalier de cet ordre qui, peut-être, était frère du grand maître des Templiers. Ils devaient avoir pour arrière-neveu Raoul de Sonnac, chevalier, dont la veuve, nommée Gaillarde, céda à Barascon de Thèmines la moitié du péage établi sur le chemin de Neyrac, ainsi qu'il est rapporté dans la fondation du monastère de Fieux.
Guillaume Lacoste - Histoire générale de la province de Quercy. Tome 2, Cahors M. DCCC. LXXXIV.

La Maison du Temple de Toulouse sous les Hospitaliers de Saint-Jean
La maison du Temple de Toulouse, après sa réunion à l'Ordre de Saint-Jean, fut adjointe tout naturellement à la chambre Prieurale de cette ville, et demeura pendant toute la durée du XIVe siècle sans destination fixe. La location de ces immenses locaux, ne produisait qu'un assez médiocre revenu au trésor des Grands-Prieurs. L'un de ces derniers, Raymond de Lescure, qui signala son administration par un grand nombre de réformes utiles, conçut la pensée d'affecter ce bâtiment qui était sans grande utilité pour l'Ordre, à une oeuvre se rapprochant du but primitif de l'institution des Hospitaliers.

L'ardeur de la foi, qui avait jadis transporté ces multitudes de pèlerins vers les saints lieux, quoique bien diminuée depuis deux siècles, n'était pas encore complètement éteinte. Mais pour les hommes de la fin du XIVe siècle, les difficultés que savait surmonter l'enthousiasme de leurs pères pour venir s'agenouiller auprès du tombeau du Sauveur, étaient devenus des obstacles inabordables: le voyage était fort long, la mer, très fertile en naufrages et le cimeterre des Sarrasins, bien menaçant. Aussi trouvèrent-ils plusieurs moyens plus faciles pour satisfaire à la fois leur piété et leur amour des pérégrinations lointaines. Ce fut alors qu'on vit ces longues files de pèlerins se diriger le bourdon à la main, vers le tombeau des saints apôtres, à Rome, ou vers le sanctuaire vénéré de Saint-Jacques de Compostelle en Espagne.
Ce dernier surtout était en grand honneur dans nos contrées, et la ville de Toulouse était encombrée de pèlerins que leur piété entraînait au-delà des Pyrénées. Leur nombre était si considérable et leur dénuement ordinairement si complet, que l'on avait déjà créé pour eux l'hôpital Saint-Jacques, situé près de Saint-Sernin, et qui ne tarda pas à devenir insuffisant. Ce fut alors que Raymond de Lescure conçut le projet de transformer la maison du Temple en une succursale de cet établissement. Le Grand-Maître, Philibert de Naillac, lui en accorda l'autorisation par une bulle du 24 novembre 1408; il affecta à cette oeuvre, comme nous l'avons vu plus haut, les revenus de la commanderie de Garidech; le Grand-Prieur de Toulouse et son chapitre provincial, étaient chargés de la haute surveillance de l'hôpital et devaient nommer chaque année des commissaires pour cette inspection.

Nous trouvons dans les archives, plusieurs procès-verbaux de ces inspections annuelles. Nous nous contenterons de citer celles que firent en 1519 les chevaliers Jean Salomon, commandeur de Montsaunès, et Jacques de Manas, commandeur d'Argenteins. Nous les voyons s'informer minutieusement auprès des malades, « s'ils estoient bien traictez de lictz, linceulx, couvertes, serviettes et autres choses à eux nécessaires. » Après une visite consciencieuse, ils ordonnent diverses améliorations, ils prescrivent que tous les ans, on fera une provision de bois et de charbon pour la somme de « 6 escuz , et qu'on remettra 15 sols èz mains de l'hospitalière pour qu'elle en achète des grazals, trancheurs, platz et escuelles pour le service des pouvres. » Quand un de ces derniers sera en danger de mort, la lampe de l'hôpital sera allumée toute la nuit.

Citons encore pour avoir une idée de ce qu'était dans toute sa simplicité, un établissement de bienfaisance au XVIe siècle, l'inventaire que fit faire en 1518 le commandeur de Garidech, Melchior d'Aspremont, de tout ce que comprenait l'hôpital du Temple, en présence du chapelain et de l'hospitalière de la maison. Le bâtiment se composait d'un seul corps de logis, où il ne se trouvait qu'une vaste salle « avec une grande cheminée, quatre fenêtres bien closes, une grande table, neuf litz avec leurs garnitures et une lampe à huile pour esclairer la nuict. » Auprès de ce corps principal, s'élevaient des dépendances destinées au logement de l'hospitalière et aux décharges; derrière, était le cimetière pour la sépulture des pauvres morts à l'hôpital.
L'inventaire décrit ensuite l'église et son clocher avec deux cloches, dans l'intérieur, son presbytère séparé de la nef par une balustrade en bois, ses trois autels dédiés, le premier, à Notre-Dame, le second, à Sainte-Barbe, le troisième, à Sainte-Catherine. Puis vient la description détaillée du mobilier et des objets sacrés, parmi lesquels nous cherchons vainement les riches ornements et les précieuses reliques qui composaient le trésor de cette église lors de l'inventaire de 1313.

Les Capitouls, parmi leurs nombreuses attributions, avaient la surveillance des hôpitaux. Des différends ayant surgi entre eux et les chevaliers de Saint-Jean, ils conçurent le projet de leur enlever la direction et la propriété de l'hôpital du Temple pour les donner aux Soeurs de Sainte-Claire de Saint-Cyprien. Ils soulevèrent mille chicanes et en vinrent jusqu'à contester les titres de possession des chevaliers. Le Parlement, saisi de cette affaire, rendit un arrêt par lequel le commandeur du Temple, était tenu de présenter dans un très bref délai la bulle de fondation de l'Hôpital; faute de quoi, il se verrait contraint de céder la maison du Temple aux prétentions de ses compétiteurs. Or, cette bulle n'avait été conservée qu'à Rhodes et cette ville étant alors assiégée par les Turcs, il devenait à peu près impossible de se conformer à l'arrêt de la cour. Dans cet embarras les chevaliers de Saint-Jean adressèrent leurs doléances au roi François Ier, protecteur déclaré de leur Ordre. Ce dernier leur fit délivrer immédiatement des lettres patentes, dans lesquelles, après avoir exprimé son indignation de voir les Capitouls « vouloir et s'esforcer translater ung tas de religieuses assizes et habitantes en ung bon couvent à Tholoze en la maison et hospitalité du Temple, » et considérant l'impossibilité où se trouvaient les chevaliers de produire leurs titres de possessions; « à cause de leur probable absence et continuelle occupation qu'ils ont à la ville de Rhodes pour la tuhition et défense de nostre foy catholique, contre les Turcs infidélles, qui notoirement se sont mis sus pour guerroyer et opprimer lesdits religieux, » il accorda au commandeur de Garidech un an de sursis et jusqu'à cette époque, cassa, annula et révoqua tout ce qui avait été fait contre eux (1519). Grâce à la production de leurs titres qu'ils purent faire lorsque les communications avec Rhodes furent rétablies, la décision de la cour confirma leurs droits incontestables, les Capitouls renoncèrent à leurs desseins et les religieuses de Sainte-Claire durent se résigner à habiter leur couvent de Saint-Cyprien qu'elles firent agrandir dans la suite.

Quelques années plus tard, ainsi que nous l'avons dit ailleurs, un arrêt rendu le 25 février 1524 par le Parlement, vint réunir au Grand-Hôpital Saint-Jacques, la plupart de ces établissements de bienfaisance, que la charité de nos pères avait répandus avec une si admirable profusion dans les différents quartiers de la ville, mais dont la multiplicité môme créait un danger en temps d'épidémie, pour l'état sanitaire du voisinage.
Dans cette mesure, fut compris l'hôpital du Temple; cet établissement rentra dans le domaine particulier des commandeurs de Garidech, qui furent obligés de verser dans le trésor de l'Hôtel-Dieu, les sommes qu'ils employaient précédemment à l'entretien et au soulagement des pauvres recueillis sous leur toit. Cette dernière obligation ne tarda pas à paraître très onéreuse aux commandeurs qui s'ingénièrent à trouver le moyen de s'y soustraire; d'autant plus que souvent leurs revenus étaient amoindris et leurs charges s'augmentaient d'une façon imprévue.
C'est ainsi qu'en 1528, la famine, qui désola le pays et fit affluer à Toulouse un nombre considérable d'indigents, décida le Parlement à taxer tous les corps religieux, pour contribuer « à l'entretaînement et au nourrissement des pouvres, estant en grand et excessif nombre en la cité, à cause de la stérilité des fruits et famine de cette année. » La part du commandeur du Temple dans cette taxe fut fixée à 15 francs par mois, « en outre de ses aumônes ordinaires. »

En présence de la négligence des commandeurs de Garidech à s'acquitter de leurs obligations envers l'hôpital Saint-Jacques, le sindic de cet établissement porta ses plaintes devant le Parlement. La cour de Toulouse demanda la production de la bulle de fondation de l'hôpital du Temple, et ordonna la saisie des revenus de la commanderie. Pour détourner le coup qui le menaçait, le commandeur, André de Guiramand, obtint du roi, des lettres patentes datées de Fontainebleau, 8 janvier 1549, par lesquelles, mécontent de voir que son Parlement tâchait de diminuer les ressources de ces bons « zélateurs et deffenseurs de la foy », il évoquait devant son grand conseil, toutes les affaires relatives aux hôpitaux et notamment celles du Temple de Toulouse.

Pour assurer plus complètement le succès de cette affaire, le Grand-Maître, Jean de Homédés, ordonna par une bulle du 20 mai 1549, la suppression officielle de l'hôpital du Temple, suppression qui existait de fait depuis 1524. Dans ce document, considérant que l'ardeur des pèlerinages s'était bien refroidie depuis l'époque de cette fondation, que les charges qui pesaient sur Malte devenaient de jour en jour plus lourdes, notamment dans ce moment où la nécessité de fortifier l'Ile contre les ennemis de la croix se faisait impérieusement sentir, le Grand-Maître révoque la bulle de son prédécesseur Philibert de Nailhac; il décide que Garidech reprendra son état primitif de commanderie ordinaire. Une bulle du Pape vint bientôt après approuver et confirmer celle du grand-maître.

D'après les instructions que lui envoya le nouveau grand-maître Jean de la Valette, le commandeur de Garidech, Antoine de Thézan-Venasque, proposa au sindic de l'hôpital Saint-Jacques la voie de la conciliation. Ils remirent leurs discussions à l'arbitrage de « vénérables et égrèges personnes, Monseigneur Jean Daffis, quart président en la cour suprême du Parlement de Thoulouze, Guerin d'Alzon, François d'Auriac, conseillers en icelle, Bertrand d'Aigua, avocat général en la dicte court, nobles Jean del Puech, Nicolas d'Hispania, Rogier du Prat, Bertrand Séré, Capitoulz. »
Ces arbitres décidèrent que le commandeur de Garidech serait tenu de payer annuellement la somme de 300 livres; moyennant quoi l'Hôtel-Dieu devait « entretenir toute l'hospitalité, à laquelle était obligée la maison du Temple, sans avoir rien à réclamer en plus. »

La maison du Temple de Toulouse était devenue, depuis la suppression de l'hôpital, la résidence habituelle des commandeurs de Garidech, quand ils venaient dans la contrée. Depuis que les chevaliers de Saint-Jean faisaient des séjours moins longs et moins fréquents dans l'île de Malte, où leur présence était devenue moins nécessaire, ils ne tardèrent pas à se trouver fort mal logés, dans ces vieux bâtiments où aucune des exigences de la vie d'alors ne se trouvait satisfaite. Le commandeur, François de Beausset, entreprit la restauration et l'embellissement de la maison du Temple et y contribua généreusement de ses propres deniers. « Ayant remarqué, est-il dit dans le procès-verbal de la visite de 1694, qu'une vieille grange presqu'en ruines occupait le plus bel endroit de l'enclos du Temple, attendu qu'il a sa vue sur la rivière de Garonne et sur le pais de Gascogne jusqu'aux Pyrénées, » il y fit construire avec l'autorisation du chapitre provicial un grand bâtiment à 4 étages; il fit de plus « enduire la muraille qui fait façade à la rue et la fit couronner par de beaux créneaux de briques, ce qui fait un joly effet pour la maison. » Toutes ces bâtisses avaient coûté au chevalier de Beausset la somme de 6768 livres 16 sols 11 deniers.

De nos jours, on rechercherait vainement les derniers vestiges du Temple de Toulouse, et ce n'est qu'en consultant les indications des anciens cadastres de la ville, qu'on peut fixer son emplacement sur une portion des terrains occupés maintenant par le couvent des religieuses de la Visitation.

L'état actuel de l'édifice remonte à la reconstruction qui eut lieu entre 1668 et 1684, notamment la grande façade, d'après les plans de Jean-Pierre Rivals. En 1813, démolition du donjon et de l'oratoire. L'angle sud-ouest fut reconstruit en 1840 à l'emplacement de l'ancienne chapelle, à l'imitation de la façade 17e. L'architecture est représentative de l'ordre classique.

Hôtel de Malte 32 rue de la Delbarde Toulouse.
Hôtel Saint-Jean à Toulouse Hôtel élevé de 1666 à 1688 sur les plans de l'architecte Jean-Pierre Rivals, pour les Hospitaliers de Saint-Jean ou de Malte.
(Juels de Lahondès. Les Monuments de Toulouse, 1920)

Monument classé:
Deux salles superposées à piliers et colonnes (anciens dépôts construits au 19e siècle) occupant une partie de l'aile Sud jusqu'à l'angle Sud-Ouest; façades sur la rue Saint-Jean, correspondant à l'emprise de ces salles (cad. AB 191): inscription par arrêté du 31 octobre 1986; Aile occidentale donnant sur la rue de la Dalbade (en totalité, des caves aux toitures, y compris les façades rajoutées en 1840 à l'angle des rues de la Dalbade et Saint-Jean, à l'imitation de la façade édifiée par J. P. Rivalz en 1672, à l' exclusion, pour l'intérieur, de l'ancien entrepôt à colonnes du 19e siècle); trois galeries ceinturant l'ancien cloître à l'Ouest, au Sud et à l'Est, avec leurs façades sur cour correspondantes; escalier d'honneur voûté de briques avec sa toiture ainsi que les vestiges archéologiques de l'ancienne chapelle contenus dans la courette attenante; ancienne salle capitulaire au rez-de-chaussée de l'aile Est; ensemble des toitures recouvrant les parties classées précédemment décrites ainsi que l'ancien entrepôt inscrit (cad. AB 191): classement par arrêté du 25 octobre 1990.
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.


Tour d'Avance (La)   (47)

Domaine du Temple de la Tour d'Avance
Département: Lot-et-Garonne, Arrondissement: Nérac, Canton: Damazan, Commune: Fargues-sur-Ourbise - 47


Domaine du Temple de la Tour d'Avance
Localisation: Domaine du Temple de la Tour d'Avance


Les Templiers ont construit cette tour (Tour Saint-Martin d'Avance) pour surveiller cette partie de leur territoire et assurer un logement de passage.


La Tour d'Avance
La Tour d'Avance



La tour n'était pas le seul bâtiment à cet endroit, il y en avait d'autres, ils étaient modestes. La tour construite au XIIIe siècle, etait un élément de l'enceinte, elle était flanquée d'une tourelle ronde avec escalier à vis qui desservait les étages de la tour. Le reste de l'enceinte, sur un des côtés est construit une petite chapelle, sur un autre des côtés, une écurie et une cuisine, les deux autres côtés sont des murs qui ferment l'enceinte. Le tout construit au centre d'une clairière au bord du ruisseau l'Avance, au beau milieu d'une forêt de pins.

De cette Maison du Temple d'Avance, dépendait trois métairies, deux moulins, des bois, des landes, des pâturages.
Sources: Monique Sieuzac - Templiers et hospitaliers dans le Lot-et-Garonne - Editions Cheminements - 2008.

La Tour d'Avance


La Tour-Avance
La Tour-Avance



Sur les confins de ce pays désolé et infertile, connu sous le nom de Landes, plus désert encore pendant le moyen-âge qu'il ne l'est de nos jours, les chevaliers de Saint-Jean possédaient un donjon, sentinelle avancée au milieu de ces solitudes. Située dans le pays d'Albret et la juridiction de Fargues, la Tour d'Avance servait à la fois de place de guerre et de résidence pour l'Hospitalier chargé de recueillir les maigres revenus de ce vaste territoire. D'où venait à l'Ordre de Saint- Jean cette forteresse, quelle en fut la destinée pendant le moyen-âge ?


La Tour-Avance
La Tour-Avance



Voilà autant de questions que les archives laissent sans réponses, se contentant de nous en donner la description. C'était: « un chasteau en forme de tour carrée à cinq estages, ayant une chambre à chaque estage et le degré pour monter aux chambres estant en pierre, fait à vis, formant en dehors une tour ronde. »

Voilà bien dans toute sa sévérité le donjon du XIIIe siècle, sur lequel les années avaient passé sans altérer son aspect primitif.
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.


Tour-d'Aigues (La)   (84)

Domaine du Temple de La Tour-d'Aigues
Département: Vaucluse, Arrondissement: Apt, Canton: Pertuis - 84


Domaine du Temple de La Tour-d'Aigues
Localisation: Domaine du Temple de La Tour-d'Aigues


Les Templiers possédaient une maison à La Tour-d'Aigues, établissement secondaire qui dépendait de la Maison du Temple de Limaye.
Sources: Joseph-Antoine Durbec - Les Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes - Editions, Le Mercure Dauphinois - Grenoble - 2001


Tour-des-Bois (La)   (71)

Seigneurie de La Tour des Boye ou Tour-des-Bois
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, commune: Saint-Gengoux-de-Scissé - 71


Seigneurie de la Tour de Boye
Seigneurie de la Tour de Boye


La censive et la justice du Temple de Sainte-Catherine à Boye avaient la même source que celle de Charcuble dont Boye était une sorte d'annexe.

Un hospice à Boye s'imposait, comme nécessité par le relais qui devait se trouver en cet endroit où commençait la grande côte qui monte au col de Charcuble. Boye se trouvait également sur la voie romaine de Mâcon à Autun.

La censive du commandeur s'étendait aux environs de la Tour de Boye, elle comprenait des maisons, ainsi que des fonds situés près de cette tour et sur le chemin de Boye à la fontaine dudit lieu, et sur un climat sis à Saint-Gengoux-de-Scissé au lieu dit Les Condemines alias les Plantes (1).
1. M. G. de Leusse dans Bonbon, sa chapelle, ses peintures {Annales de l'Académie de Mâcon, 3e série, t. XVII, 1912), signale le culte, dont était l'objet sainte Catherine à Saint-Gengoux-de-Scissé, et la curieuse statue de cette sainte conservée à l'église dudit lieu (page 466)
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.


Tourbenay   (89)

Seigneurie du Temple de la Tourbenay
Département: Yonne, Arrondissement: Auxerre, Canton: Vincelles, Commune: Jussy - 89


Seigneurie du Temple de la Tourbenay
Localisation: Seigneurie du Temple de la Tourbenay


La terre et seigneurie de Tourbenay, qui appartenait au Temple du Sauce, était située sur la paroisse d'Escolives, à une demi-lieue du chef-lieu de la commanderie.

Elle se composait d'une maison et d'une centaine d'arpents de terre, avec la haute, moyenne et basse justice, qui s'étendait depuis le grand chemin d'Auxerre à Jussy, en descendant jusqu'à celui de Vincelles à Auxerre.

Cette terre provenait d'un chevalier, du nom de Huet Pioche, seigneur de Ponsanges, et d'Yolande, sa femme. Par leurs lettres du mois de février 1256, Huet et Yolande déclarent avoir vendu aux frères du Temple, pour le prix de 550 livres tournois, le fief de Tourbenay, « feodum de Torbeneto », avec les deux parts de la justice et des droits seigneuriaux, plus leur maison avec un pressoir et toutes ses dépendances, le tout provenant du chef du dit Huet en franc-aleu, et dont il était seigneur dominant. Le restant de la justice et seigneurie est cédé l'année suivante aux Templiers, par le chevalier Gauthier Bridainne, pour le prix de 140 livres.

Nous trouvons des lettres du mois de décembre de la même année 1256, de Guillaume, comte de Joigny, par lesquelles le comte approuve et confirme la vente faite aux Templiers par Huet Pioche, de tout ce qui lui appartenait à Tourbenay, « apud Torbenetum », en maison, terres, hommes, justice, cens, fiefs, etc.

Les habitants de Tourbenay, comme ceux du Sauce, n'étaient pas de condition servile. L'affranchissement dont ils jouissaient, ils le devaient aux Templiers. Ce qui fut reconnu en 1316, par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, dans des lettres du prévôt d'Auxerre où Tybert, visiteur-général des commanderies de l'Hôpital, reconnaissait que les hommes de Tourbenay étaient taillables:
les plus haut taillés à vingt sols; et les autres au-dessous.

Sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Une autre charte de 1317, émanée de Simon le Rat, alors Grand-Prieur de France, affranchit tous les héritages appartenant aux manants de Tourbenay et du Sauce, qui devaient les tenir désormais en main-morte.

Le revenu de Tourbenay était, en 1373, d'après le Livre-Vert, de 20 livres; mais au XVe siècle, la maison ayant été démolie, on en réunit le domaine et la seigneurie au chef-lieu de la commanderie.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Tourette (La)   (63)

Maison du Temple de La Tourette
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Riom, Canton: Combronde, Commune: Yssac-la-Tourette - 63


Maison du Temple de La Tourette
Localisation: Maison du Temple de La Tourette


La Maison du Temple de La Tourette « in domo de Turreta, Claromontensis diocesis »; « in domo de la Torreta » eut, entre autres précepteurs, un chevalier du Temple dont nous avons déjà rencontré le nom, frère Guillaume de Montgacon, de 1269 à 1279 environ « Procès de Clermont, pièces 29, 30 et 33, et Procès, tome I, page 512 »

Après lui, nous ne pouvons citer que son dernier successeur, frère Jean Adam, enquêté à Clermont et à Paris. Jean n'était entré dans l'ordre du Temple qu'en 1297, et avait été reçu dans le Limousin, à Bellechassagne « Procès de Clermont, pièces 4 et 7, Procès, pièce 25 et tome II, pages 121, 141 »

Nous savons aussi par le procès qu'Humbert Blanc, dernier commandeur d'Auvergne, vint recevoir en cette maison de La Tourette, vers 1299 « Procès de Clermont, pièce 8 », et vers 1300 en présence du précepteur de la Marche.

précepteurs de La Tourette
Vers 1269-1279, frère Guillaume de Montgacon, chevalier;
1307, frère Jean Adam.
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.


Cette maison est une propriété privée, elle ne se visite pas
Vestiges du Temple de La Tourette
Vestiges du Temple de La Tourette - Sources images: Roland Pont


Procès des Templiers tome I, pages 512, 513
Quibus actis, dictus frater Robertus Vigeril de Claramonte serviens, testis supra juratus, non defferens mantellum ordinis, quia ipsum dimiserat in concilio Senonensi, et postmodum radi fecerat sibi barbam, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Parisiensem sexagenarius vel circa, premissa et repetita protestacione predicta, lectis et diligenter sibi expositis omnibus et singulis articulis, respondit ad eos, et primo ad primos XIII, quod non viderat et sciverat, nec audiverat dici nec credebat quod in ordine servarentur contenta in dictis XIII articulis; nec in receptione sua fuit aliquid factum vel dictum illicitum, nec in recepcionibus infrascriptorum quos vidit recipi, videlicet Roberti Cortesia de Claromonte et Bonafos Temple de Talende Claramontensis diocesis, quos credit esse mortuos, qui fuerunt recepti in capella domus Templi Montis Ferrandi dicte diocesis, sunt viginti anni elapsi, per fratrem Guillelmum de Monte Gastonis dicte diocesis, militem, quondam preceptorem tunc de Turreta, presentibus fratribus Durando Atbuini de Talende preceptore Montis Ferrandi, Durando Malias presbytero, deffunctis. Vidit eciam recipi quemdam presbyterum, cujus nomen ignorat, per fratrem Humbertum Blanc militem, sunt anni X elapsi, in capella domus Templi de Turreta, presentibus fratribus Durando Pinhola et Boneto, cujus cognomen ignorat, presbyteris, Hugone de Borneto serviente, de quorum vita vel morte non habet certitudinem. Vidit eciam recipi Johannem Sarraceni servientem, Bituricensis diocesis, in dicto loco de Turreta, per dictum fratrem Himbertum, sunt X anni elapsi, presentibus Durando et Boneto presbyteris, et Hugone, predictis, et Johanhem de Arcona servientem, Claramontensis diocesis, in eodem loco, et predictum fratrem Himbertum, et eisdem fratribus presentibus qui omnes morabantur, et ipse testis cum eis, in dicto loco de Turreta; plura nesciens de contèntis in dictis XIII articulis. Ipse autem receptus fuit in capella domus Templi Montis Ferrandi, fuerunt in festo Epiphanie Domini proximo preterito triginta quinque anni vel circa, per fratrem Franconem de Borto militem, quondam preceptorem tunc Alvernie, qui dicebatur recepisse circa centum viginti fratres in ordine, presentibus fratribus Durando Malias, Petro Rosa et Geraldo, cujus cognomen ignorat, presbyteris, Petro de Madit milite et aliis pluribus, deffunctis.

Procès des Templiers, tome II, page 250
Frater Johannes Sarraceni serviens, Bituricensis diocesis, testis supra juratus, LV annorum vel circa, qui voluntarie mantellum dimiserat et radi fecerat sibi barbam, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Claro montensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur videlicet quod ipse receptus fuerat in capella domus Templi de Turreta Claromontensis diocesis, circa instans festum beati Martini hiemalis erunt circiter X anni, per fratrem Humbertum Blanchi militem detentum In Anglia,presentibus fratribus Johanne de Menac preceptore de Marchia, testé supra examinato, Bonito presbitero de Alvernia, Hugone de Borneto et Stephano de Sanzeto servientibus, deffurictis.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Maison du Temple de La Tourette
La Tourette était bien une Maison du Temple, elle avait des bâtiments agricoles, un logis, des terres, des bois et une chapelle où il y eut des réceptions de Templiers.


Vestiges du Temple de La Tourette
Vestiges du Temple de La Tourette - Sources images: Roland Pont


Jean de Menat a été reçu dans l'Ordre à la maison de La Marche vers 1279 par Géraud de Sauzet, ancien commandeur de la Terre d'Antioche. Il a assisté à des réceptions dans d'autres maisons: à celle de Guillaume Boton, sergent, par Raymond de Mareuil, commandeur d'Auvergne; à La Tourette (Puy-de-Dôme 63) et celle de Jean Sazzazin (vers 1300).

Il reste de beaux vestiges de cette commanderie du Puy-de-Dôme, elle se trouve près de Riom et est entourée des commanderies de: Youx, Montignat, La Foulhouze, Culhat, Lezoux, Charnat et Maulmont...

Les seuls précepteurs connus pour les Templiers étaient: Guillaume de Montgascon: 1269-1279; Jean Adam 1309.
Et le premier commandeur connu pour les Hospitaliers héritiers des Templiers était: Bompart de Lastic, vers 1385.
Il y avait avant 1789, une Maison du Temple, elle fut dévolue aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem après 1312.

Commandeurs Templiers
1269-1279. Guillaume de Montgascon
1309. Jean Adam
Sources: Grand dictionnaire Historique du département du Put-de-Dôme, par Ambroise Tardieu. Moulin 1877.


Tournay   (17)

Maison du Temple de Tournay
Département: Charente-Maritime, Arrondissement: Saint-Jean-d'Angély, Canton: Loulay, Commune: Bernay-Saint-Martin - 17


Maison du Temple de Tournay
Localisation: Maison du Temple de Tournay


Vers 1205-1208, Guillaume de La Roche, chevalier, sire de Machegouz confirma la donation faite aux Templiers de La Rochelle par Guillaume de Tournay, chevalier, de terres et bois à Tournay. Ce même Guillaume de La Roche donna la terre d'Helye Bernard, chevalier, également à Tournay. Le don fut complété par quelques autres.

Outre des terres et bois, les Templiers de La Rochelle possédaient à Tournay des moulins à eau et une chapelle dédiée à sainte Madeleine. La commanderie avait droit d'y «prendre les collectes, dons ou oblations et d'y célébrer mariages ». Elle relevait de leur maison de La Cabanne.
Jean-Claude Bonnin - Les Templiers de La Rochelle. La commanderie, la chapelle, les fiefs, seigneureries et maisons templières. La Rochelle : J.-C. Bonnin. 2005


Tournedos-sur-Seine   (27)

Fief du Temple de Tournedos
Département: Eure, Arrondissement: Les Andelys, Canton: Val-de-Reuil, Commune: Tournedos-sur-Seine - 27


Fief du Temple de Tournedos
Localisation: Fief du Temple de Tournedos


Il y avait en cette paroisse un fief qu'Emeline d'Angerville donna, en 1205, aux Templiers, consistant en terres, hôtes, pêcheries, cens, etc., et que tenait d'elle le fils de Richard Serée.

En 1207, les frères du Temple reçurent de la générosité d'Agnès, fille de Simon Harcé, quatorze acres de terre situés à Tornedos, vers le Mesnil-Faucoin; et en 1236, Roger Harenc de Tournedos leur donna neuf acres aussi de terre au même terroir, dans le Val-Meulon.

Il ne restait plus au XIVe siècle, du fief de Tournedos, que quelques cens et rentes seigneuriales que les Hospitaliers touchaient encore à la fin du siècle dernier.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Tournoux   (04)

Domaine du Temple de Tournoux
Département: Alpes-de-Haute-Provence, Arrondissement et Canton: Barcelonnette, Commune: Saint-Paul-sur-Ubaye - 04


Domaine du Temple de Tournoux
Domaine du Temple de Tournoux


Cette paroisse se compose du village de Tournoux, du hameau de Gleisolles et d'une population de 280 âmes. Elle est placée sur la rive droite de l'Ubaye, à 6 kilomètres Sud de Saint-Paul. Une opinion accréditée par les historiographes de Provence, fait remonter à une haute antiquité l'existence de Tournoux et de Gleisolles. Le premier doit, dit-on, son origine à Turnus, l'un des généraux romains envoyés dans les Alpes, pour s'opposer au passage d'Annibal, qui vint établir son camp près de l'endroit où est bâti le village, et lui donna son nom. Le second doit la sienne à Glocula, épouse de Turnus. On trouva, dans le courant du dix-septième siècle, dans ce hameau, une inscription portant ces mots: GLOCVLA VXOR TVRNI, qui vient à l'appui de cette opinion.

Dans les onzième et douzième siècles, les Templiers avaient une succursale à Tournoux, et leur maison était contiguë au clocher de l'église actuelle. On découvrit en ce lieu, vers la fin du siècle dernier, des restes de murailles, ornées de peintures, et plusieurs pierres tumulaires.
Sources: Géographie Historique et Biographique du département des Basses-Alpes ou Alpes-de-Hautes-Provence, par J. J. M. Feraud, curé de la paroisse des Sieyres. Digne 1844. Page 218


Tourny   (27)

Domaine du Temple de Tourny
Département: Eure, Arrondissement: Andelys, Canton: Ecos - 27


Domaine du Temple de Tourny
Localisation: Domaine du Temple de Tourny


Par un acte de 1248, portant vente de dix-huit mines de froment et de dix-huit chapons, Lucie du Bois doit aux Templiers dix mines de froment et dix chapons sur quatre pièces de terre « in parrochia de Torni »
Sources: Par L'abbé de Tiron. Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, tome 164, deuxième livraison juillet-décembres 2006. Paris Genève, Librairie Droz 2007


Tourrettes (Les)   (84)

Domaine du Temple Les Tourrettes
Département: Vaucluse, Arrondissement et Canton: Apt, Commune: Sivergues - 84


Domaine du Temple Les Tourrettes
Localisation: Domaine du Temple Les Tourrettes


Evêque Jean IV de Montaigu - Louis comte de Villeneuve de Berre, ayant acquis la terre de Sivergues en 1499, Jean de Montaigu l'obligea d'en prendre investiture de sa main, par la raison que ce domaine était une dépendance de Saint-Martin, dont les évêques d'Apt avaient eu anciennement la haute seigneurie. Mais ce droit prétendu n'ayant d'autre fondement que l'ambition d'un prélat qui voulait en investir son église, ne fut jamais reconnu par les autres seigneurs de Sivergues ; il parait même que Louis, comte de Villeneuve, fit rétablir le sien.

Jean de Montaigu s'étant déclaré seigneur foncier universel des Tourettes, dans le dénombrement des biens appartenant à son bénéfice, qu'il fit présenter en 1503 aux maîtres régionaux de la province, la commune prétendit que les évêques n'avaient des droits réels et légitimes que sur la partie des Tourrettes appelée Clermont ; que les Tourrettes étaient anciennement une abbaye dont ils avaient réuni arbitrairement les domaines à celui de Clermont, après la désertion des moines, et que les bulles des papes et les investitures des empereurs sur lesquelles ils se fondaient, supposaient un titre primitif qu'ils n'avaient jamais produit.

Quoiqu'il en soit, après d'assez longues contestations, les parties transigèrent, et prirent pour base de leur accommodement la dernière transaction, où les évêques sont reconnus seigneurs de Clermont et des Tourretes, et les habitants maintenus dans le droit de faire paître et de bucherer dans les terres gastes qui en dépendent, moyennant une légère cense en argent ; les mêmes, accords avaient eu lieu en 1338, entre la commune et l'évêque Guillaume Astier.

Il semble que l'évêque d'Apt aurait dû s'en tenir là; mais dans la crainte que ses droits ne fussent pas solidement établis, il se pourvut contre, par lettres-patentes qu'il obtint de François Ier, et plaida au parlement d'Aix, qui lui donna gain de cause. Il fit ensuite rendre la justice en son nom aux Tourretes, où pour établir un droit de directe qui put servir de fondement à sa juridiction, il acquit de ses propres deniers toutes les propriétés dont les possesseurs refusaient de lui fournir reconnaissance, et les vendit à d'autres particuliers avec droit de majeure directe, et sous une cense annuelle.

Une conduite si peu désintéressée lui fit perdre la confiance de son peuple, et lui attira beaucoup de désagréments de la part des consuls, ce qui l'obligea de quitter son diocèse, et de se retirer dans le Languedoc, où le chagrin d'avoir abandonné son église le fit tomber dans une maladie de langueur, dout il mourut en 1527 ; il avait auparavant réuni aux Tourrettes, par l'échange de quelques chapelenies un domaine considérable que les Templiers y possédaient, et qui depuis la suppression de leur ordre appartenait à la commanderie de Joucas. Le cardinal de Clermont, légat du Saint Siège en Provence, l'ayant cru mort en 1624, conféra l'évêché d'Apt comme vaquant à Jean Nicolaï; en même tems François Ier, en vertu du nouveau concordat, y nomma Antoine Trivulce, noble vénitien. On sut bientôt après que l'évêque d'Apt vivait encore, ce qui rendit ces nominations caduques. Enfin Jean de Montaigu étant véritablement décédé en 1517, le siège fut dévolu à Jean Nicolaï.
Sources: Histoire de l'Eglise d'Apt, par Monseigneur, l'Abbé de Boze, membre surnuméraire de la société littéraire d'Aix. Apt M. DCCC. XX. Pages 282-283


Tours   (37)

Domaine du Temple à Tours
Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Tours - 37

A Tours, dans le cloître Saint-Martin, se trouvait une maison des Templiers ou du Temple, bâtiment dépendant de Ballan. Elle a été démolie au XIVe siècle pour permettre la reconstruction de ce cloître. C'était la maison de ville des commandeurs de Ballan.
Le nom Temple des Templiers a disparu de la ville de Tours

C'est tout ce que nous possédons sur ce bien du Temple à Tours. Le reste du texte concerne la vie de cette commanderie jour après jour sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Tourville-la-Campagne   (27)

Domaine du Temple de Tourville-la-Campagne
Département: Eure, Arrondissement: Bernay, Canton: Amfreville-la-Campagne - 27


Domaine du Temple de Tourville-la-Campagne
Localisation: Domaine du Temple de Tourville-la-Campagne


Il y avait encore à Tourville-la-Campagne une maison appelée le Temple, et qui devint, au XIVe siècle, une grange dîmeresse pour renfermer les dîmes de cette paroisse, dont la cure était, à la collation du commandeur. Il s'y trouvait encore quelques terres qui furent ensuite données à cens ou prises en arrentement.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Tourville-sur-Arques   (76)

Fief du Temple de Salsomenil, aujourd'hui disparu
Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Longueville-sur-Scie, Commune: Tourville-sur-Arques - 76


Fief du Temple de Salsomenil
Localisation: Fief du Temple de Salsomenil


Il appartenait, au XIIIe siècle, au seigneur Gauthier de Saint-Martin, et à Gaudefroy, son père. Dans ses lettres qui paraissent avoir été rédigées vers l'année 1230, Gauthier, s'enrôlant alors sous la bannière des chevaliers du Temple, pour aller combattre en Terre-Sainte, déclare donner à l'Ordre dont il faisait partie le fief nommés Salsomenil, « Salenchum Mesnil », dont une portion avait déjà été concédée aux Templiers par le seigneur Gaudefroy.
Cette donation fut faite de la manière la plus solennelle devant Henri, roi d'Angleterre, fils de Mathilde.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

Tourville-sur-Arques
Les premières mentions sur cette commune remontent au XIe siècle.
En 1466, le fief de Salsomesnil ? Tourville fut reconnue « franche et noble vavassorie. »

Marc le Séneschal tient ung plain fief nommé le fief du Plessisé de la conté de Tancarville, assis à Appeville (Aujourd'hui Salsomesnil), subject au service d'ost.
Chalsomesnil (Salsomesnil)
Sources: Registre des Fiefs et Arrierre-Fiefs du Bailliage de Caux en 1503, page 86


Touvet (Le)   (38)

Maison du Temple de Thovet (Le Touvet)
Département: Isère, Arrondissement: Grenoble, Canton: Haut-Grésivaudan - 38


Maison du Temple Le Touvet
Localisation: Maison du Temple Le Touvet


Le Thovet, en 1575, est énuméré comme une commune distincte, dans le « rôle de commutation de la gabelle du sel » (1). Ce devait être au moyen âge un lieu important placé sur la ligne d'étapes que s'était ménagé, pour aller de France en Italie et en Orient, l'Ordre du Temple et ceux qui en Savoie furent ses successeurs, les chevaliers ou hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dits aussi Ordre de Malte.

En 1441, la maison ou membre du Thovet produisait un revenu annuel de 180 florins petit poids à « Vénérable seigneur et frère Vincent Maleti, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur au bailliage de Savoie et de la maison d'Acoyeu » qui en avait le bénéfice. Celui-ci avait affermé ses maisons d'Acoyeu et du Thovet à Jean Dubois, bourgeois d'Yenne, dit « procureur du Thovet près de Montmeillan » (2).

Le membre du Thovet possédait des biens à BourgneufDomaine du Temple à Bourgneuf
Domaine du Temple à Bourgneuf
, à ChamoussetDomaine du Temple à Chamousset
Domaine du Temple à Chamousset
(19), en 1548-1550.

Plus tard, en 1641, il est énuméré (3) comme membre de la commanderie de Chambéry, avec les membres d'Aiguebelle ou de la Vraie Croix, du Temple Saint-Michel, d'Allevard et AvalonDomaine du Temple à Avalon
Domaine du Temple à Avalon
; et ce dernier, fondé en 1132 à Villard-Benoît, appartenait aussi aux Templiers qui eurent de bons rapports avec les Chartreux de Saint-Hugon, dès l'époque de leur installation dans le val du Bens, en 1173, et leur cédèrent les droits qu'ils pouvaient avoir dans les limites de la nouvelle chartreuse. On connaît en 1218 « Guillaume maître du Temple d'Avalon » (4).

Ainsi nous sommes sûrs que le Thovet fut une résidence des Templiers.
1. G. Pérouse : Origine de la taille en Savoie, document IX.
2. Archives du château de La Croix-de-la-Rochette, communiquées par Mme Gonthier.
3. Archives départementales de Savoie, C. 4859, folio 195.
4. Inventaire Archives départementales du Rhône : H. 142, Visite 1641.

Sources: Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, pages 290-291. Cinquième série, tome VII. Chambéry 1931. - Bnf

Le Thovet
Thovetum XIII siècle.
Thovet XIVe siècle.
Thouvet (chasteau de).
Thovety voyez Tovetum.

Tovetum
Tovetum, ecclesia Sancti Desiderii, XI siècle.
Tovet, XIIe siècle.
Le Touvet, chef-lieu de canton arronsissement de Grenoble.
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Isère comprenant des noms de lieu anciens et modernes, rédigé d'après les manuscrits d'Emmanuel Pilot de Thorey et publié par le chanoine Ulysse Chevalier. Romans imprimerie Jeanne d'Arc 1921.


Trébon   (13)

Domaine du Temple de Trébon
Département: Bouches-du-Rhône, Arrondissement et Canton: Arles - 13


Domaine du Temple de Trébon
Localisation: Domaine du Temple dans la plaine du Trébon


Les archives templières d'Arles donnent une vision du temporel différente de ce que l'Authentique laisse voir à Saint-Gilles. Ici, pas de cartulaire, mais un chartrier qui, quoique fort riche, ne peut prétendre éclairer de manière exhaustive les grandes étapes de la constitution domaniale. En revanche, la présence de l'inventaire de janvier 1308 dressé lors de l'arrestation des frères, malgré quelques lacunes, donne une idée assez précise de leur richesse foncière. C'est tout d'abord en direction de la plaine du Trébon que les Templiers jettent leur dévolu dès 1145, pour y constituer l'un de leurs principaux ensembles fonciers dans le terroir arlésien. Les acquisitions s'y multiplient jusque dans les années 1230. La gestion du domaine s'effectue à partir du manse de Trébon.

Dons et achats: Chartier du Temple d'Arles, fais mention dans les archives d'une trentaine d'acquisitions au Trébon, et moins d'une dizaines d'échanges.

A Arles, c'est dans la plaine du Trébon, un terroir qui s'ouvre au nord, à la porte même de la ville où les Templiers ont leur maison, que les acquisitions se sont d'abord concentrées.

Les efforts dans la maîtrise de l'eau, loin de se limiter à la Camargue, ont aussi concerné les basses plaines baignées par les lônes du Rhône. L'Argence des ordres militaires apparaît également comme une zone de colonisation agraire. De l'autre côté du Rhône encore, le comte de Provence avait confié en 1232 à la commune arlésienne l'aménagement d'un canal de dérivation, baptisé la Durançole, entre Châteaurenard et la cité du delta. Il s'agissait sans doute autant d'amener l'eau dans des secteurs nécessitant une irrigation que de canaliser quelques lônes du Rhône. Peut-être devant l'incapacité de la commune à mener les travaux à bien, Raimon Bérenger V se décida à en concéder la réalisation aux Templiers, notamment dans le secteur du Trébon. Les frères devaient prendre l'eau à la Durance au niveau de Châteaurenard et la conduire jusqu'à Arles. Ils entreprirent bel et bien ces travaux, puisqu'on les voit quelques années plus tard s'occuper d'amener l'eau de la Durance à travers le territoire de Maillane. En outre, les Templiers se sont tôt intéressés à ces terres du Trébon qui apparaissent largement marécageuses et sur lesquelles les chartes prévoient l'accroissement des surfaces exploitables au bénéfice de l'ordre.

Dès 1163, des emphytéotes s'engagent à planter des oliviers à Calvisson et à en partager les fruits avec l'ordre121. L'autre produit de rapport est constitué par la vigne que les Templiers ont développée, tant dans la plaine du Trébon, où ils ont constitué un clos, qu'à Saint-Gilles, dans le clos Saint-Jacques. Contrat d'accapte pour planter des vignes au Trébon: Chartier du Temple d'Arles, nº 019, 024, 049.

Dans le Trébon encore, l'archevêque d'Arles concède en 1245 la possibilité de construire moulins et paroirs et d'aménager les canaux nécessaires à l'alimentation en eau. Chartier du Temple d'Arles, nº 121 et 172 (analyse d'une charte du 13 décembre 1244).

Les Templiers ont diversifié leurs possessions en fonction des aptitudes de chaque terroir comme en témoigne la variété des cens en nature. On a vu ainsi que la commanderie d'Arles engrangeait beaucoup d'orge, ce qui concorde avec la prédominance de cette céréale dans l'alimentation des méridionaux.

Le marché de la Crau (nundinis Cravi) est constamment cité dans l'inventaire de 1308 pour les cens se rapportant aux territoires de Méjanes ou du Trébon. Le cens sont à apporter ce jour là, aux frais des tenanciers, à la stare du Temple à Méjanes. Les tenanciers possessionnés à Corrège, en Camargue, doivent apporter le produit du cens au marché de Saint-Gilles et un marché aux grains se tient aussi à Arles, le jour de la Saint Pierre aux Liens.

Durant ce dernier tiers du XIIIe siècle, éclata surtout une série de procès entre la maison d'Arles et la commune. Les procédures, qui faisaient désormais systématiquement appel à l'audition de témoins, démontrent, une fois de plus, la maîtrise des techniques juridiques acquises par les frères.
En janvier 1275, le commandeur Lambert, après avoir ainsi présenté une enquête destinée à prouver la possession d'un pâturage à Paulon, au lieu-dit Marsanegues, obtint gain de cause, tandis que les limites du terrain litigieux furent définitivement matérialisées par des bornes de pierre. En septembre 1304, un procès, portant cette fois-ci sur les pâturages du Trébon, opposa l'appel et la contre-enquête réclamés par le commandeur, à l'enquête présentée par les juges d'Arles. Les Templiers étaient allés chercher treize vénérables témoins, dont l'âge oscillait entre cinquante et soixante-dix ans, capables d'attester que l'ordre exerçait une activité pastorale sur cet herbage depuis quarante ans au moins. L'exacerbation des concurrences pour les terrains de parcours est un phénomène tout à fait général.
Sources: Extrait de l'ouvrage de Damien Carraz, L'ordre du Temple dans la Basse vallée du Rhone (1124-1312) - Presses Universitaires de Lyon - 2005


Tréfols   (51)

Maison du Temple de Tréfols
Département: Marne, Arrondissement: Epernay, Canton: Montmirail, commune de Morsains - 51


Maison du Temple de Tréfols
Localisation: Ferme la Commanderie de Fréfols


Cette maison du Temple a commencé comme beaucoup d'autres, par être une grange, où les Templiers renfermaient le produit de leurs dîmes ou des terres qu'ils avaient aux environs. Des lettres de Mannessier de Galande, du mois de mai 1209, portent que ce Seigneur avait donné aux frères du Temple, la tierce partie d'une rente de 52 setiers de blé qu'il avait sur la grange du Temple de Tréfols, « in granchia Templi de Trefox », et de 20 sols sur le tonlieu de la dite ville.

Un chevalier, du nom de Gilot, donnait en juin 1233, aux frères du Temple, 46 sols sur sept livres de rente qu'il possédait sur le moulin de Tréfols, « in molendino de Trefous », nommé le Moulin-le-Comte, « molindinum Comitis »

Nous trouvons non plus la Grange, mais la Maison de Tréfols, mentionnée dans des lettres de Thibaut, roi de Navarre, comte de Champagne et de Brie, du mois de juin 1263, par lesquelles il approuva et confirma la vente faite aux frères de la chevalerie du Temple, par Etienne du Bois, de dix-neuf arpents de terre, situés entre le Plessis et la maison du Temple de Tréfols, « inter Plexium et domum militie Templi de Trefos »

Cette maison ne nous est connue que par la mention qui en est faite dans les lignes précédentes, où le frère Jean est qualifié de précepteur de « Trefou »

précepteur de Tréfols: en 1307, frère Jean
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.


Cette Ferme est une propriété privée, elle ne se visite pas
Ferme de Fréfol
Ferme de Fréfol - Sources: Jack Bocar


Procès des Templiers, tome II, page 388
Item frater Johannes de Bersees, etatis XXI annorum, morans apud Feritatem Galcheri, eodem modo juratus, constitutus et interrogatus, dixit per juramentum suum quod receptus fuit in domo de Campo Florito, per fratrem Gerardum de Villaribus preceptorem Francie, IX sunt menses vel circa elapsi, presentibus fratre Lamberto de Toisi, fratre Johanne preceptore de Trefou et quibusdam aliis de quorum nominibus non recolit.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Maison du Temple de Tréfols
Au Moyen Age, on avait beau être un baron, on dépendait toujours de quelqu'un. On était soumis à l'Eglise au spirituel, on lui payait des redevances et les ecclésiastiques à leur tour en payaient aux laïques. Ainsi le 9 juillet 1302, Jean Léoines de Sézanne, écuyer, vend au doyen et chapitre de Saint-Nicolas de Sézanne, moyennant 35 livres petits tournois un muid de méteil qu'il avait coutume de lever chaque année à la Noël sur le Temple de Tréfols. De la sorte, cette rente (due d'abord par un couvent à un seigneur) sera payée par un couvent à un autre couvent et cela est fréquent. Cette redevance a dû être augmentée dans la suite, car le 10 août 1322, Jean de Rampillon, frère de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de la Maison de Tréfols (les biens des Templiers ayant été donnés aux Hospitaliers), Jean de Rampillon, donc, reconnaît devoir aux chanoines de Saint-Nicolas 2 muids de blé, moitié froment, moitié méteil.
Sources: Bnf - Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier. 1929.

Tréfols
Tréfols, hameau, commune de Montmirail
— Tres Fagi, 1179 (Saint Nicolas de Sézanne, c. 10)
— Trefotum, 1179 (Pouillé de Troyes, nº 257)
— Trefolli, 1197-1201 (Liber princip, 5992, folio 242 rº)
— Tresfou, Tresfox, Tresfort, vers 1222 (Livre des Vasseaux de Champagne)
— Tresffoux, vers 1252 (Archives Nationales J 195, 196)
— Tresffox, 1377 (Saint Nicolas de Sézanne, c. 11)
— Tresffous, 1377 (Archives Nationales pages 177, 202)
— Tresffoix, 1493 (Archives Nationales Q 1 680)
— Trefolz, 1547 (Chapitre de Sézanne, c. 7)
— Tresfaulx, 1607 (Archives Nationales pages 102, 178)
— Tresfaux, 1607 (Archives Nationales pages 138, 167)
— Trefol, 1687 (Belleau
— Tresfols 1748 (Archives Nationales Q1 678)
— Tresffaux, XVIIIe siècle, (Carte de Cassini)
Sources: Dictionnaire Topographique du département de la Marne, par Auguste Longnon. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. XCI


Trace (La)   (77)

Fief du Temple de La Trace
Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Meaux, Canton: Mitry-Mory, Commune: Villeroy - 77


Fief du Temple de La Trace
Localisation: Fief du Temple de La Trace


La Trasse, aujourd'hui La Trace, à une demi-lieue de Charny. C'était un fief composé d'une maison avec chapelle, terres et bois en dépendant, dans lequel le commandeur de Chosy-Le-Temple avait toute justice.

Les Templiers commencèrent à posséder en ce lieu un bois qu'on appelait Malterre, « nemus de Malaterre » qu'un seigneur des environs, Guillaume d'Annet, leur donna, ainsi que le constatent des lettres de Roric, archidiacre de Meaux, de l'année 1176. Ce bois contenait une centaine d'arpents de terre.

Il n'y avait d'abord à La Trace qu'une simple grange, destinée à renfermer la récolte des terres ou le produit des dîmes que les Templiers pouvaient avoir là. Un chevalier, du nom de Renaut d'Azy, par des lettres expédiées sous le sceau de G., évêque de Meaux, de l'année 1210, renonça, moyennant 200 livres, monnaie de Provins, en faveur de la maison de la chevalerie du Temple de Choisy, à une rente de deux muids d'avoine et de deux muids d'hivernage, qu'il avait droit de prendre chaque année sur la grange du Temple de La Trace, « in Granchia Templi de La Trace » Plus tard, cette grange devint une ferme et une maison seigneuriale.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Trebaix   (46)

Domaine du Temple de Trébaïx et Casnac
Département: Lot, Arrondissement: Cahors, Canton: Luzech, Commune: Villesèque - 46


Domaine du Temple de Trébaïx et Casnac
Localisation: Domaine du Temple de Trébaïx et Casnac


Ces deux membres de la commanderie formaient primitivement une circonscription du Temple.

Vers le milieu du XIIe siècle, Gérard, évêque de Cahors, donna au Temple l'église de Casnac; G. de Gourdon, Izarn, de Luzech et Gaubert de Durfort, la seigneurie de ce territoire et plusieurs fiefs qu'ils y possédaient.

1242. Donation au Temple par les deux soeurs Magne et Sybille de tout l'héritage de leur père Pons de Genouillac, à l'exception du fief de Capdenac.

1255. Barthélémy, évêque de Cahors donne au Temple les églises de Cras et de Saint-Laurent.

1301. Raymond, évêque de Cahors, confirme l'Ordre du Temple la possession des églises de Montricoux, de Saint-Benoît de Castras, de Saint-Laurent, de la Capelle, de Jamlusse, de Casnac, de Cras, de Nadaillac, de Loze, d'Alvergne et des Pyliers.

Sous les Hospitaliers de Saint-Jean


Tour de Trebaix
Tour de Trebaix - source image villesèque


1370. Lettres du Sénéchal du Quercy, ordonnant la restitution aux commandeurs des seigneuries de Casnac et de Trévaix dont ils avaient été indûment dépouillés par le sénéchal anglais, Thomas de Balbefère.
Sources: Grand-Prieuré de Toulouse, M.A. Du Bourg (1883)

Donation au Temple des Eglises de Loze et de Jamlusse (1236)
Anno ab Incarnatione MCCXXXVI, IIa Kalend. Octobris, Regnante Ludovico Rege, conoguda causa sia à totz home, als presens e als endevenidors, qu'en Peire dels Plas, Prior de Fons, en Uc deis Seps, Sagrestas de Fons, en Roca Aizida, morgues de Fons e Prior de Sain Meart, toih trei per lor e per tot lo covent del mostier da Fons, davas la una part, en Arnals de Bosc, Templeir e commandaire de la Cabana de Mosso, davas l'altra part, per cosentement e per volonta dels fraires de la dicha cabana e de la Capela de Livro, per lor proprias volontatz, se mezero, eis compromizero ambas las partz à maestre Bertrand de Mespoles et maestre Guilien Fabre, que es Prior de Capdenac, de totz los contras e de las querelas e dels demans, que avio ni podio aver entre lor per occaio de la gleia e de la vila de Lozer e dels apertenemens, e de Rocafumada, e de la gleia de la Tavia, que apelo Talvia-Clota o Canatellas, e de la gleia de Jamlussas e de la capela de la Barta e de lors appartenamens, ni per occacio de totz los bens, ni de las possessios, ni dels dreihs. que avio o devio aver pel mostier de Fons entre Olt e Aveiro, del Castel da Monbru e de Vilanova e del Castel de Naiac, eniusqua el Castel de Luzeih, eniusqua el abadia de la Garda-Deu, que es del Cistel, eniusqua à Monricos, queque agueso dins aques termenatz. Eil dih albirador, Maestre Bertrand de Mespoles e Maestre Guillem Fabre, vistas e auzidas las razos de la una part e de l'altra, somament dissero e retraisero fozen transactio per compositio ab consentiment d'ambas las partidas, per be de patz, dissero e lauzero qu'el dihz Priors da Fons, et dihz sagrestas, en Roca Aizida per los e pel dih covent da Fons, solseso e quiteso e doneso e autrejeso al dih Arnal de Bosc e à sos successors e als fraires del Temple, que so ni seran per aora e per totz temps, pel covent e pel mostier da Fons, la vila et la gleia de Lozer ab totz apertenemens per totz locxs, e Rocafumada, e la gleia de la Tavia e la gleia de Jamlussas, e la Capela de la Barta ab totz lors apartenamens e totz los bes e totas las possessios, sio ermas, o vestidas, o bos, o pla, o praih, o aigas, o homes, o femenas e tot lo dreih que avio ni aver devio ni podio, entre la diha aiga d'Olt e Avairo e del castel de Monbru e de Vilanova e del castel de Najac eniusca el castel de Luzeih e eniusca el abadia de la Garda-Deu, que es del Cistel, e eniusca la vila de Monricos. El dihz Priors da Fons, el dihz sagrestas, en Roca Aizida, per lors e pel dih covent da Fons bè lauzero e anterguero tot aiso sobredih e o tegro per bon e per ferm e per leial, e volgro que agues tenezo totz temps e tot en aici, com es escrih de sobres, o donero e o autreiro, per lor e pel dih covent, al dih Narnal de Bosc e à la maio del Temple e als fraire, qui so ni seran per totz temps; e l'en mezero de tot aiso davandih en pazibla e en corporal tenezo e enquasi dels demans e dels dreih, que i avio, ab aquest present escrih. E jurero toih trei lo dihz Priors da Fons, el dihz sagrestas, en Roca Aizida, sobre IIII sains Avangelis, que tot aiso sobredih tenrio ferm totz temps, per lor e pel dih covent, e ià non venrio encontrà per neguma occaio, ni per re. E, per tal que aiso sobredih sia plus ferm e aia maior fermetat, lo dihz Priors da Fons, el dihs sagrestas per lor e pel dih covent, confermero aquestas dichas cartas ab lor propris sagels; eil dih albirador, maestre Bertram de Mespoles e maestre Guillelm Fabre, confermero tot aiso sobredih ab lor sagels. Hujus rei sunt testes fraire Raimons del Cer, en Raimons Corregiers, capela de la Cabana, en Pons de Granoillet, en Rainals Seguis, en B. de Grezas, en B. Fabre, en B. Goris, en B. de Monmainho, qui hoc scripsit. E aiso fo faih à Fijac ela cort dels Polverelz, que es lonc la capela.
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.

Trébaïx
Commanderie templière de la ballie du Quercy, dépendant de Lacapelle-Livron au début du 13e siècle, puis passée après 1312 aux Hospitaliers.

De la tour-salle originelle ne subsiste qu'une tour rectangulaire. Chapelle du 14e siècle en rez-de-chaussée avec clef de voûte au saint Jean-Baptiste, portes en arc brisé.
Percements défensifs, latrines, oculus pour la chapelle. Le corps de logis, ruiné au 19e siècle, n'existe plus.
La chapelle du 14e siècle est surmontée d'une chambre haute remaniée au 16e siècle.
Sources: Sources Monuments de France

Le repeuplement de Trébaïx au XVe siècle
Pour en savoir plus sur Trébaïx, allez sur ce site de Persée.


Tremainville   (77)

Fief du Temple de Trémainville
Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Fontainebleau, Canton: La Chapelle-la-Reine, Commune: Chevrainvilliers - 77


Fief du Temple de Trémainville
Localisation: Fief du Temple de Trémainville


TrémainvilleDomaine du Temple à Trémainville
Domaine du Temple à Trémainville
est au sud de Bonneveau, d'après la carte de Cassini. C'était un petit domaine qui fut donné, à la fin du XIIIe siècle, aux Templiers, par le seigneur du lieu. On trouve en effet des lettres de l'official de Sens, du mois de juin 1289, par lesquelles Gaudefroy de Trémainville, écuyer, déclare avoir donné aux frères du Temple, à cause de l'affection qu'il leur portait, sa maison avec une vigne derrière, située à Trémainville, « apud Tremervillam », ainsi que son fief de douze arpents de terre arable, en un lieu appelé la Mote, avec toute justice et seigneurie, pour par eux en jouir seulement après sa mort.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Tresserre   (66)

Domaine du Temple de Tresserre
Département: Pyrénées-Orientales, Arrondissement: Perpignan, Canton: Thuir - 66


Domaine du Temple de Tresserre
Localisation: Domaine du Temple de Tresserre


1138, 8 mai
Malseinada de Tatzo et ses fils donnent à l'ordre du Temple leurs terres des paroisses de Banyuls-Dels-Aspres, de Tresserre et de Villemolaque.
Sources: Marquis d'Albon, Cartulaire Général de l'Ordre du Temple 1119-1150, fascicule complémentaire, table des sommaires des actes et identification des noms de Lieux - Paris 1922.

A Saint-Saturnin de Tresserre, le Mas Déu reçoit dès 1138 « l'honor » d'une dame de Tatzo, et en 1141 une partie de l'alleu de Bernard Adalbert de Campmany. Ces terres s'étendaient aux lieux-dits.
Sources: M. Robert Vinas, L'Ordre du Temple en Roussillon. Editions Trabucaire 1988 - Site Internet de M. Robert Vinas


Treuil-Baston   (17)

Domaine du Temple le Treuil du Temple


Département: Charente-Maritime, Arrondissement: La Rochelle, Canton: Lagord, Commune: Nieul-sur-Mer, lieu-dit: Treuil-Baston - 17


Domaine du Temple le Treuil du Temple
Domaine du Temple le Treuil du Temple


Vers 1189-1199, Pierre Bertin, sénéchal de Poitou et de la Marche, affranchit le Treuil de Pierre de Niort et l'hébergement qui en dépendait.
Vers 1246, ce treuil était la propriété des Templiers auxquels il avait dû être donné.
Par baillette passée en juin 1328, les Hospitaliers abandonnèrent ce treuil et ses dépendances à Guillaume Baston, bourgeois de La Rochelle.
Jean-Claude Bonnin - Les Templiers de La Rochelle. La commanderie, la chapelle, les fiefs, seigneureries et maisons templières. La Rochelle : J.-C. Bonnin. 2005


Tricot   (60)

Domaine du Temple de Tricot
Département: Oise, Arrondissement: Clermont, Canton: Maignelay - 60


Domaine du Temple de Tricot
Localisation: Domaine du Temple de Tricot


Nous ne connaissons l'existence de cette maison du Temple que par le Livre vert.
Elle était affermée pour 20 muids de grain, moitié blé et moitié avoine, qui valaient 20 francs. Ou cette maison était un simple domaine du Temple, ou elle était bien déchue à la fin du XIVe siècle. Elle n'était pas à Tricot même, mais à l'extrémité du bourg, vers Courcelles, où l'on trouve un lieu nommé la Commanderie.

D'après E. Mannier, l'ancien Temple de Tricot se composait au XVIIIe siècle d'une ferme et de 150 journaux de terre arable.
Sources: Trudon des Ormes: Possessions de l'Ordre du Temple en Picardie. Editions Yvert et Tellier. Amiens 1893


Trilbardou   (77)

Domaine du Temple de Trilbardou
Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Meaux, Canton: Meaux-Sud - 77


Domaine du Temple de Trilbardou
Localisation: Domaine du Temple de Trilbardou


Le domaine que les Templiers possédaient en ce lieu résultait de plusieurs donations à eux faites par divers seigneurs du pays.

En 1190, Robert de Milly leur avait fait don, pour le cas où il viendrait à mourir sans enfant, de toute la terre arable qu'il avait à Trilbardou, « apud Triam Bardulphi », de dix arpents de pré au dit lieu, et d'un de ses hommes qui y résidait avec sa femme et son fils. En reconnaissance de cette donation, les frères du Temple l'avaient reçu dans leur confraternité, lui, l'âme de sa mère, « animam matris sue », Amélie, sa sueur, et Manasses, fiancé de cette dernière, en les faisant participer aux bienfaits spirituels de l'Ordre.

Des lettres de Guillaume, évêque de Meaux, du mois d'avril 1247, portent que Simon de Compans et Alice, sa femme, Adam de Ratel, chevalier, et Eustachie, sa femme, Marguerite de Chennevières, et Adeline de Vaucourtois, « de Yalle Cortois », ont abandonné aux frères de la chevalerie du Temple, toute la terre que Thibaut, comte Palatin de Troyes, avait donnée à feu Guillaume de Cornillon, leur père, située à Trilbardou, « apud Triam le Bardel », Charmentray, Charny et autres lieux, et que ce dernier avait ensuite léguée par son testament aux dits frères.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Troche   (19)

Domaine du Temple à Troche
Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Vigeois - 19


Domaine du Temple à Troche
Localisation: Domaine du Temple à Troche


Les Templiers avaient des biens en ce village, d'après Leclerc, à la page 499, il y aurait eut des bâtiments et surement une chapelle. Troche est aussi citée par Léonard dans le « Cartulaire Manuscrit du Temple. »

Je ne sais pas si cette Maison du Temple était plus qu'une simple maison avec chapelle, pas plus la date de l'installation des Templiers en ce lieu, ni même s'il y eut un précepteur.
Sources: E-G. Léonard, Introduction au Cartulaire Manuscrit du Temple (1150-1317) constitué par le Marquis d'Albon.


Tronquiere   (46)

La Tronquière c'est une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Commanderie de La La Tronquière


Tronquoy (Bois du)   (77)

Bois du Tronquoy
Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Meaux, Canton: Meaux-sud - 77

En 1232, les Templiers possédaient à Nanteuil un bois situé au Tronquoy, « in Trunceio », contenant 83 arpents et demi. Il leur avait été donné, et en partie vendu par Philippe, seigneur de Nanteuil, et Isabelle, sa femme, ainsi qu'il résulte des lettres de P., évêque de Meaux, du mois de juillet de la dite année.
Le Tronquoy est introuvable sur les cartes
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Trouan-le-Grand   (10)

Domaine et Moulin du Temple de Trouan-le-Grand
Département: Aube, Arrondissement: Troyes, Canton: Ramerupt - 10


Domaine et Moulin du Temple de Trouan-le-Grand
Localisation: Domaine et Moulin du Temple de Trouan-le-Grand


Les Templiers possédaient au Grand-Trouan une partie de la justice et de la seigneurie du lieu, par indivis avec d'autres seigneurs qui en avaient le surplus. Ils y avaient la dîme, quelques terres avec des censives, et un moulin sur la rivière de Sézanne.

C'était une acquisition qu'ils avaient faite des religieux de la Charité-sur-Loire, en 1209, comme on le voit dans l'acte d'achat qu'on trouvera à la commanderie de Laigneville. La maison de Trouan n'existait plus au XVe siècle.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

Trouan-le-Grand, commune de Ramerupt.
— Avec moulin et Maison du Temple.
— Troantium, 1081-1108 (Charte du Prieuré de Dampierre)
— Troennum, XIIe siècle (Charte du prieuré de Ramrupt)
— Tran, 1152-1181 (Feoda Campagniae)
— Troant, 1200 (Charte de l'Hôtel-Dieu-le-Comte)
— Trannum, 1207 (Bulle d'Innocent III, Camusat, folio 355)
— Molendium de Troant, 1219 (Cartulaire du Temple)
— Troancieum, 1246 (Cartulaire de l'Abbaye de Clairvaux)
— Trouancieum, 1314 (Charte de la commanderie de Troyes)
— Trouan le Grand, 1570 (Inventaire des titres de la commanderie de Troyes)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.


Trouillas   (66)

Domaine du Temple à Trouillas
Département: Pyrénées-Orientales, Arrondissement: Perpignan, Canton: Thuir - 66


Domaine du Temple à Trouillas
Localisation: Domaine du Temple à Trouillas


C'est sur le territoire de Trouillas que se trouve l'exploitation directe la plus conséquente, autour du Mas Déu. On peut estimer qu'elle se compose d'une bonne vingtaine de terres. « Le capbreu » nous donne la production de la réserve du Mas Déu augmentée de celles de Bages et de Nyls, l'ensemble représentant le tiers des terres en exploitation directe de la commanderie. On peut constater que c'est là que la production d'orge est la plus importante, avec un rendement que l'on peut calculer (1000 émines produites pour 160 de semences). On y produit aussi du froment, des fèves et des pois chiches.
Sources: M. Robert Vinas, L'Ordre du Temple en Roussillon. Editions Trabucaire 1988 - Site Internet de M. Robert Vinas


Troyes   (10)

Maison du Temple de Troyes
Département: Aube, Arrondissement et Canton: Troyes - 10


Maison du Temple de Troyes
Localisation: Maison du Temple de Troyes


Les Templiers eurent une maison à Troyes (ils paraissent d'ailleurs en avoir eu dans toutes les villes un peu importantes de France) et la maison du Temple de Troyes fut même chef de baillie.

Le Grand-maître du Temple reçut les témoignages de la plus vive sympathie de la part des hauts personnages qui assistaient au concile. Un d'entre eux, Raoul le Gros, « Crassus », s'empressa de donner à l'Ordre une terre qu'il possédait aux portes de la ville de Troyes.

Cette donation est rappelée dans une charte très-remarquable de Haton, évêque de Troyes, de l'année 1143, dans laquelle ce prélat énumère et confirme tous les dons faits jusqu'alors aux Templiers dans son diocèse. On y voit que le seigneur Raoul leur avait donné, sous réserve d'usufruit, une maison qu'on appelait « La Grange », « domum quam Grangiam vocamus », située devant Troyes, « ante Trecas », avec la terre de PreizeDomaine du Temple à Preize
Domaine du Temple à Preize
, « Prieze, faubourg de Troyes », « terram de Praeria », à partir du chemin de la Rivière, « La Rivière de Cors, près de Preize (Aube) Troyes » « a via que dicitur de Riveria », avec les prés, vignes et bâtiments en dépendant, y compris tous les animaux domestiques qui pourraient s'y trouver au jour de son décès.

Preize, faubourg de Troyes, autrefois écart de la commune de Saint-Martin-des-Vignes.
— Granchia de Praeria, 1228 (Cartulaire du Temple)
— Preze, 1363 (Inventaire des titres de la commanderie du Temple de Troyes)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Le visiteur de France y vint parfois, par exemple au mois d'octobre 1290, alors que Nicolas de la Serre, sergent, était précepteur de la maison.

Mais il y eut, en outre, un précepteur de la baillie de Troyes, frère Jean Bruart, dont l'existence ne nous est connue que grâce à une admission faite par lui, vers 1293, à Villiers, maison voisine de Troyes.

Villiers, hameau près de Savière ; aujourd'hui détruit.
— Les dîmes appartenaient aux Templiers de Troyes (Cartulaire du Temple, XIIe siècle)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Le précepteur du Temple de Troyes en 1307, était frère Pierre de Sarcelles, sergent, qui ne fut interroge qu'en février 1311; il raconta avoir été témoin, en 1307, de la réception d'un sergent comme lui, nommé Jacques de Sancey qui fut brûlé à Paris. C'était en la chapelle de la maison du Temple de Troyes, et le recevant, qui ne devait pas faire preuve de beaucoup de courage lors du procès, avait été frère Raoul de Gisy, receveur de Champagne pour le roi.
Six semaines à peine avant son arrestation, Pierre avait assisté également à une réception, en la templerie de SanceyDomaine du Temple à Saint-Julien-les-Villas
Domaine du Temple à Saint-Julien-les-Villas
(de nos jours, Saint-Julien-les-Villas).

Saint-Julien, autrefois Sancey, canton de Troyes, avec moulins.
— Domus Templi de Sanceyo, de Sanci, de Sanciaco, 1309 (Procès des Templiers)
— Ancienne Maison du temple, sise au midi de l'église paroissiale, qui en faisait partie.
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

précepteur de la baillie du Temple de Troyes
vers 1293, frère Jean Bruart.

précepteurs de la maison de Troyes
Vers 1290, frère Nicolas de la Serre, sergent.
En 1307, frère Pierre de Sarcelles, sergent.
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

456 - 1247. Mars
Département: Aube, Arrondissement et Cantons: Troyes, Commune: Saint-André-les-Vergers - 10
Vente à l'abbaye de la Prée, par Guillaume Boutefer, d'une vigne sise au terroir de Puy-David, contiguë à celle des Templiers.
Sources: Inventaire des litres de l'abbaye de la Prée
Sources : Société du Berry. Compte rendu des travaux de la Société du département de l'Indre à Paris. Paris 1862 - Bnf

Procès des Templiers, tome I, page 434-435
Requisitus si viderat aliquos alios recipi in dicto ordine, respondit quod sic, fratrem Johannem de Annonia servientem per fratrem Johannem Bruart preceptorem ballivie Trecensis, in capella domus Templi de Vilaribus, presentibus dictis fratribus Stephano le Nain, Galtero lo Bergier, Radulpho de Annonia fratre ejusdem Johannis, servientibus, sunt decem et octo anni, vel circa.

Procès des Templiers, tome I, pages 571, 575, 583
Lectis autem et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, rotestacione premissa quod non intendit venire contra deposicionem per eum factam coram dicto domino episcopo Carnotensi, respondit se nescire de eis nisi quod sequitur, videlicet se vidisse recipi Nicolaum de Serra servientem, Trecensis diocesis, de cujus vita vel morte non habet certitudinem, per duos menses ante capcionem eorum, in quadam camera domus Templi de Sanci Trecensis diocesis, per fratrem Radulphum de Gisi tunc receptorem Campanie, testein supra examinatum, presentibus fratribus Radulpbo de Salicibus et Christiano de Biceyo, teste examinato, et Nicola de Trecis, eri exaudito, Baudoyno de Gisi et Stephano de Sanci servientibus.

Vidit eciam recipi per eundem fratrem Radulphum, in eodem anno quo capti fuerunt, ante recepcionem precedentem, fratrem Jacobum de Sanci servientem quondam, quem audivit coinbustum fuisse Parisius, cum aliis Templariis, in capelia domus Templi Trecensis, presentibus omnibus supradictis fratribus qui interfuerant recepcioni dicti Nicolai de Serra, excepto Baudoyno.

Procès des Templiers, tome I, pages 583
Lectis autem et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit protestacione, quando juravit facta, repetita, se nescire de eis nisi quod sequitur videlicet se recipi vidisse in capella Visitatoris Templi Parisiensis, in proximo die Cinerum erunt quatuor anni, per fratrem Hugonem de Penrando, fratres Petrum de Sivri et Gerardum de Castro Novo milites juvenes, presentibus fratribus Radulpho de Gisi receptore Campanie, teste supra examinato, Johanne de Tortavilla et Petro de Tortavilla tunc preceptore domus Templi Parisiensis, et Nicolaum de Sara servientem, Trecensis diocesis, in camera domus Templi de Sanciaco ejusdem diocesis, per dictum fratrem Radulphum de Gisi, per duas septimanas vel circa ante capcionem eorum, presentibus fratribus Symone de Jez presbytero Stephano de Sanci, Petro de Sercellis preceptore tunc domus Trecensis.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

Rue du Temple à Troyes
Essentiellement commerçante, la rue du Temple, qui s'embranche sur le quartier de Croncels, fut, jusqu'à l'époque de la révolution, peuplée de comptoirs appartenant à des commerces de diverses natures. Il y avait des marchands drapiers de Reims. On y trouvait aussi une caserne des Suisses, au numéro 36. Cette maison faisait partie de l'ancienne et vaste hôtellerie de la Tête-Noire, qui avait son entrée rue de la Limace.
Du reste, la rue du Temple possédait de nombreuses auberges, comme d'ailleurs beaucoup de rues, ce qui donne la mesure du mouvement dont Troyes était le centre.

Les fameux papetiers Le Bé avaient leurs étendoirs dans la ruelle supprimée qui portait, qui porte encore leur nom, dans la portion survivante aboutissant dans la rue de la Pie ; elle longeait les maisons n° 11 et 13. C'est dans l'hôtel Duchâtel (n° 11), aujourd'hui occupée par le payeur, que Napoléon 1er descendit en 1814.

Quant au nom de la rue, il vient de la Commanderie de Saint Jean-du-Temple, qui existe encore à l'angle du retour qui s'ouvre sur la rue Notre-Dame.
L'ancienne chapelle de la Commanderie a été démolie lors de la révolution de 1792 ; mais l'hôtel, dont les bâtiments ne remontent qu'au siècle de Louis XIV, subsiste encore.

Des mains des Templiers qui la tenaient de Raoul-le-Pesant et d'Agnès, sa femme en 1186, la Commanderie passa en 1312 dans celles des Hospitaliers de Saint-Jean -de-Jérusalem. Avant l'installation des Templiers, la rue se nommait de Composte, évidente corruption de porte du Comte.

Dans la rue du Temple, peut-être la plus passante des rues le Troyes, débouchent la rue du Pont-Royal, celle de la Pie, et la rue de la Montée-des-Changes, en face de laquelle les marchands de Provins avaient leur halle. La maison d'angle de la Montée-des-Changes, n° 26, était l'hôtel des Gandelus. Viennent ensuite, les rues du Cheval-Blanc et de la Trinité.
Sources: M. Aufauvre, Amédée. Troyes et ses environs : guide historique et topographique, pages 92-93, Troyes, Paris 1860. - Bnf


Tumamoton (Moulins)   (47)

Les moulins de Tumamoton
Département: Lot-et-Garonne, Arrondissement: Marmande, Canton: Bouglon - 47

Un jour, vers le milieu du XIIe siècle, la petite ville de Bouglon présentait un aspect d'animation inacoutumée elle renfermait, en effet, dans ses murs une brillante et noble assemblée on y voyait, à côté de Pierre, comte de Bigorre, entouré des chevaliers de sa cour, l'évêque de Basas, Guillaume-Arnaud de Tantalon, accompagné de deux de ses chanoines, Etienne, abbé de Fontguilhem, etc ; au milieu de ces guerriers et de ces prélats, les chevaliers Augier de Bedeisan, Maître du Temple en Agenais, et Helie de Focald, premier commandeur de Cours, cachaient leurs armures sous leurs manteaux monastiques.

Tous ces illustres personnages s'étaient réunis à la prière des seigneurs de Bouglon, Raymond et Amanieu son fils, qui avaient voulu rehausser ainsi la solennité, mais surtout assurer la validité de l'acte pieux qu'ils se proposaient.
« Pour le salut de leurs âmes et de celles de leurs parents, » ils se dépouillent en faveur de l'Ordre du Temple de la moitié des dîmes de Saint-Hilaire-de-Cavaniac. (Introuvable sur les cartes, peut-être est-ce de nos jours Grézet-Cavagnan)
Cette donation, dont la date n'est pas indiquée, est antérieure à l'année 1165, époque de la mort de l'abbé Etienne et de celle de l'évêque Guillaume-Arnaud.
Sources: A. Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse - Toulouse - 1883.

Les moulins de Tumamoton
Département: Lot-et-Garonne, Arrondissement: Marmande, Canton: Bouglon, Commune: Samazan - 47


Moulins du Temple de Tumamoton
Localisation: Moulins du Temple de Tumamoton


Le même jour et sur le même acte, une donation non rapportée par M. Du Bourg.
En 1160, Raymond de Bouglon et Amanieu son fils, donnent librement, du conseil et assentiment de leurs neveux Etienne et Anessant à Hélie de Focald, précepteur de Cours, les moulins de Tumamoton, avec leurs appartenances, pour la fondation de la Maison du Temple de Romestaing.
Sources: Monique Sieuzac, Templiers et Hospitaliers dans le Lot-et-Garonne. Editions Cheminements 2007


Turny   (89)

Maison du Temple de Turny
Département: Yonne, Arrondissement: Auxerre, Canton: Brienon-sur-Armançon - 89


Maison du temple de Turny
Localisation: Maison du temple de Turny


Le Temple de Turny était situé au nord du village, au lieu appelé depuis l'Hôpital ; il en dépendait une chapelle, nommée la chapelle de Saint-Laurent, qui se trouvait entre la maison du Temple et le village. C'est ce qui a fait appeler parfois la maison de Turny, la Petite-Commanderie de Saint-Laurent.

Eglise Saint-Mammès
L'église actuelle a été édifiée au centre du bourg en 1518, sous le règne des seigneurs Jean puis Antoine de l'Espinasse (1493-1553). Dédiée à Saint Mammès car elle appartenait autrefois aux Templiers, et achevée provisoirement en 1550, l'église de Turny est connue pour sa remarquable architecture. Pour en savoir plus allez sur le site de la ville de Turny

Le fief de Turny appartenait aux Templiers, dès le commencement du XIIIe siècle. Il comprenait alors les moulins de Venesy, « Venesi, aujourd'hui VenezyDomaine du Temple à Venezy
Domaine du Temple à Venezy
 » qui en formaient le principal revenu.

Gérard de Brienne, seigneur de Ramerupt, « dominus de Ramerici », eut plusieurs contestations avec les frères du Temple, au sujet de leurs possessions de Turny. Les prieurs de Sainte-Geneviève et de Saint-Eloi à Paris, choisis pour arbitres, mirent fin à leurs débats par une transaction, laquelle porte la date du mois de juin 1236.

La maison du Temple de Turny, au diocèse de Sens, dut être comprise dans la baillie de Coulours (Coloribus) ; elle avait une chapelle, et le chapelain, frère Michel vers 1290, était en même temps curé de la localité.

Il n'est question, dans le Procès, que d'une réception faite à Turny, en 1294 ou 1295, par le précepteur de la baillie de Coulours, alors frère Henri « de Supino »
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

Procès des Templiers, tome I, page 307
Et primo, ad III primo dixit se fuisse receptum in ordine Templi in capella domus Templi de Maynilio sancti Lupi Trecensis diocesis, die Dominica post octabas instantis festi Purificationis beate Marie, erant XX anni vel circa, per fratrem Anricum de Supmo, preceptorem tunc baylive Templi de Coloribus, post missam, inter horam prime et tercie, presentibus fratribus Michaele presbitero, curato tunc ecclesie de Turniaco, Thoma de Veneysi, Johanne dicto le Ganheur, Johanne Bergerio, jam deffunctis, ut dixit, et Thomas de Funis, servientibus, de cujus Thoma vita vel morte dixit se nichil scire.

Procès des Templiers, tome I, page 312
Lectis autem et expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit ad eos ut sequitur et primo, ad un primos: respondit se fuisse receptum in capella domus templi de Turniaco diocesis Senonensis, post missam ante horam prime, a fratre Anrico de Supino preceptore ballive Templi de Coloribus, presentibus fratribus Michaele de Bria presbitero, Thoma de Veneysiaco, Roberto de Chananes, Symone de Bella Villa in Campania et Guidone de Supino servientibus, de quorum vita vel morte dixit se nichil scire nisi de presbitero quem scit esse mortuum.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.


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